titre | Les premiers chantiers de rénovation des maisons paysannes d’Alsace |
sous_titre | |
video | 0131FI0003_1 |
dateDebut | 1973 |
dateFin | 1974 |
annee | 1,974 |
duree | 250 |
genre | Film amateur |
format_original | Super 8 mm |
coloration | Couleur |
son | Muet |
langue | fr |
realisateurs | Fernex, Solange |
droits | MIRA |
lieuTournage | 48.58189, 7.75103 |
fonds | Fernex |
pieces_jointes | |
evenements_filmes_ou_en_lien | |
personnages_identifies | |
lieux_ou_monuments | |
etat | Non-Non |
institution_dorigine | MIRA |
thematique | Traditions • Rural life • Heritage and tourism sites |
idSupport | 0003FH0004 |
timecode | 0 |
apercu | |
resumefr | Ces courtes scènes ont été tournées par l’élue et militante écologiste et pacifiste Solange Fernex (1934-2006) au cours des années 1973 et 1974, sur deux chantiers de l’association « Maisons paysannes d’Alsace ». Le début d'une longue aventure qui aboutira à une culture de la conservation des bâtiments ruraux en Alsace et à la réalisation d'un écomusée à Ungersheim, dans le Haut-Rhin. |
resumede | |
resumeen | |
descriptionfr | Les pionniers du sauvetage des maisons paysannes anciennes.
Le film s’ouvre sur les travaux réalisés sur la maison Perronne à Montreux-Jeune (Haut-Rhin), un ancien presbytère au cœur du village. La maison était vouée à la démolition. Sur les premières images, des jeunes volontaires (dont Antoine, le fils de Solange Fernex) se déplacent acrobatiquement sur des échafaudages bricolés à l’ancienne. Ils s’affairent à jointoyer les pierres des hourdis, à crépir, à nettoyer les poutres et à les enduire d’huile de lin. Camille Comtesse, alors maire du village, est présent.
A mi-film, dans une séquence éphémère, la caméra zoome sur la façade d’une maison, dans une localité non identifiée. Entre les pans de bois, on distingue un rébus peint, sans lien direct avec les chantiers de l’association.
La scène suivante montre le docteur Michel Fernex (époux de Solange) devant l’entrée d’une maison de Lutter, un autre village sundgauvien. Cette dernière, de style Renaissance, dite « le Tribunal », est également en cours de restauration par le chantier des jeunes volontaires. Pour Marc Grodwohl, leur chef de file, cette demeure de 1542, « cisaillée de fissures », était « la plus belle maison du village, - et sans doute pour cette époque - de toute cette région du Jura alsacien.<sup>1</sup> »
Jacques Steinmann, le responsable bénévole de ce chantier, s’affaire aux finitions de la pose d’un encadrement de fenêtre d’époque. Des jeunes filles en costume traditionnel apparaissent à l’occasion d’une fête organisée par la toute jeune association, afin de réunir des fonds et de communiquer sur son activité. Une équipe de journalistes investit le chantier, un reportage est tourné, l’ambiance est conviviale. |
descriptionde | |
descriptionen | |
contextefr | Ces séquences sont un témoignage de l’époque des premiers travaux de sauvegarde du bâti rural ancien en Alsace. Au début des années 1970, le besoin de confort et de modernité incite à préférer des bâtiments neufs à l’habitat traditionnel, qui malgré son intérêt esthétique et culturel, est souvent voué à la destruction.
C’est Marc Grodwohl, alors étudiant en archéologie médiévale, qui avec ses camarades étudiants et autres, est à l’origine de cette prise de conscience : « c’est à Gommersdorf que l’idée d’une sauvegarde concrète de l’architecture paysanne a pris corps en 1971 »<sup>2</sup> . Le premier appel qu’ils reçurent concernait la maison de Lutter et le second la maison de Montreux-jeune. L’association « Maisons paysannes d’Alsace » naquit en 1973 et se développa, « par chantiers internationaux de bénévoles, par sensibilisation et conseils auprès des propriétaires, par actions de protestation aussi, un certain nombre de maisons paysannes purent être sauvées. »<sup>3</sup>
La prise de conscience de tout un patrimoine architectural rural en péril se diffusa par la suite en Alsace. Des publications pour la rénovation virent le jour, comme l’ouvrage de Hubert d’Andlau-Hombourg et de Jean-Jacques Mischler en 1979<sup>4</sup>.
Pour sauver certaines maisons à colombage, l’association commença à en démonter certaines pour les réassembler ailleurs. L’idée en découla, de créer un « écomusée » sur le modèle développé par les muséologues Georges-Henri Rivière et Hugues de Varine. Le projet prit corps à Ungersheim en 1980. Inauguré en 1984, le succès populaire fut rapide. Dès lors, la dynamique du mouvement initié une dizaine d’années plus tôt ne fera que se confirmer. Marc Grodwohl dirigera l’Ecomusée jusqu’en 2006.
Dès le début des activités de préservation des maisons paysannes d’Alsace, la militante écologiste Solange Fernex soutint et accompagna l’initiative. Elle fut suppléante du premier candidat écologiste en France, à l'occasion du premier tour des élections législatives en 1973. En 1984, elle participa à la fondation des Verts<sup>5</sup>. Jusqu’à son décès en 2006, son parcours de vie, émaillé de luttes pour la préservation de la nature, pour la paix et le désarmement, fut aussi marqué par la sauvegarde des modes de vie et de l’architecture rurale.
Aujourd’hui, l’Ecomusée d’Alsace est le témoin d’un vaste mouvement désormais bien implanté dans la région. Ces images témoignent des débuts « héroïques » de cette dynamique, des premiers pas d’une aventure qui, plus que jamais, continue de s’écrire. |
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titre | Les premiers chantiers de rénovation des maisons paysannes d’Alsace |
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video | 0131FI0003_1 |
dateDebut | 1973 |
dateFin | 1974 |
annee | 1,974 |
duree | 250 |
genre | Film amateur |
format_original | Super 8 mm |
coloration | Couleur |
son | Muet |
langue | fr |
realisateurs | Fernex, Solange |
droits | MIRA |
lieuTournage | 48.58189, 7.75103 |
fonds | Fernex |
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etat | Non-Non |
institution_dorigine | MIRA |
thematique | Traditions • Rural life • Heritage and tourism sites |
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resumefr | Ces courtes scènes ont été tournées par l’élue et militante écologiste et pacifiste Solange Fernex (1934-2006) au cours des années 1973 et 1974, sur deux chantiers de l’association « Maisons paysannes d’Alsace ». Le début d'une longue aventure qui aboutira à une culture de la conservation des bâtiments ruraux en Alsace et à la réalisation d'un écomusée à Ungersheim, dans le Haut-Rhin. |
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descriptionfr | Les pionniers du sauvetage des maisons paysannes anciennes.
Le film s’ouvre sur les travaux réalisés sur la maison Perronne à Montreux-Jeune (Haut-Rhin), un ancien presbytère au cœur du village. La maison était vouée à la démolition. Sur les premières images, des jeunes volontaires (dont Antoine, le fils de Solange Fernex) se déplacent acrobatiquement sur des échafaudages bricolés à l’ancienne. Ils s’affairent à jointoyer les pierres des hourdis, à crépir, à nettoyer les poutres et à les enduire d’huile de lin. Camille Comtesse, alors maire du village, est présent.
A mi-film, dans une séquence éphémère, la caméra zoome sur la façade d’une maison, dans une localité non identifiée. Entre les pans de bois, on distingue un rébus peint, sans lien direct avec les chantiers de l’association.
La scène suivante montre le docteur Michel Fernex (époux de Solange) devant l’entrée d’une maison de Lutter, un autre village sundgauvien. Cette dernière, de style Renaissance, dite « le Tribunal », est également en cours de restauration par le chantier des jeunes volontaires. Pour Marc Grodwohl, leur chef de file, cette demeure de 1542, « cisaillée de fissures », était « la plus belle maison du village, - et sans doute pour cette époque - de toute cette région du Jura alsacien.<sup>1</sup> »
Jacques Steinmann, le responsable bénévole de ce chantier, s’affaire aux finitions de la pose d’un encadrement de fenêtre d’époque. Des jeunes filles en costume traditionnel apparaissent à l’occasion d’une fête organisée par la toute jeune association, afin de réunir des fonds et de communiquer sur son activité. Une équipe de journalistes investit le chantier, un reportage est tourné, l’ambiance est conviviale. |
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contextefr | Ces séquences sont un témoignage de l’époque des premiers travaux de sauvegarde du bâti rural ancien en Alsace. Au début des années 1970, le besoin de confort et de modernité incite à préférer des bâtiments neufs à l’habitat traditionnel, qui malgré son intérêt esthétique et culturel, est souvent voué à la destruction.
C’est Marc Grodwohl, alors étudiant en archéologie médiévale, qui avec ses camarades étudiants et autres, est à l’origine de cette prise de conscience : « c’est à Gommersdorf que l’idée d’une sauvegarde concrète de l’architecture paysanne a pris corps en 1971 »<sup>2</sup> . Le premier appel qu’ils reçurent concernait la maison de Lutter et le second la maison de Montreux-jeune. L’association « Maisons paysannes d’Alsace » naquit en 1973 et se développa, « par chantiers internationaux de bénévoles, par sensibilisation et conseils auprès des propriétaires, par actions de protestation aussi, un certain nombre de maisons paysannes purent être sauvées. »<sup>3</sup>
La prise de conscience de tout un patrimoine architectural rural en péril se diffusa par la suite en Alsace. Des publications pour la rénovation virent le jour, comme l’ouvrage de Hubert d’Andlau-Hombourg et de Jean-Jacques Mischler en 1979<sup>4</sup>.
Pour sauver certaines maisons à colombage, l’association commença à en démonter certaines pour les réassembler ailleurs. L’idée en découla, de créer un « écomusée » sur le modèle développé par les muséologues Georges-Henri Rivière et Hugues de Varine. Le projet prit corps à Ungersheim en 1980. Inauguré en 1984, le succès populaire fut rapide. Dès lors, la dynamique du mouvement initié une dizaine d’années plus tôt ne fera que se confirmer. Marc Grodwohl dirigera l’Ecomusée jusqu’en 2006.
Dès le début des activités de préservation des maisons paysannes d’Alsace, la militante écologiste Solange Fernex soutint et accompagna l’initiative. Elle fut suppléante du premier candidat écologiste en France, à l'occasion du premier tour des élections législatives en 1973. En 1984, elle participa à la fondation des Verts<sup>5</sup>. Jusqu’à son décès en 2006, son parcours de vie, émaillé de luttes pour la préservation de la nature, pour la paix et le désarmement, fut aussi marqué par la sauvegarde des modes de vie et de l’architecture rurale.
Aujourd’hui, l’Ecomusée d’Alsace est le témoin d’un vaste mouvement désormais bien implanté dans la région. Ces images témoignent des débuts « héroïques » de cette dynamique, des premiers pas d’une aventure qui, plus que jamais, continue de s’écrire. |
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titre | Les premiers chantiers de rénovation des maisons paysannes d’Alsace |
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video | 0131FI0003_1 |
dateDebut | 1973 |
dateFin | 1974 |
annee | 1,974 |
duree | 250 |
genre | Film amateur |
format_original | Super 8 mm |
coloration | Couleur |
son | Muet |
langue | fr |
realisateurs | Fernex, Solange |
droits | MIRA |
lieuTournage | 48.58189, 7.75103 |
fonds | Fernex |
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etat | Non-Non |
institution_dorigine | MIRA |
thematique | Traditions • Rural life • Heritage and tourism sites |
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resumefr | Ces courtes scènes ont été tournées par l’élue et militante écologiste et pacifiste Solange Fernex (1934-2006) au cours des années 1973 et 1974, sur deux chantiers de l’association « Maisons paysannes d’Alsace ». Le début d'une longue aventure qui aboutira à une culture de la conservation des bâtiments ruraux en Alsace et à la réalisation d'un écomusée à Ungersheim, dans le Haut-Rhin. |
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descriptionfr | Les pionniers du sauvetage des maisons paysannes anciennes.
Le film s’ouvre sur les travaux réalisés sur la maison Perronne à Montreux-Jeune (Haut-Rhin), un ancien presbytère au cœur du village. La maison était vouée à la démolition. Sur les premières images, des jeunes volontaires (dont Antoine, le fils de Solange Fernex) se déplacent acrobatiquement sur des échafaudages bricolés à l’ancienne. Ils s’affairent à jointoyer les pierres des hourdis, à crépir, à nettoyer les poutres et à les enduire d’huile de lin. Camille Comtesse, alors maire du village, est présent.
A mi-film, dans une séquence éphémère, la caméra zoome sur la façade d’une maison, dans une localité non identifiée. Entre les pans de bois, on distingue un rébus peint, sans lien direct avec les chantiers de l’association.
La scène suivante montre le docteur Michel Fernex (époux de Solange) devant l’entrée d’une maison de Lutter, un autre village sundgauvien. Cette dernière, de style Renaissance, dite « le Tribunal », est également en cours de restauration par le chantier des jeunes volontaires. Pour Marc Grodwohl, leur chef de file, cette demeure de 1542, « cisaillée de fissures », était « la plus belle maison du village, - et sans doute pour cette époque - de toute cette région du Jura alsacien.<sup>1</sup> »
Jacques Steinmann, le responsable bénévole de ce chantier, s’affaire aux finitions de la pose d’un encadrement de fenêtre d’époque. Des jeunes filles en costume traditionnel apparaissent à l’occasion d’une fête organisée par la toute jeune association, afin de réunir des fonds et de communiquer sur son activité. Une équipe de journalistes investit le chantier, un reportage est tourné, l’ambiance est conviviale. |
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contextefr | Ces séquences sont un témoignage de l’époque des premiers travaux de sauvegarde du bâti rural ancien en Alsace. Au début des années 1970, le besoin de confort et de modernité incite à préférer des bâtiments neufs à l’habitat traditionnel, qui malgré son intérêt esthétique et culturel, est souvent voué à la destruction.
C’est Marc Grodwohl, alors étudiant en archéologie médiévale, qui avec ses camarades étudiants et autres, est à l’origine de cette prise de conscience : « c’est à Gommersdorf que l’idée d’une sauvegarde concrète de l’architecture paysanne a pris corps en 1971 »<sup>2</sup> . Le premier appel qu’ils reçurent concernait la maison de Lutter et le second la maison de Montreux-jeune. L’association « Maisons paysannes d’Alsace » naquit en 1973 et se développa, « par chantiers internationaux de bénévoles, par sensibilisation et conseils auprès des propriétaires, par actions de protestation aussi, un certain nombre de maisons paysannes purent être sauvées. »<sup>3</sup>
La prise de conscience de tout un patrimoine architectural rural en péril se diffusa par la suite en Alsace. Des publications pour la rénovation virent le jour, comme l’ouvrage de Hubert d’Andlau-Hombourg et de Jean-Jacques Mischler en 1979<sup>4</sup>.
Pour sauver certaines maisons à colombage, l’association commença à en démonter certaines pour les réassembler ailleurs. L’idée en découla, de créer un « écomusée » sur le modèle développé par les muséologues Georges-Henri Rivière et Hugues de Varine. Le projet prit corps à Ungersheim en 1980. Inauguré en 1984, le succès populaire fut rapide. Dès lors, la dynamique du mouvement initié une dizaine d’années plus tôt ne fera que se confirmer. Marc Grodwohl dirigera l’Ecomusée jusqu’en 2006.
Dès le début des activités de préservation des maisons paysannes d’Alsace, la militante écologiste Solange Fernex soutint et accompagna l’initiative. Elle fut suppléante du premier candidat écologiste en France, à l'occasion du premier tour des élections législatives en 1973. En 1984, elle participa à la fondation des Verts<sup>5</sup>. Jusqu’à son décès en 2006, son parcours de vie, émaillé de luttes pour la préservation de la nature, pour la paix et le désarmement, fut aussi marqué par la sauvegarde des modes de vie et de l’architecture rurale.
Aujourd’hui, l’Ecomusée d’Alsace est le témoin d’un vaste mouvement désormais bien implanté dans la région. Ces images témoignent des débuts « héroïques » de cette dynamique, des premiers pas d’une aventure qui, plus que jamais, continue de s’écrire. |
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