Fischfang am Rhein (LFS00689) : Différence entre versions
(Page créée avec « {{FicheSequence |titreCree=Non |titre=Fischfang am Rhein |idSupport=LFS00689 |dateDebut=1938 |institution_dorigine=Haus des Dokumentarfilms |coloration=Noir_et_blanc |son=... ») |
|||
(11 révisions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 4 : | Ligne 4 : | ||
|idSupport=LFS00689 | |idSupport=LFS00689 | ||
|dateDebut=1938 | |dateDebut=1938 | ||
+ | |video=LFS_000689_Fischfang_Rhein | ||
|institution_dorigine=Haus des Dokumentarfilms | |institution_dorigine=Haus des Dokumentarfilms | ||
|coloration=Noir_et_blanc | |coloration=Noir_et_blanc | ||
Ligne 11 : | Ligne 12 : | ||
|genre=Documentaire | |genre=Documentaire | ||
|format_original=16 mm | |format_original=16 mm | ||
+ | |droits=LFS | ||
+ | |Etat_redaction=Non | ||
+ | |Etat_publication=Non | ||
+ | |apercu=LFS00689_Fischfang.jpg | ||
+ | |Resume_de=Historisches Fischen am Rhein mit Daubelnetz und Langgarn. | ||
+ | |Resume_en=Fishing at the Rhine River traditional style. | ||
+ | |Description_de=ZT: Die germanischen Nachfahren fischen im gleichen Rhein... / | ||
+ | Fischer spannen ein Netz. / | ||
+ | ZT: Die Fischerei ist ein uraltes Gewerbe. / | ||
+ | Netz wird im Fluss versenkt. | ||
+ | ZT: Auf dem Altrhein wird "gedaubelt". / | ||
+ | Netz wird hochgezogen, ein einzelner Fisch zappelt im Netz, Netz wird mehrmals hochgezogen, meistens ist es leer. | ||
+ | TC: 10:06:43 | ||
+ | ZT: Bei niederem Wasserstand wird mit dem Langgarn gefischt. / | ||
+ | Fischer staken im Boot auf einem Nebenarm des Rheins, werfen langes Netz rings um den See aus. Die Fischer stellen sich ins knietiefe Wasser und ziehen das Netz zusammen. | ||
+ | TC: 10:12:03 | ||
+ | ZT: Wenn es ordentlich zappelt... / | ||
+ | Zappelnde Fische im Netz, werden von Hand aus dem Netz geholt. | ||
+ | ZT: freut sich der Fischer. / | ||
+ | Fische werden von Hand aus dem Netz geholt (nah). | ||
+ | |Contexte_et_analyse_fr=Le Rhin était considéré jusqu’au XXe siècle comme le plus grand et le plus important fleuve à saumon d’Europe. Le saumon frayait dans ses affluents et était si répandu qu’il était considéré comme la nourriture des pauvres. Dans l’ensemble, le Rhin comptait d’importants volumes de poisson et un nombre conséquent de pêcheurs professionnels qui pouvaient s’appuyer des techniques traditionnelles remontant parfois jusqu’au haut Moyen Âge. Parmi les poissons typiques du fleuve, citons l’anguille, le barbeau, la brème, le chevesne, la perche, le carassin, la carpe, la grémille, le saumon, le nase, l’aspe, le gardon, le rotengle, la tanche, le spirlin, l’ablette, le poisson-chat ou encore le sandre. Le film montre la pêche traditionnelle au filet et les intertitres font directement référence aux méthodes ancestrales utilisées encore dans le Rhin par les descendants « germaniques ». Ainsi, le carrelet, un filet de levage carré, est abaissé depuis une embarcation jusqu’au fond de la rivière, puis remonté après un certain temps, les poissons circulant au-dessus du filet se retrouvant alors pris au piège. La pêche à la senne se fait au moyen d’un filet de 50 mètres de long qui peut être utilisé sur de grandes zones, comme le montre le film dans un lac artificiel. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | '''Les métamorphoses du Rhin''' | ||
+ | |||
+ | Le congrès de Vienne de 1815 vise à réorganiser l’Europe. Une Commission centrale pour la navigation sur le Rhin est mise en place et le fleuve est placé sous administration internationale, au titre de bien collectif nourrissant toutes ses populations riveraines. Cette internationalisation jette les bases d’un projet d’envergure : la correction du Rhin supérieur, imaginée par Johann Tulla dès 1809 et concrétisée à partir de 1817. Dans un ouvrage publié en 1825, cet ingénieur civil décrit les cours d’eau comme des ennemis qui doivent être maîtrisés et domestiqués. Il calcule très exactement le coût d’un tel projet. Au début du XXe siècle, l’objectif est de rendre le Rhin navigable au-delà de Mannheim, jusqu’à Bâle. Après la Première Guerre mondiale commence la construction du Grand canal d’Alsace (1921-1959), qui détourne un grand volume d’eau du Rhin, mais deviendra important pour le trafic fluvial vers Bâle. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | '''Changement des conditions de vie des poissons''' | ||
+ | |||
+ | Ces interventions conduisent à un bouleversement de l’habitat des poissons et à une perte de biodiversité. Au total, le Rhin supérieur se trouve raccourci de 81 kilomètres entre Bâle et Bingen, perd 8 % de ses biotopes et plus de 2 000 îles. Les barrages et écluses nouvellement construits constituent des obstacles supplémentaires à la migration des poissons. Ces derniers ne peuvent plus circuler de leurs zones de frai jusqu’à la mer, conformément à leur cycle de vie. Outre la surpêche, les conditions de vie de nombreuses espèces de poissons se détériorent du fait de la pollution et des rejets d’eaux industrielles mal traitées dans la première moitié du XXe siècle. En cause : l’implantation de sites industriels prospères le long du fleuve qui se servent du Rhin pour évacuer leurs eaux usées. Au début du XXe siècle, on parle sans ambages de « tronçons sacrifiés » où la pollution doit être autorisée au profit de l’industrie, notamment pharmaceutique et chimique. Dans les années 1960, la qualité de l’eau s’est tellement dégradée que c’est le Rhin tout entier qui fait figure de « tronçon sacrifié ». Le fleuve sert en outre à refroidir les centrales nucléaires de la vallée du Rhin, ce qui contribue également à une augmentation des températures moyennes. En 1986, un incendie se déclare dans une usine chimique du groupe Sandoz à Bâle. L’excédent d’eau utilisé pour éteindre les flammes se déverse dans le Rhin et entraîne une mort massive de poissons. De manière générale, seules les espèces capables de s’accommoder d’une eau saumâtre et résistantes aux sels, aux produits chimiques et à l’augmentation de la chaleur de l’eau présentent de bonnes chances de survie. C’est ainsi que tous les saumons ont disparu du Rhin et de ses affluents au milieu du XXe siècle. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | '''Réintroduction du saumon''' | ||
+ | |||
+ | En 1987, la Commission internationale pour la protection du Rhin (CICR) adopte le projet « Saumon 2000 », visant à réimplanter le saumon dans les cours d’eau allemandes. L’amélioration substantielle de la qualité de l’eau du fleuve est à mettre à son actif. Les premières mesures de renaturation, telles que l’élimination des obstacles à la migration, sont alors prises. L’objectif du projet suivant, « Saumon 2020 », est de permettre aux populations de saumon de se maintenir dans le Rhin. Aujourd’hui, le saumon est à nouveau présent localement dans le fleuve et certains de ces affluents. Mais il faudra encore des décennies pour que les populations de saumons se reproduisent par elles-mêmes. À l’heure actuelle, des centaines de milliers de jeunes saumons sont relâchés chaque année, dont une faible proportion seulement se reproduit. En 2011, les saumons et les frayères refont leur apparition dans les rivières Kinzig, Alb et Murg du Bade-Wurtemberg. Le Rhin compte actuellement 36 espèces de poissons différentes, dont 25 sont considérées comme des espèces locales. Les 11 autres sont des espèces atypiques, étrangères à la région, qui ont été relâchées là et s’y reproduisent, pour certaines – par exemple le poisson-chat, qui se multiplie très rapidement. Pour pouvoir pêcher aujourd’hui dans le Rhin allemand, il faut deux documents importants : un permis de pêche délivré par la commune ou l’autorité de pêche locale, moyennant la réussite à l’examen de pêche national, mais aussi une autorisation de pêcher dans le tronçon fluvial concerné. | ||
+ | |||
+ | Kay Hoffmann | ||
+ | |Contexte_et_analyse_de=Der Rhein galt bis in das 20. Jahrhundert als wichtigster und größter Lachsfluss Europas. Der Lachs laichte in den Zuflüssen des Rheins, und war so verbreitet, dass er als Essen der armen Leute galt. Überhaupt gab es große Fischvorkommen im Rhein und entsprechend viele Berufsfischer, die sich auf Traditionen bis zurück ins frühe Mittelalter berufen konnten. Zu den typischen im Rhein heimischen Fischen zählen Aal, Barbe, Brassen, Döbel, Flussbarsch, Karausche, Karpfen, Kaulbarsch, Lachs, Nase, Rapfen, Rotauge, Rotfeder, Schleie, Schneider, Ukelei, Wels und Zander. Der Film zeigt die traditionelle Fischerei mit Netzen, und in den Zwischentiteln bezeichnet er dies als alte Tradition, die die ‚germanischen‘ Nachfahren bis heute im Rhein praktizieren. Das Hebenetz, auch Daubel genannt, ist ein Fischernetz, das von einem Boot zum Fang auf den Flussgrund abgesenkt und nach einiger Zeit wieder aufgehoben wird, wobei die gerade über dem Netz befindlichen Fische im Netzsack gefangen werden. Das Langgarn ist ein rund 50 Meter langes Netz, mit dem man weite Gebiete abfischen kann, wie es im Film in einem Baggersee gezeigt wird. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | '''Veränderungen des Rheins''' | ||
+ | |||
+ | Der Wiener Kongress 1815 hatte die Neuordnung Europas zum Ziel. Es wurde eine Rheinkommission eingesetzt und der Rhein unter internationale Verwaltung gestellt, da er ein kollektives Gut sei, das alle Anrainer ernähre. Diese Internationalisierung schaffte die Grundlage für ein Großprojekt wie die Rheinbegradigung, die der Bauingenieur Johann Tulla ab 1809 plante und ab 1817 vorantrieb. Sein Buch von 1825 sieht Flüsse als Feinde, die gebändigt und gezähmt werden müssen, und er kalkuliert sehr genau die Kosten eines solchen Projektes. Anfang der 20. Jahrhunderts war es Ziel, den Rhein bis Basel schiffbar zu machen und nicht nur bis Mannheim. Nach dem Ersten Weltkrieg wurde mit dem Bau des Grand Canal d’Alsace (1921-1959) begonnen, der viel Wasser aus dem Rhein ableitete, aber für den Schiffsverkehr nach Basel wichtig wurde. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | '''Veränderte Lebensbedingungen für Fische''' | ||
+ | |||
+ | Durch diese Eingriffe wurde der Lebensraum der Fische fundamental verändert und die Artenvielfalt ging verloren. Insgesamt wurde der Oberrhein zwischen Basel und Bingen um 81 Kilometer verkürzt, und es gingen 8 % der Lebensräume und über 2.000 Inseln verloren. Neu gebaute Staustufen und Schleusen bedeuteten zusätzliche Hindernisse für die Fischwanderung. Sie machten es unmöglich, dass die Fische von ihren Laichgebieten bis zum Meer zogen, wie es ihrem Lebenszyklus eigentlich entspricht. Neben der Überfischung verschlechterten sich in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts die Lebensbedingungen für zahlreiche Fischarten durch Umweltverschmutzung durch prosperierende Industrieansiedlung entlang des Flusses. Sie nutzten den Rhein für die Entsorgung industrieller Abwässer. Man sprach Anfang des 20. Jahrhunderts sehr deutlich von ‚geopferten Abschnitten‘, bei denen die Umweltverschmutzung zugunsten vor allem der Pharma- und Chemieindustrie erlaubt sein sollte. In den 1960er Jahren war die Wasserqualität so schlecht, dass der gesamte Rhein als ‚geopferter Abschnitt‘ angesehen werden konnte. Die Nutzung des Rheins als Kühlwasser der Kernkraftwerke im Rheintal führte ebenfalls zu einer Erhöhung der durchschnittlichen Temperaturen. 1986 gab es einen Brand im Chemiekonzern Sandoz in Basel. Das giftige Löschwasser floss in den Rhein und führte zu einem Massensterben von Fischen. Generell hatten die Fischarten die besten Chancen, die sich mit dem Brackwasser arrangieren konnten und die resistent waren gegen Salze, Chemikalien und zunehmende Erwärmung des Wassers. So verschwanden bis zur Mitte des 20. Jahrhunderts alle Lachse aus dem Rhein und seinen Zuläufen. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | '''Wiederansiedlung des Lachses''' | ||
+ | |||
+ | 1987 wurde von der „Internationalen Kommission zum Schutz des Rheins“ (IKSR) das „Lachs-2000-Projekt“ beschlossen, welches den Lachs in deutschen Flüssen wieder heimisch machen sollte. Ein Erfolg war, dass die Wasserqualität des Flusses stark verbessert werden konnte. Es wurden erste Maßnahmen zur Renaturierung wie die Entfernung von Wanderhindernissen eingeleitet. Das Ziel des Nachfolge-Projekts „Lachs 2020“ sind Lachspopulationen, die sich im Rhein selbst erhalten können. Der Lachs ist heute wieder vereinzelt im Rhein und seinen Zuläufen anzutreffen. Es wird aber noch Jahrzehnte dauern, bis es wieder selber reproduzierende Lachspopulationen gibt. Im Moment werden jährlich hunderttausende Junglachse ausgesetzt, wovon nur ein Bruchteil wiederkehrt. In den baden-württembergischen Flüssen Kinzig, Alb und Murg fand man 2011 wieder Lachse sowie Laichplätze. Momentan gibt es im Rhein 36 verschiedene Fischarten, von denen 25 für den Rhein als heimische Fische angesehen werden. 11 sind untypische, gebietsfremde Arten, die vor allem durch Aussetzen in den Rhein gelangt sind und sich hier zum Teil fortpflanzen. Der Wels ist so ein Beispiel, er vermehrt sich sehr stark. Um heute am Rhein angeln zu dürfen, braucht man zwei wichtige Dokumente: einen Fischereischein, der von den Gemeinden oder der unteren Fischereibehörde ausgestellt wird und eine vorher abgelegte staatliche Fischerprüfung. Zusätzlich benötigt man einen Fischereierlaubnisschein für den jeweiligen Rhein-Gewässerabschnitt. | ||
+ | |||
+ | Kay Hoffmann | ||
+ | |Contexte_et_analyse_en=The Rhine was considered to be the most important and largest salmon river in Europe until the 20th century. The salmon spawned in the tributaries of the Rhine, and was so common that it was considered the food of the poor people. In general, there were large fish stocks in the Rhine and correspondingly many professional fishermen who could call on traditions back to the early Middle Ages. Typical fish native to the Rhine include eel, barbel, bream, chub, perch, crucian carp, carp, ruffe, salmon, nose, asp, roach, rudd, tench, tail, bleak, catfish and zander. The film shows the traditional fishing with nets, and in the subtitles he refers to this as an old tradition that the 'Germanic' descendants still practice in the Rhine. The lifting net, also called Daubel, is a fishing net, which is lowered by a boat to catch on the river bottom and lifted after some time, whereby the fish just over the net are caught in the net bag. The long yarn is a 50-meter-long net that can be used to fish wide areas, as shown in the film in a quarry pond. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | '''Changes in the Rhine''' | ||
+ | |||
+ | The Congress of Vienna in 1815 had the goal of reorganizing Europe. A Rhine Commission was set up and the Rhine placed under international administration, as it was a collective good, which nourished all residents. This internationalization created the basis for a major project such as the straightening of the Rhine, which was planned by the civil engineer Johann Tulla from 1809 and from 1817 propelled. His book of 1825 sees rivers as enemies that must be tamed and he very accurately calculates the cost of such a project. At the beginning of the 20th century, the goal was to make the Rhine navigable to Basel and not only to Mannheim. After the First World War, the construction of the Grand Canal d'Alsace (1921-1959) began, which derived much water from the Rhine, but was important for shipping to Basel. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | '''Changed living conditions for fish''' | ||
+ | |||
+ | These interventions fundamentally changed the habitat of the fish and biodiversity was lost. Overall, the Upper Rhine between Basel and Bingen was shortened by 81 kilometers, and it lost 8% of the habitats and over 2,000 islands. New built barrages and locks meant additional obstacles to fish migration. They made it impossible for the fish to migrate from their spawning grounds to the sea, as is their life cycle. In addition to overfishing, the living conditions for many fish species in the first half of the 20th century deteriorated due to pollution from prosperous industrial settlements along the river. They used the Rhine for the disposal of industrial wastewater. At the beginning of the 20th century, one spoke very clearly of "sacrificed sections", which should be allowed to pollute, especially in the pharmaceutical and chemical industries. In the 1960s, the quality of the water was so bad that the entire Rhine could be regarded as a 'sacrificed section'. The use of the Rhine as cooling water of the nuclear power plants in the Rhine Valley also led to an increase in average temperatures. In 1986 there was a fire in the chemical group Sandoz in Basel. The toxic extinguishing water flowed into the Rhine and led to a mass extinction of fish. In general, fish species had the best chance of dealing with brackish water and were resistant to salts, chemicals and increasing warming of the water. So all salmon disappeared from the Rhine and its tributaries until the middle of the 20th century. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | '''Resettlement of salmon''' | ||
+ | |||
+ | In 1987, the "International Commission for the Protection of the Rhine" (ICPR) adopted the "Salmon 2000 Project", which was intended to make salmon native to German rivers again. One success was that the water quality of the river could be greatly improved. The first restoration measures, such as the removal of hiking obstacles, were initiated. The goal of the successor project "Salmon 2020" are salmon populations that can be preserved in the Rhine itself. The salmon is again occasionally found in the Rhine and its inlets. But it will take decades before there are even self-reproducing salmon populations. At the moment, hundreds of thousands of young salmon are exposed annually, of which only a fraction returns. Salmon and spawning grounds were found again in 2011 in the Baden-Württemberg rivers Kinzig, Alb and Murg. There are currently 36 different fish species in the Rhine, of which 25 are considered native fish for the Rhine. 11 are atypical, alien species that have come mainly by exposure to the Rhine and reproduce here in part. The catfish is such an example, it proliferates very strong. In order to fish on the Rhine today, you need two important documents: a fishing license issued by the municipalities or the lower fisheries authority and a previously filed state fishery examination. In addition, you need a fishing license for the respective Rhine waters section. | ||
+ | |||
+ | Kay Hoffmann | ||
+ | |Bibliographie=CIOC Mark, Der geopferte Rhein. In: http://www.bpb.de/geschichte/zeitgeschichte/geschichte-im-fluss/142042/der-geopferte-rhein | ||
+ | MERTENS Marion, KÜRY Daniel, Historische Lachsfangmethoden am Hochrhein und Oberrhein. In: Mitteilungen der Naturforschenden Gesellschaften bei Basel, 14/2013, S. 21-38. | ||
+ | WIKIPEDIA: https://de.wikipedia.org/wiki/Rheinbegradigung | ||
+ | TULLA Johann Gottfried, Über die Rektifikation des Rheins, von seinem Austritt aus der Schweiz bis zu seinem Eintritt in das Großherzogthum Hessen, C.F.Müller, Karlsruhe, 1825 | ||
}} | }} |
Version actuelle datée du 18 mars 2021 à 11:22
Résumé
Description
ZT: Die germanischen Nachfahren fischen im gleichen Rhein... /
Fischer spannen ein Netz. /
ZT: Die Fischerei ist ein uraltes Gewerbe. /
Netz wird im Fluss versenkt.
ZT: Auf dem Altrhein wird "gedaubelt". /
Netz wird hochgezogen, ein einzelner Fisch zappelt im Netz, Netz wird mehrmals hochgezogen, meistens ist es leer.
TC: 10:06:43
ZT: Bei niederem Wasserstand wird mit dem Langgarn gefischt. /
Fischer staken im Boot auf einem Nebenarm des Rheins, werfen langes Netz rings um den See aus. Die Fischer stellen sich ins knietiefe Wasser und ziehen das Netz zusammen.
TC: 10:12:03
ZT: Wenn es ordentlich zappelt... /
Zappelnde Fische im Netz, werden von Hand aus dem Netz geholt.
ZT: freut sich der Fischer. /
Fische werden von Hand aus dem Netz geholt (nah).
Contexte et analyse
Le Rhin était considéré jusqu’au XXe siècle comme le plus grand et le plus important fleuve à saumon d’Europe. Le saumon frayait dans ses affluents et était si répandu qu’il était considéré comme la nourriture des pauvres. Dans l’ensemble, le Rhin comptait d’importants volumes de poisson et un nombre conséquent de pêcheurs professionnels qui pouvaient s’appuyer des techniques traditionnelles remontant parfois jusqu’au haut Moyen Âge. Parmi les poissons typiques du fleuve, citons l’anguille, le barbeau, la brème, le chevesne, la perche, le carassin, la carpe, la grémille, le saumon, le nase, l’aspe, le gardon, le rotengle, la tanche, le spirlin, l’ablette, le poisson-chat ou encore le sandre. Le film montre la pêche traditionnelle au filet et les intertitres font directement référence aux méthodes ancestrales utilisées encore dans le Rhin par les descendants « germaniques ». Ainsi, le carrelet, un filet de levage carré, est abaissé depuis une embarcation jusqu’au fond de la rivière, puis remonté après un certain temps, les poissons circulant au-dessus du filet se retrouvant alors pris au piège. La pêche à la senne se fait au moyen d’un filet de 50 mètres de long qui peut être utilisé sur de grandes zones, comme le montre le film dans un lac artificiel.
Les métamorphoses du Rhin
Le congrès de Vienne de 1815 vise à réorganiser l’Europe. Une Commission centrale pour la navigation sur le Rhin est mise en place et le fleuve est placé sous administration internationale, au titre de bien collectif nourrissant toutes ses populations riveraines. Cette internationalisation jette les bases d’un projet d’envergure : la correction du Rhin supérieur, imaginée par Johann Tulla dès 1809 et concrétisée à partir de 1817. Dans un ouvrage publié en 1825, cet ingénieur civil décrit les cours d’eau comme des ennemis qui doivent être maîtrisés et domestiqués. Il calcule très exactement le coût d’un tel projet. Au début du XXe siècle, l’objectif est de rendre le Rhin navigable au-delà de Mannheim, jusqu’à Bâle. Après la Première Guerre mondiale commence la construction du Grand canal d’Alsace (1921-1959), qui détourne un grand volume d’eau du Rhin, mais deviendra important pour le trafic fluvial vers Bâle.
Changement des conditions de vie des poissons
Ces interventions conduisent à un bouleversement de l’habitat des poissons et à une perte de biodiversité. Au total, le Rhin supérieur se trouve raccourci de 81 kilomètres entre Bâle et Bingen, perd 8 % de ses biotopes et plus de 2 000 îles. Les barrages et écluses nouvellement construits constituent des obstacles supplémentaires à la migration des poissons. Ces derniers ne peuvent plus circuler de leurs zones de frai jusqu’à la mer, conformément à leur cycle de vie. Outre la surpêche, les conditions de vie de nombreuses espèces de poissons se détériorent du fait de la pollution et des rejets d’eaux industrielles mal traitées dans la première moitié du XXe siècle. En cause : l’implantation de sites industriels prospères le long du fleuve qui se servent du Rhin pour évacuer leurs eaux usées. Au début du XXe siècle, on parle sans ambages de « tronçons sacrifiés » où la pollution doit être autorisée au profit de l’industrie, notamment pharmaceutique et chimique. Dans les années 1960, la qualité de l’eau s’est tellement dégradée que c’est le Rhin tout entier qui fait figure de « tronçon sacrifié ». Le fleuve sert en outre à refroidir les centrales nucléaires de la vallée du Rhin, ce qui contribue également à une augmentation des températures moyennes. En 1986, un incendie se déclare dans une usine chimique du groupe Sandoz à Bâle. L’excédent d’eau utilisé pour éteindre les flammes se déverse dans le Rhin et entraîne une mort massive de poissons. De manière générale, seules les espèces capables de s’accommoder d’une eau saumâtre et résistantes aux sels, aux produits chimiques et à l’augmentation de la chaleur de l’eau présentent de bonnes chances de survie. C’est ainsi que tous les saumons ont disparu du Rhin et de ses affluents au milieu du XXe siècle.
Réintroduction du saumon
En 1987, la Commission internationale pour la protection du Rhin (CICR) adopte le projet « Saumon 2000 », visant à réimplanter le saumon dans les cours d’eau allemandes. L’amélioration substantielle de la qualité de l’eau du fleuve est à mettre à son actif. Les premières mesures de renaturation, telles que l’élimination des obstacles à la migration, sont alors prises. L’objectif du projet suivant, « Saumon 2020 », est de permettre aux populations de saumon de se maintenir dans le Rhin. Aujourd’hui, le saumon est à nouveau présent localement dans le fleuve et certains de ces affluents. Mais il faudra encore des décennies pour que les populations de saumons se reproduisent par elles-mêmes. À l’heure actuelle, des centaines de milliers de jeunes saumons sont relâchés chaque année, dont une faible proportion seulement se reproduit. En 2011, les saumons et les frayères refont leur apparition dans les rivières Kinzig, Alb et Murg du Bade-Wurtemberg. Le Rhin compte actuellement 36 espèces de poissons différentes, dont 25 sont considérées comme des espèces locales. Les 11 autres sont des espèces atypiques, étrangères à la région, qui ont été relâchées là et s’y reproduisent, pour certaines – par exemple le poisson-chat, qui se multiplie très rapidement. Pour pouvoir pêcher aujourd’hui dans le Rhin allemand, il faut deux documents importants : un permis de pêche délivré par la commune ou l’autorité de pêche locale, moyennant la réussite à l’examen de pêche national, mais aussi une autorisation de pêcher dans le tronçon fluvial concerné.
Kay HoffmannBibliographie
CIOC Mark, Der geopferte Rhein. In: http://www.bpb.de/geschichte/zeitgeschichte/geschichte-im-fluss/142042/der-geopferte-rhein
MERTENS Marion, KÜRY Daniel, Historische Lachsfangmethoden am Hochrhein und Oberrhein. In: Mitteilungen der Naturforschenden Gesellschaften bei Basel, 14/2013, S. 21-38.
WIKIPEDIA: https://de.wikipedia.org/wiki/Rheinbegradigung
- ↑ Cette fiche est en cours de rédaction. À ce titre elle peut être inachevée et contenir des erreurs.