titre | Visite du colonel de la Rocque en Alsace |
sous_titre | |
video | 0005FH0011_8 |
dateDebut | 1936 |
dateFin | 1936 |
annee | 1,936 |
duree | 194 |
genre | Film amateur |
format_original | 8 mm |
coloration | NB_et_couleur |
son | Muet |
langue | |
realisateurs | Weiss, Robert C. |
droits | MIRA |
lieuTournage | |
fonds | Weiss |
pieces_jointes | |
evenements_filmes_ou_en_lien | |
personnages_identifies | |
lieux_ou_monuments | |
etat | Oui-Oui |
institution_dorigine | MIRA |
thematique | War • Second World War : prewar • Identity • Rural life |
idSupport | 0005FH0011 |
timecode | 0 |
apercu | |
resumefr | Une visite du colonel de La Rocque en Alsace |
resumede | |
resumeen | |
descriptionfr | |
descriptionde | |
descriptionen | |
contextefr | Le Parti social français (PSF) est un parti politique français à tendance nationaliste, conservatrice et opposé au libéralisme économique. Il est fondé le 7 juillet 1936 suite à la dissolution des Croix-de-Feu. Son leader est le charismatique François de La Rocque qui transforme le parti en un mouvement de masse réunissant de nombreux adhérents. Le parti se déclare en opposition aussi bien au communisme qu'au fascisme, de plus il est opposé à la centralisation et prône la défense des identités régionales qui lie l'homme à la patrie. La situation politique de l'Alsace de l'entre-deux-guerres est complexe. Le cartel des gauches par sa volonté d'imposer la laïcité provoque une montée de l'autonomisme. Cette montée de l'autonomisme a néanmoins caché un autre fait, celui de l'immense succès du Parti social français dans la région. L'Alsace est l'un des bastions du Parti social Français avec dix mille adhérents pour le Bas-Rhin et neuf mille pour le Haut-Rhin. Les effectifs de cette formation nationaliste française sont alors supérieurs à ceux des partis autonomistes. Les adhérents sont principalement issus des zones urbaines et industrielles et sont composés de petits commerçants, artisans et employés pour plus de la moitié. Alors que les Alsaciens ralliés au PSF prônent une exception régionale et défendent pour la plupart l'usage de l'Alsacien, cela ne crée aucun pont avec les autonomistes. Des tensions importantes naissent alors entre les deux mouvements au caractère pourtant tous deux nationalistes. Les Alsaciens du PSF se revendiquent comme Français avant tout tandis que les autonomistes défendent le caractère germanique de l'Alsace. La politique du PSF tend à vouloir développer un nationalisme qui ne s'opposerait pas à une identité régionale mais donnerait un régionalisme « sain » qui voit dans la région une part de la France.
François de La Rocque est né le 6 octobre 1885 à Lorient, il sert à l'armée Française au Maroc et durant la 1re Guerre mondiale où il obtient la Croix de guerre et la Légion d'honneur. Il quitte l'armée en 1928 avec le grade de lieutenant-colonel et rejoint le mouvement d'anciens combattants les Croix-de-Feu. Il préside ces derniers puis fonde son parti politique suite à la dissolution des Croix-de-Feu, le Parti social français. Un parti nationaliste parfois cité comme exemple d'un parti fasciste français par ses critiques. Durant l'Occupation, il ne se prononce pas contre Pétain mais crée son réseau de résistance, le réseau Klan. Ce dernier fournira une quantité d'informations importante aux Anglais. Il est arrêté par les Allemands, il meurt peu après du en grande partie à son traitement durant sa détention. Sa mémoire est conflictuelle, calomniée comme un fasciste par l'extrême gauche et comme un traître par l'extrême droite, suite à son refus d'envoyer les Croix-de-Feu prendre part aux violences lors des émeutes du 6 février 1934. Il est bien souvent oublié des analyses politiques malgré l'intérêt historique et politique de son mouvement, relativement unique dans l'histoire de France.
François de La Rocque passe dans la foule serrant les mains de ses partisans. La foule est principalement composée d'hommes dont une grande partie portent des bérets : il est possible qu'ils y aient des nombreux membres des Croix-de-Feu. Il entre dans sa voiture qui se met en route, la foule fait alors le salut de manière enthousiaste et on remarque la présence de femmes. La foule est en route, avec l’église de Zinswiller en arrière-plan, le caméraman se rend au meeting avec le reste de la foule. Une estrade est construite et la foule attend en plein air pour le discours. Les mains et les chapeaux se lèvent pour saluer La Rocque qui arrive sur scène, la foule a l'air relativement nombreuse. Le PSF utilisant une imagerie relativement similaire aux partis fasciste, les saluts font penser à ceux qu'on pourrait voir en Italie pour Mussolini. La foule est alors filmée d'un autre angle de vue, la caméra étant alors sur la scène. On voit une caméra en hauteur qui filme vers la scène puis La Rocque commence son discours.
La suite du film est de très mauvaise qualité mais on devine que c'est un événement plus privé qui ne se passe plus à l’extérieure mais dans une salle. La qualité du film reste mauvaise mais on voit des hommes sortir d'un bâtiment, on peut imaginer qu'ils sont les responsables locaux du PSF. Le film passe alors en couleur et on voit une foule attendre au bord de la route, les femmes et les enfants ensemble sur la droite tandis que les hommes attendent contre le mur ensemble. François de la Rocque va alors saluer les enfants chaleureusement, il dépose un bisou sur la tête d'une petite fille et met une claquette amicale à un petit garçon, il semble relativement détendu. La suite de la séquence se déroule au monument commémoratif de Geisberg près du lieu de commémoration des morts d'une bataille de la guerre franco-prussienne. La statue est filmée en contre plongé pour lui donner un air majestueux. La Rocque va saluer quelques individus avant d'aller déposer une gerbe de fleurs aux couleurs de la France. Il se positionne après au garde-à-vous devant la statue et baisse la tête en signe de respect.
La visite de La Rocque semble donc avoir été un moyen de développer son image, renforcer sa popularité dans la région et venir rendre hommage aux morts pour la France. |
contextede | '''<big>Besuch von Colonel de la Roque im Elsass</big>'''
Die Französische Soziale Partei (PSF) war eine französische politische Partei mit nationalistischer, konservativer und wirtschaftlich antiliberaler Tendenz. Sie wurde am 7. Juli 1936 nach der Auflösung der Croix-de-Feu oder Feuerkreuzler gegründet. Ihr Parteiführer war der charismatische François de La Rocque , der die Partei in eine Massenbewegung mit vielen Mitgliedern verwandelte. Die Partei richtete sich sowohl gegen den Kommunismus als auch gegen den Faschismus, war gegen die Zentralisierung und setzte sich für die Wahrung der regionalen Identitäten ein, die den Menschen an sein Vaterland binden. Die politische Situation im Elsass zwischen den beiden Weltkriegen war komplex. Durch seinen Willen, den Laizismus durchzusetzen, provozierte das Linkskartell ein Erstarken der Unabhängigkeitsbewegung. Diese Erstarken der Unabhängigkeitsbewegung hat jedoch eine andere Tatsache verborgen, und zwar den enormen Erfolg der Französischen Sozialen Partei (PSF) in der Region. Das Elsass war eine der Bastionen der PSF mit zehntausend Mitgliedern im Bas-Rhin und neuntausend im Haut-Rhin. Diese nationalistische französische Partei hatte somit mehr Mitglieder als die autonomistischen Parteien. Die Mitglieder stammten hauptsächlich aus Stadt- und Industriegebieten und bestanden mehr als zur Hälfte aus kleinen Kaufleuten, Handwerkern und Angestellten. Obwohl sich die Elsässer, die Anhänger der PSF waren, für eine regionale Ausnahme einsetzten und größtenteils die Verwendung der elsässischen Sprache verteidigten, schuf dies keine Brücke zu den Autonomisten. Zwischen den beiden Bewegungen kam es dann zu erheblichen Spannungen, obwohl beide nationalistisch geprägt waren. Die Elsässer der PSF sahen sich vor allem als Franzosen, während die Autonomisten den germanischen Charakter des Elsass verteidigten. Die Politik der PSF tendierte dazu, einen Nationalismus zu entwickeln, der sich nicht gegen eine regionale Identität richtet, sondern einen „gesunden“ Regionalismus hervorbringt, der in der Region einen Teil Frankreichs sieht.
François de La Rocque wurde am 6. Oktober 1885 in Lorient geboren, er diente in der französischen Armee in Marokko und im Ersten Weltkriegs, wo er mit dem Croix de Guerre und der Ehrenlegion ausgezeichnet wurde. Er verließ die Armee 1928 im Range eines Oberstleutnants und schloss sich der Veteranenbewegung Croix-de-Feu an. Er leitete diese Bewegung und gründete dann, infolge der Auflösung der der Croix-de-Feu eine politische Partei, die Französische Soziale Partei (Parti social français). Eine nationalistische Partei, die von ihren Kritikern manchmal als Beispiel für eine französische faschistische Partei angeführt wird. Während der Besatzung sprach er sich nicht gegen Pétain aus, sondern schuf sein Widerstandsnetzwerk, das Klan-Netzwerk. Dieses lieferte den Engländern eine große Menge wichtiger Informationen. Er wurde von den Deutschen verhaftet und starb kurz darauf, was vor allem auf seine Behandlung während seiner Haft zurückzuführen war. Das Andenken an ihn ist konfliktgeladen, von den Linksextremen wird er als Faschist verleumdet und von den Rechtsextremen als Verräter, weil er sich geweigert hat, mit den Croix-de-Feu an den Ausschreitungen bei den Aufständen am 6. Februar 1934 teilzunehmen. Trotz des historischen und politischen Interesses seiner Bewegung, die in der Geschichte Frankreichs relativ einzigartig ist, wird er bei den politischen Analysen oft vergessen.
François de la Roque geht durch die Menschenmenge und schüttelt die Hände seiner Anhänger. Die Menge besteht hauptsächlich aus Männern, von denen viele Baskenmützen tragen: Es ist möglich, dass darunter viele Mitglieder der Croix-de-Feu dabei sind. Er steigt in sein Auto, das losfährt, die Menge grüßt begeistert und man bemerkt die Anwesenheit von Frauen. Die Menge ist auf dem Weg, mit der Kirche von Zinswiller im Hintergrund, der Kameramann geht mit dem Rest der Menschenmenge zur Kundgebung. Es ist eine Bühne aufgebaut und die Menge wartet unter freiem Himmel auf die Rede. Hände und Hüte erheben sich, um La Roque zu begrüßen, als er auf der Bühne ankommt. Es scheinen relativ viele Zuschauer da zu sein. Da die PSF eine Symbolik verwendet, die der der faschistischen Parteien relativ ähnlich ist, erinnern die Grüße an die Art, wie Mussolini in Italien begrüßt wird. Die Menge wird dann aus einem anderen Blickwinkel gefilmt, die Kamera befindet sich auf der Bühne. Man sieht eine Kamera in der Höhe, die in Richtung Bühne filmt und dann beginnt La Roque seine Rede.
Der Rest des Films hat eine schlechte Qualität, aber wir können vermuten, dass es sich um eine eher private Veranstaltung handelt, die nicht mehr im Freien, sondern in einem Saal stattfindet. Die Qualität des Films bleibt schlecht, aber wir sehen Männer, die ein Gebäude verlassen. Man kann sich vorstellen, dass es sich um die lokalen Verantwortlichen der PSF handelt. Der Film wird dann farbig und man sieht eine Menschenmenge am Straßenrand warten. Die Frauen und die Kinder zusammen auf der rechten Seite, während die Männer gemeinsam an der Wand warten. François de la Roque begrüßt die Kinder herzlich, er gibt einem kleinen Mädchen einen Kuss auf den Kopf und versetzt einem Jungen einen kleinen freundschaftlichen Schlag. Er wirkt relativ entspannt. Der Rest der Sequenz spielt an der Gedenkstätte Geisberg, in der Nähe einer Gedenkstätte für die Toten einer Schlacht im französisch-preußischen Krieges. Die Statue wird aus der Froschperspektive gefilmt, um ihr eine majestätische Wirkung zu verleihen. La Roque begrüßt ein paar Personen, bevor er einen Blumenkranz in den Farben Frankreichs niederlegt. Dann steht er vor der Statue stramm und senkt den Kopf als Zeichen des Respekts.
Der Besuch von La Roque scheint daher ein Mittel gewesen zu sein, um sein Image auszubauen, seine Popularität in der Region zu stärken und die französischen Kriegstoten zu ehren. |
contexteen | |