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Au centre de l’image, un beau fauteuil et à droite la troisième petite-fille de la famille bras pendus au fauteuil, sourit en caressant un petit jouet, un ours (qui semble pouvoir tenir dans les paumes de deux mains réunies). Le gros plan suivant montre de face ce petit ours qui d’abord ne bouge pas puis est filmé d’un peu plus loin. L’ours marche et regarde le spectateur, semblant venir vers nous. La petite fille a ensuite l’ours entre ses mains, le montre au spectateur. On voit le mécanisme qui anime le jouet, une petite clef semble devoir être tournée pour le faire bouger. Un autre plan resserré sur l’ours où il marche plus vite et où il danse. Il est cette fois-ci assis sur ses pattes arrière pour pouvoir danser. La cousine germaine de la maman tient l’enfant sur ses genoux, lui expliquant quelque chose. C’est elle qui lui a offert le petit ours. À l’arrière-plan passe rapidement une seconde petite fille (la deuxième de la famille). Toutes trois regardent l’ours qui marche sur la table. Plusieurs plans se succèdent où elles regardent l’ours. Cette dame tient un bout de pain qu’elle essaie de donner à l’ours, puis le donne à l’enfant qui tente à son tour de le nourrir. Un autre plan serré sur l’ours qui marche sur la table. Un plan serré sur la petite fille attentive aux pas de l’ours. Plan serré sur la cousine, attentive elle aussi. Elle se tourne à droite et parle à une personne hors champ. Nouveau plan où la petite fille est tournée vers la droite et essaie toujours de nourrir l’ours avec son pain. Elle se mouche dans son bavoir et continue de jouer. Nouveau plan, la petite fille est tournée vers la droite et lit un grand livre assise en tailleur. Elle a l’air de réciter ce qu’elle lit. Nouveau plan où la deuxième enfant de la famille, de dos et face au fauteuil, joue avec des morceaux de papiers. La caméra change de plan et on la voit de face, regardant le spectateur, semblant un peu surprise de la camera fixée sur elle. Elle joue ensuite avec un petit pot puis une poupée masculine. Enfin, l’aînée, assise dans le fauteuil tourné vers la droite, lit un livre. La caméra se rapproche et la filme de face, puis se déplace sur le côté nous montrant qu’il s’agit d’une partition de musique. | Au centre de l’image, un beau fauteuil et à droite la troisième petite-fille de la famille bras pendus au fauteuil, sourit en caressant un petit jouet, un ours (qui semble pouvoir tenir dans les paumes de deux mains réunies). Le gros plan suivant montre de face ce petit ours qui d’abord ne bouge pas puis est filmé d’un peu plus loin. L’ours marche et regarde le spectateur, semblant venir vers nous. La petite fille a ensuite l’ours entre ses mains, le montre au spectateur. On voit le mécanisme qui anime le jouet, une petite clef semble devoir être tournée pour le faire bouger. Un autre plan resserré sur l’ours où il marche plus vite et où il danse. Il est cette fois-ci assis sur ses pattes arrière pour pouvoir danser. La cousine germaine de la maman tient l’enfant sur ses genoux, lui expliquant quelque chose. C’est elle qui lui a offert le petit ours. À l’arrière-plan passe rapidement une seconde petite fille (la deuxième de la famille). Toutes trois regardent l’ours qui marche sur la table. Plusieurs plans se succèdent où elles regardent l’ours. Cette dame tient un bout de pain qu’elle essaie de donner à l’ours, puis le donne à l’enfant qui tente à son tour de le nourrir. Un autre plan serré sur l’ours qui marche sur la table. Un plan serré sur la petite fille attentive aux pas de l’ours. Plan serré sur la cousine, attentive elle aussi. Elle se tourne à droite et parle à une personne hors champ. Nouveau plan où la petite fille est tournée vers la droite et essaie toujours de nourrir l’ours avec son pain. Elle se mouche dans son bavoir et continue de jouer. Nouveau plan, la petite fille est tournée vers la droite et lit un grand livre assise en tailleur. Elle a l’air de réciter ce qu’elle lit. Nouveau plan où la deuxième enfant de la famille, de dos et face au fauteuil, joue avec des morceaux de papiers. La caméra change de plan et on la voit de face, regardant le spectateur, semblant un peu surprise de la camera fixée sur elle. Elle joue ensuite avec un petit pot puis une poupée masculine. Enfin, l’aînée, assise dans le fauteuil tourné vers la droite, lit un livre. La caméra se rapproche et la filme de face, puis se déplace sur le côté nous montrant qu’il s’agit d’une partition de musique. | ||
− | |Contexte_et_analyse_fr=''Histoire d’une famille d’après-guerre | + | |Contexte_et_analyse_fr='''''Histoire d’une famille d’après-guerre |
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[[Fichier:Jean Amet 1991.jpg|vignette|Jean Amet avec son caméscope en 1991]] | [[Fichier:Jean Amet 1991.jpg|vignette|Jean Amet avec son caméscope en 1991]] | ||
Né en 1918 Jean Amet, ainsi que sa famille, ont subi de plein fouet l’occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale : son village de « La Bresse », aujourd’hui station de sports d’hiver fréquentée, a été complètement endeuillé par l’assassinat des maquisards puis détruit par représailles. Les Vosges ont été martyrisées pendant le conflit car elles étaient un lieu de résistance forte. | Né en 1918 Jean Amet, ainsi que sa famille, ont subi de plein fouet l’occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale : son village de « La Bresse », aujourd’hui station de sports d’hiver fréquentée, a été complètement endeuillé par l’assassinat des maquisards puis détruit par représailles. Les Vosges ont été martyrisées pendant le conflit car elles étaient un lieu de résistance forte. | ||
− | Journaliste, intellectuel de formation littéraire, il rejoint sa femme dans les Vosges en 1945 après un temps d’expérience au « Journal parlé » de la Radio Nationale à Paris, et devient un acteur remarqué du quotidien régional ''La Liberté de l’Est''. Il y fera toute sa carrière. À Épinal comme sur l’ensemble du territoire, l’après-guerre est une période heureuse : la reconstruction, les familles qui grandissent, la vie de quartier amicale et solidaire sont les supports de la confiance en un avenir souriant. Quatre petites filles sont arrivées au foyer, Marie-Christine, Dominique, Irène et Bernadette. | + | Journaliste, intellectuel de formation littéraire, il rejoint sa femme dans les Vosges en 1945 après un temps d’expérience au « Journal parlé » de la Radio Nationale à Paris, et devient un acteur remarqué du quotidien régional ''La Liberté de l’Est''<ref> C’était un quotidien régional réputé dans l’après-guerre et qui a été racheté par l’Est Républicain en 1999. </ref>. Il y fera toute sa carrière. À Épinal comme sur l’ensemble du territoire, l’après-guerre est une période heureuse : la reconstruction, les familles qui grandissent, la vie de quartier amicale et solidaire sont les supports de la confiance en un avenir souriant. Quatre petites filles sont arrivées au foyer, Marie-Christine, Dominique, Irène et Bernadette. |
Passionné de photographie noir et blanc puis par le développement du cinéma amateur, il centre son intérêt sur les événements familiaux. Les enfants, la mère de famille, la parenté, les amis deviennent les vedettes de nombreuses séquences, de 1950 à 1958. Chacun s’y prête bien volontiers. Les saynètes peuvent être soigneusement préparées selon un script détaillé. D’autres images sont prises à la volée. Parfois un montage astucieux montrera un vélo qui recule, une fumée qui rentre dans le cigare et autre tour de passe-passe… | Passionné de photographie noir et blanc puis par le développement du cinéma amateur, il centre son intérêt sur les événements familiaux. Les enfants, la mère de famille, la parenté, les amis deviennent les vedettes de nombreuses séquences, de 1950 à 1958. Chacun s’y prête bien volontiers. Les saynètes peuvent être soigneusement préparées selon un script détaillé. D’autres images sont prises à la volée. Parfois un montage astucieux montrera un vélo qui recule, une fumée qui rentre dans le cigare et autre tour de passe-passe… | ||
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− | ''Un petit ours en peluche, Casimir | + | '''''Un petit ours en peluche, Casimir |
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[[Fichier:Casimir.jpg|vignette|L’ours Casimir, modèle 1954. Source : https://www.osenat.com/en/lot/86921/8197453?]] | [[Fichier:Casimir.jpg|vignette|L’ours Casimir, modèle 1954. Source : https://www.osenat.com/en/lot/86921/8197453?]] | ||
− | En plus des petites filles de Jean Amet, la vedette de ce film est Casimir, un petit ours en peluche rapporté d’un voyage en Suisse en 1954 à Berne, par Marie-Louise, cousine germaine de la maman.des enfants. Très proche des enfants, elle est toujours à l’initiative de cadeaux d’exception tel ce petit ours animé, automate qui fonctionne avec une clef qui remonte le mécanisme. Casimir est le nom générique de l’ours, et il est un VéBé (Victor | + | En plus des petites filles de Jean Amet, la vedette de ce film est Casimir, un petit ours en peluche rapporté d’un voyage en Suisse en 1954 à Berne, par Marie-Louise, cousine germaine de la maman.des enfants. Très proche des enfants, elle est toujours à l’initiative de cadeaux d’exception tel ce petit ours animé, automate qui fonctionne avec une clef qui remonte le mécanisme. Casimir est le nom générique de l’ours, et il est un VéBé (Victor Bonnet) modèle 1954. Présenté dans une boite en carton peinte, c’est un bel objet. Son museau et ses pattes sont en cuir, la couture sur le ventre est fait main, et sa fourrure est composée de Jersey très souple, fixé seulement par la coque et les yeux. Il marche sur ses quatre pattes, peut s’asseoir et fonctionner sans basculer grâce à son « cul de plomb ». <ref> Toutes ces informations viennent de la propriétaire de l’ours et qui joue avec dans ce film, Irène. </ref> |
− | [[Fichier:Berne.png|vignette|Armoiries de Berne en Suisse]] | + | Aujourd’hui, les jouets comme Casimir sont recherchés car de belle facture et rares. |
− | Cet ours est le symbole du canton suisse de Berne, et il orne les armoiries de la ville. La « Tour de l’Horloge » de Berne, aussi | + | [[Fichier:Berne.png|vignette|Armoiries de Berne en Suisse.]] |
+ | Cet ours est le symbole du canton suisse de Berne, et il orne les armoiries de la ville. La « Tour de l’Horloge » de Berne, aussi connue sous le nom de Zytglogge, recèle une horloge astronomique datant du XVIe siècle. Ses automates s’animent à chaque heure, et parmi les animaux qui en forment la troupe se trouvent six ours. La suite du film que nous présentons ici montre une séquence intitulée « Près des vrais Casimirs », où l’on voit l’Horloge de la Tour et ses automates qui défilent en tournant<ref>Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_et_armoiries_du_canton_de_Berne.</ref>. | ||
Je tiens à remercier Dominique et Irène, les filles de Jean Amet qui ont eu la gentillesse de m’aider à réaliser cette fiche. | Je tiens à remercier Dominique et Irène, les filles de Jean Amet qui ont eu la gentillesse de m’aider à réaliser cette fiche. | ||
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Version actuelle datée du 5 avril 2021 à 09:54
Résumé
Description
Le film est réalisé en 9,5 mm avec une caméra Pathé « Webo A » en 1954. Il s’ouvre sur un panneau
indiquant le titre du film, « Divertissements d’intérieur ». Ce panneau a été fait avec une feuille de Canson où le titre est écrit à la gouache.
Au centre de l’image, un beau fauteuil et à droite la troisième petite-fille de la famille bras pendus au fauteuil, sourit en caressant un petit jouet, un ours (qui semble pouvoir tenir dans les paumes de deux mains réunies). Le gros plan suivant montre de face ce petit ours qui d’abord ne bouge pas puis est filmé d’un peu plus loin. L’ours marche et regarde le spectateur, semblant venir vers nous. La petite fille a ensuite l’ours entre ses mains, le montre au spectateur. On voit le mécanisme qui anime le jouet, une petite clef semble devoir être tournée pour le faire bouger. Un autre plan resserré sur l’ours où il marche plus vite et où il danse. Il est cette fois-ci assis sur ses pattes arrière pour pouvoir danser. La cousine germaine de la maman tient l’enfant sur ses genoux, lui expliquant quelque chose. C’est elle qui lui a offert le petit ours. À l’arrière-plan passe rapidement une seconde petite fille (la deuxième de la famille). Toutes trois regardent l’ours qui marche sur la table. Plusieurs plans se succèdent où elles regardent l’ours. Cette dame tient un bout de pain qu’elle essaie de donner à l’ours, puis le donne à l’enfant qui tente à son tour de le nourrir. Un autre plan serré sur l’ours qui marche sur la table. Un plan serré sur la petite fille attentive aux pas de l’ours. Plan serré sur la cousine, attentive elle aussi. Elle se tourne à droite et parle à une personne hors champ. Nouveau plan où la petite fille est tournée vers la droite et essaie toujours de nourrir l’ours avec son pain. Elle se mouche dans son bavoir et continue de jouer. Nouveau plan, la petite fille est tournée vers la droite et lit un grand livre assise en tailleur. Elle a l’air de réciter ce qu’elle lit. Nouveau plan où la deuxième enfant de la famille, de dos et face au fauteuil, joue avec des morceaux de papiers. La caméra change de plan et on la voit de face, regardant le spectateur, semblant un peu surprise de la camera fixée sur elle. Elle joue ensuite avec un petit pot puis une poupée masculine. Enfin, l’aînée, assise dans le fauteuil tourné vers la droite, lit un livre. La caméra se rapproche et la filme de face, puis se déplace sur le côté nous montrant qu’il s’agit d’une partition de musique.
Contexte et analyse
Histoire d’une famille d’après-guerre
Né en 1918 Jean Amet, ainsi que sa famille, ont subi de plein fouet l’occupation allemande de la Seconde Guerre mondiale : son village de « La Bresse », aujourd’hui station de sports d’hiver fréquentée, a été complètement endeuillé par l’assassinat des maquisards puis détruit par représailles. Les Vosges ont été martyrisées pendant le conflit car elles étaient un lieu de résistance forte.
Journaliste, intellectuel de formation littéraire, il rejoint sa femme dans les Vosges en 1945 après un temps d’expérience au « Journal parlé » de la Radio Nationale à Paris, et devient un acteur remarqué du quotidien régional La Liberté de l’Est[2]. Il y fera toute sa carrière. À Épinal comme sur l’ensemble du territoire, l’après-guerre est une période heureuse : la reconstruction, les familles qui grandissent, la vie de quartier amicale et solidaire sont les supports de la confiance en un avenir souriant. Quatre petites filles sont arrivées au foyer, Marie-Christine, Dominique, Irène et Bernadette.
Passionné de photographie noir et blanc puis par le développement du cinéma amateur, il centre son intérêt sur les événements familiaux. Les enfants, la mère de famille, la parenté, les amis deviennent les vedettes de nombreuses séquences, de 1950 à 1958. Chacun s’y prête bien volontiers. Les saynètes peuvent être soigneusement préparées selon un script détaillé. D’autres images sont prises à la volée. Parfois un montage astucieux montrera un vélo qui recule, une fumée qui rentre dans le cigare et autre tour de passe-passe…
La première caméra Pathé « Webo A » est une conquête familiale enthousiaste, l’écran perlé installé dans la salle de séjour pour les projections du dimanche fait la joie des enfants. Il fut rapidement de règle de visionner les films lors d’événements familiaux. La pellicule était découpée, la continuité rétablie avec colle et petit pinceau sur une machine colleuse (marque française Marguet) adaptée aux perforations du film. Le travail de montage était réalisé dans l’atelier improvisé d’un haut placard largement ouvert et où se trouvait l’étagère-table de travail. Le titre était par exemple et selon les cas, peint à la gouache sur carton ou feuille de papier Canson.
Les images en noir et blanc deviendront désuètes quand l’attrait pour la couleur (arrivée de l’image télévisuelle en couleur, diffusion accrue des comédies musicales américaines…) se propagera. Ainsi, à partir de 1959, Jean Amet se tourne vers la diapositive couleur et suit l’évolution technologique de son temps qui le conduira au caméscope utilisé jusqu’à ses derniers jours en 1993.
Un petit ours en peluche, Casimir
En plus des petites filles de Jean Amet, la vedette de ce film est Casimir, un petit ours en peluche rapporté d’un voyage en Suisse en 1954 à Berne, par Marie-Louise, cousine germaine de la maman.des enfants. Très proche des enfants, elle est toujours à l’initiative de cadeaux d’exception tel ce petit ours animé, automate qui fonctionne avec une clef qui remonte le mécanisme. Casimir est le nom générique de l’ours, et il est un VéBé (Victor Bonnet) modèle 1954. Présenté dans une boite en carton peinte, c’est un bel objet. Son museau et ses pattes sont en cuir, la couture sur le ventre est fait main, et sa fourrure est composée de Jersey très souple, fixé seulement par la coque et les yeux. Il marche sur ses quatre pattes, peut s’asseoir et fonctionner sans basculer grâce à son « cul de plomb ». [3] Aujourd’hui, les jouets comme Casimir sont recherchés car de belle facture et rares.
Cet ours est le symbole du canton suisse de Berne, et il orne les armoiries de la ville. La « Tour de l’Horloge » de Berne, aussi connue sous le nom de Zytglogge, recèle une horloge astronomique datant du XVIe siècle. Ses automates s’animent à chaque heure, et parmi les animaux qui en forment la troupe se trouvent six ours. La suite du film que nous présentons ici montre une séquence intitulée « Près des vrais Casimirs », où l’on voit l’Horloge de la Tour et ses automates qui défilent en tournant[4].
Je tiens à remercier Dominique et Irène, les filles de Jean Amet qui ont eu la gentillesse de m’aider à réaliser cette fiche.Lieux ou monuments
Article rédigé par
Alix Lefort, 04 avril 2021
- ↑ Cette fiche est en cours de rédaction. À ce titre elle peut être inachevée et contenir des erreurs.
- ↑ C’était un quotidien régional réputé dans l’après-guerre et qui a été racheté par l’Est Républicain en 1999.
- ↑ Toutes ces informations viennent de la propriétaire de l’ours et qui joue avec dans ce film, Irène.
- ↑ Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Drapeau_et_armoiries_du_canton_de_Berne.