Corso Sélestat 1980 (0005FI0013) : Différence entre versions
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Fanfare d'enfants à l'arrêt (trompettistes), public en arrière plan derrière les barrières | Fanfare d'enfants à l'arrêt (trompettistes), public en arrière plan derrière les barrières | ||
Tribune avec le public | Tribune avec le public | ||
+ | |Contexte_et_analyse_fr=Au cœur de la plaine d’Alsace, la ville de Sélestat est un carrefour ancien attesté depuis au moins le VIIIe siècle en tant que cité. Ce chef-lieu d’arrondissement est aussi un point de commercialisation du vin depuis le Moyen Âge, et un centre industriel avec la fabrication de meubles et la production d’aluminium et de celluloïd. Les années 1970 entament cependant son recul au profit de Colmar et surtout de Strasbourg. Cependant, le patrimoine architectural médiéval et moderne font de ce bastion de l’humanisme une destination touristique de premier plan. | ||
+ | Le Corso, terme d’origine italienne signifiant rue, est attesté à Sélestat depuis 1927. Par rapport à d’autres carnavals, il est donc de tradition récente et s’inscrit dans l’histoire ouvrière de la région En effet, le premier défilé voit le jour lors du congrès des Jardins Ouvriers d’Alsace où l’on aurait mis en avant l’avantage offert par l’exposition des produits des vergers et du maraîchage. Deux ans plus tard, en 1929, le maire Auguste Bronner donne un nouvel élan à la fête en l’investissant comme événement municipal majeur de l’année. Un ordre presque immuable se met en place : des chars à thème (corporations, entreprises locales, histoire ancienne et récente) séparés par des démonstrations des nombreuses sociétés de musique du territoire. | ||
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+ | '''Un défilé à thème''' | ||
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+ | Depuis 1954, un thème préside à la conception des chars – et pour 1980, il s’agit de l’Europe en fleurs. D’où la présence de chars représentant la France et son coq, la Belgique et l’Atomium de Bruxelles, la Hollande des tulipes et moulins, l’Italie de Christophe Colomb, la Grande-Bretagne et le pont de Londres, l’Espagne et don Quichotte, la Suisse et ses montagnes – mai aussi l’ECU (peut-être le Luxembourg ?) et l’Alsace. | ||
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+ | Les danses | ||
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Version du 15 janvier 2019 à 15:13
Description
Corso fleuri Sélestat 1980
Carriole fleurie à l'arrêt avec attelage de cheval: un homme assis tient les rênes, une dame âgée en costume alsacien assise à ses côtés. La cariole roule. Défilé des chars tirés par des tracteurs filmés depuis le trottoir dans le public -Olympie et les anneaux olympiques suivi de groupe de gens défilant en costume alsacien Chars défilent : -reconstitution d'une maison alsacienne et église (Sélestat?) -Un coq géant -Piano à queue -Représentation d'atomes -Image d'Epinal de la Hollande (moulin + tulipes) -Caravelle -la suisse avec montagne et bouquetin
Défilé de majorettes, cowboys sur chevaux
Un homme en costume (le maire?) embrasse une femme sur un char
Mini majorette
Défilé de fanfares, gros plan sur trompettistes et chef d'orchestre, la foule en arrière plan
Danse folklorique de couple en costume alsacien
Fanfare type troubadour
Costume ancien alsacien?
Fanfare d'enfants à l'arrêt (trompettistes), public en arrière plan derrière les barrières
Tribune avec le public
Contexte et analyse
Au cœur de la plaine d’Alsace, la ville de Sélestat est un carrefour ancien attesté depuis au moins le VIIIe siècle en tant que cité. Ce chef-lieu d’arrondissement est aussi un point de commercialisation du vin depuis le Moyen Âge, et un centre industriel avec la fabrication de meubles et la production d’aluminium et de celluloïd. Les années 1970 entament cependant son recul au profit de Colmar et surtout de Strasbourg. Cependant, le patrimoine architectural médiéval et moderne font de ce bastion de l’humanisme une destination touristique de premier plan.
Le Corso, terme d’origine italienne signifiant rue, est attesté à Sélestat depuis 1927. Par rapport à d’autres carnavals, il est donc de tradition récente et s’inscrit dans l’histoire ouvrière de la région En effet, le premier défilé voit le jour lors du congrès des Jardins Ouvriers d’Alsace où l’on aurait mis en avant l’avantage offert par l’exposition des produits des vergers et du maraîchage. Deux ans plus tard, en 1929, le maire Auguste Bronner donne un nouvel élan à la fête en l’investissant comme événement municipal majeur de l’année. Un ordre presque immuable se met en place : des chars à thème (corporations, entreprises locales, histoire ancienne et récente) séparés par des démonstrations des nombreuses sociétés de musique du territoire.
Un défilé à thème
Depuis 1954, un thème préside à la conception des chars – et pour 1980, il s’agit de l’Europe en fleurs. D’où la présence de chars représentant la France et son coq, la Belgique et l’Atomium de Bruxelles, la Hollande des tulipes et moulins, l’Italie de Christophe Colomb, la Grande-Bretagne et le pont de Londres, l’Espagne et don Quichotte, la Suisse et ses montagnes – mai aussi l’ECU (peut-être le Luxembourg ?) et l’Alsace.
Le folklore à l’honneur
Les danses
Les harmonies municipales