Enfants aux ruines du Bernstein (0130FS0006) : Différence entre versions
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Aux vues du format utilisé et des séquences tournées, on peut en déduire qu'il s'agit d'une sortie, peut-être familiale, filmée dans le but de conserver un souvenir. | Aux vues du format utilisé et des séquences tournées, on peut en déduire qu'il s'agit d'une sortie, peut-être familiale, filmée dans le but de conserver un souvenir. | ||
− | Tout d'abord, le format 16 mm qui a servi pour ce film fut lancé en 1923 par Kodak avec pour objectif de proposer un format et un matériel moins onéreux et plus pratique pour le consommateur souhaitant réaliser du cinéma amateur<ref> | + | Tout d'abord, le format 16 mm qui a servi pour ce film fut lancé en 1923 par Kodak avec pour objectif de proposer un format et un matériel moins onéreux et plus pratique pour le consommateur souhaitant réaliser du cinéma amateur<ref>https://cinememoire.net/index.php/numerisation-de-films/les-formats-de-films/le-16-mm</ref>. Par la suite, ce format s'infiltra dans le cinéma professionnel dans les décénnies suivant la Deuxième Guerre mondiale<ref>[https://www.super8france.com/contents/fr/d10484_la-petite-histoire-des-films-16mm.html]</ref>. Dans les années 1950, Kodak règne alors sans partage dans le milieu du cinéma amateur avec le 8 mm et le 16 mm, et ce, depuis les années 1920<ref>[https://cinememoire.net/index.php/numerisation-de-films/petite-histoire-des-formats-de-films]</ref>. Par ailleurs, comme le rappelle Dominique Bluher dans son livre ''Le court-métrage français de 1945 à 1968 : De l'âge d'or aux contrebandiers'', le CNC considérait le format 16 mm comme amateur jusqu'en 1968. |
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Version du 12 mai 2020 à 16:09
Résumé
Description
Le premier plan du film (de 0:00 à 0:07) nous montre une église (probablement celle de Dieffenthal) et des vignes mitoyennes. La caméra ratisse lentement la scène de gauche à droite jusqu'aux vignes entourant le village. De 0:07 à 0:09, la caméra s'arrête sur deux garçons, probablement des adolescents, dont l'un est debout dur des rochers, peut être sur le bord d'un chemin, sachant qu'ils sont entourés de vignes. A 0:11, la caméra se déplace vers la droite et on peut alors apercevoir des ruines au loin, surement le château de Bernstein. De 0:14 à 0:16, la caméra est à nouveau centrée sur les garçons avant une coupure. Le plan suivant nous montre un homme assis sur un rocher, fixant l'objectif. Ce dernier, comme les garçons, est habillé chaudement et tient un chapeau dans sa main posée sur son genou. La scène se passe surement sur le chemin du château. Ensuite, un des garçons vient s’asseoir à côté de lui. Un autre plan, à 0:26, nous montre au loin en forêt, les ruines mais cette fois-ci, le château est plus proche de la caméra qu'à 0:12. La caméra se dirige alors vers le bas jusqu'à redescendre sur les deux garçons, cette fois-ci vêtus d'une chemise bleue.
A 0:46, on retrouve les garçons au pied d'une tour du château de Bernstein. Le plan de 0:58 à 1:08 met en scène l'entrée dans les ruines d'un d'entre eux rattrapé à 1:02 par le second. A 1:10, après une coupure, le plan reprend la même scène mais sans les enfants. La caméra part de la porte des ruines pour balayer le château jusqu'à revenir à la tour vue à 0:46. Le plan à 1:17 montre une porte du château d'ou sort l'un des garçons, puis, à 1:22, la caméra se concentre sur l'un des garçons en train de monter des escaliers à l'intérieur des ruines. A 1:24, l'un d'entre eux se tient sous une voûte en arc formant une ouverture dans un mur des ruines. Le plan à 1:27 fait aller la caméra de bas en haut suivant un escalier en pierre entre deux murs.
A 1:29, un des garçons monte sur ses escaliers. Après une coupure, on voit ce même escalier où désormais les deux enfants se dressent. Dès 1:41, on peut les observer de près, surement au sommet des ruines puisqu'une petite clôture de métal les entoure. D'ici, on a une vue sur les terrains agricoles en contrebas, puis, la caméra se décale vers la droite, nous montrons ainsi un village. Un plan de 1:54 à 2:07 nous montre ce village et un bout d'une tour des ruines peut être observé au premier plan. De 2:058 à 2:16, les garçons sont monté sur un mur pour s'asseoir sur des rochers issus d'une partie affaissée des bâtiments en ruine. Il finirent par redescendre à partir de 2:18. Le dernier plan du film nous remontre les deux garçons dans une vue en contre-plongée.
Contexte et analyse
Une sortie en famille ?
Aux vues du format utilisé et des séquences tournées, on peut en déduire qu'il s'agit d'une sortie, peut-être familiale, filmée dans le but de conserver un souvenir.
Tout d'abord, le format 16 mm qui a servi pour ce film fut lancé en 1923 par Kodak avec pour objectif de proposer un format et un matériel moins onéreux et plus pratique pour le consommateur souhaitant réaliser du cinéma amateur[3]. Par la suite, ce format s'infiltra dans le cinéma professionnel dans les décénnies suivant la Deuxième Guerre mondiale[4]. Dans les années 1950, Kodak règne alors sans partage dans le milieu du cinéma amateur avec le 8 mm et le 16 mm, et ce, depuis les années 1920[5]. Par ailleurs, comme le rappelle Dominique Bluher dans son livre Le court-métrage français de 1945 à 1968 : De l'âge d'or aux contrebandiers, le CNC considérait le format 16 mm comme amateur jusqu'en 1968.Lieux ou monuments
- ↑ En tant que partie d'une production amateur, cette séquence n'a pas reçu de titre de son réalisateur. Le titre affiché sur cette fiche a été librement forgé par son auteur dans le but de refléter au mieux son contenu.
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- ↑ https://cinememoire.net/index.php/numerisation-de-films/les-formats-de-films/le-16-mm
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