Promenade au Mont Sainte-Odile (0026FN0001) : Différence entre versions
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Charles Spindler, élégant en costume, lavallière et canotier, donne la pièce à un mendiant assis à l’entrée du monastère. Un deuxième mendiant se tient à côté de lui. Sur le plan suivant, il n’y a qu’un seul mendiant, auquel une dame, chapeautée et vêtue d’une robe- manteau claire, fait l’aumône. L’homme met la pièce dans sa poche et la regarde partir. | Charles Spindler, élégant en costume, lavallière et canotier, donne la pièce à un mendiant assis à l’entrée du monastère. Un deuxième mendiant se tient à côté de lui. Sur le plan suivant, il n’y a qu’un seul mendiant, auquel une dame, chapeautée et vêtue d’une robe- manteau claire, fait l’aumône. L’homme met la pièce dans sa poche et la regarde partir. | ||
+ | |Contexte_et_analyse_fr='''Un lieu chargé d'histoire''' | ||
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+ | Sainte-Odile est la patronne de la région, et le Mont Sainte-Odile, dominé par son monastère, est un symbole de l’Alsace. Il a été en particulier un symbole de la résistance alsacienne francophile : Maurice Barrès y séjourna avec le Dr Bucher, âme de la résistance à l’annexion allemande après 1870. Une plaque commémore cet épisode. | ||
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+ | Depuis toujours, le Mont intrigue, et est l’objet de théories très diverses sur son origine. C’est en 1898 que Robert Forrer entreprit la première étude archéologique scientifique du massif du Mont Sainte-Odile, avec en particulier son l’équipe de Cercle de Saint-Léonard : Spindler, Sattler, Fichart, Laugel, Dollinger etc. C’est le début d’une série de campagnes archéologiques qui se déroulent tout au long du XXè. | ||
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+ | Le site a été occupé dès la Préhistoire ; il y eut ensuite une occupation continue : époque romaine, puis mérovingienne, carolingienne, romane et gothique... | ||
+ | Les datations du mur païen sont très variables, allant du VIème siècle avant JC, aux VIIè ou VIIIè siècles après JC, en relation avec l’histoire de Ste Odile, fille du duc d’Alsace Etichon-Adalric. Le sarcophage de Sainte-Odile est indubitablement mérovingien, mais on manque d’autres vestiges archéologiques de cette époque. | ||
+ | Le monastère lui-même fut fondé dans la 2è moitié du VIIè siècle, et sa première abbesse fut Odile, qui mourut selon la tradition le 13 décembre 720. Les bâtiments actuels sont beaucoup plus tardifs. | ||
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+ | '''Un lieu de pèlerinage''' | ||
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+ | Le Mont Sainte-Odile est un lieu de pèlerinage très fréquenté (plus de 150 pèlerinages par an). | ||
+ | |Bibliographie=''Le Mont Sainte-Odile, haut lieu de l’Alsace. Archéologie, histoire, traditions''. Ed Musées de Strasbourg / Conseil général du Bas-Rhin, 2002. | ||
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+ | FISCHER Marie-Thérèse : ''Treize siècles d'histoire au mont Sainte-Odile'', Strasbourg, Editions du Signe, 2006, 527 p | ||
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+ | FISCHER Marie-Thérèse, TOURSEL-HARSTER Dominique, BECK Jean-Pierre, BRONNER Guy : ''Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace'', Strasbourg, La Nuée Bleue, 1995, 663 p. (''Ottrott : Mur des païens sur la montagne sainte-Odile ; Monastère de Sainte Odile ; Abbaye de Sainte-Odile ; Monastère de Sainte-Odile, Chapelle Sainte-Odile, Chapelle de la Croix, Bibliothèque ; Sculptures du cloître ; Chapelle des Larmes ; Chapelle des Anges…'' pp. 315 à 318) | ||
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+ | LE MINOR JM, TROESTLER A., BILLMANN G., ''Le Mont Sainte-Odile'', I.D. L'Édition coll. Découvertes, 2010 | ||
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Version du 20 février 2019 à 09:30
Résumé
Description
Personnes attablées au soleil.
La cour d’entrée du monastère, entre la porte cochère et l’église. C’est un vaste espace ombragé (image sombre). Beaucoup de visiteurs, les uns attablés, les autres longeant la place. On aperçoit en arrière-plan deux hommes marchant en tenant leur vélo.
A l’arrière du monastère, se trouvent plusieurs espaces dominant la plaine. Après une petite place plantée de trois tilleuls très anciens on arrive à une terrasse très ensoleillée ; c’est là que le cinéaste a filmé les promeneurs. En plein soleil, détendus et souriants, ils discutent et grignotent. Il fait chaud, une femme a mis son mouchoir sur la tête pour se protéger du soleil. Les hommes portent des casquettes ou des canotiers. A gauche, Charles Spindler, debout, regarde la scène. Il pose, souriant sous son canotier. En arrière-plan, des visiteurs, accoudés à la barre d’appui limitant la terrasse, oublient de contempler le panorama pour regarder le cinéaste. Des personnes assises sur un muret au soleil, d’autres déambulent ; en arrière-plan, on voit un mur surmonté de colombages (aujourd’hui disparus), et la base de la statue de Sainte-Odile.
Charles Spindler, élégant en costume, lavallière et canotier, donne la pièce à un mendiant assis à l’entrée du monastère. Un deuxième mendiant se tient à côté de lui. Sur le plan suivant, il n’y a qu’un seul mendiant, auquel une dame, chapeautée et vêtue d’une robe- manteau claire, fait l’aumône. L’homme met la pièce dans sa poche et la regarde partir.
Contexte et analyse
Un lieu chargé d'histoire
Un symbole
Sainte-Odile est la patronne de la région, et le Mont Sainte-Odile, dominé par son monastère, est un symbole de l’Alsace. Il a été en particulier un symbole de la résistance alsacienne francophile : Maurice Barrès y séjourna avec le Dr Bucher, âme de la résistance à l’annexion allemande après 1870. Une plaque commémore cet épisode.
Un passé mystérieux
Depuis toujours, le Mont intrigue, et est l’objet de théories très diverses sur son origine. C’est en 1898 que Robert Forrer entreprit la première étude archéologique scientifique du massif du Mont Sainte-Odile, avec en particulier son l’équipe de Cercle de Saint-Léonard : Spindler, Sattler, Fichart, Laugel, Dollinger etc. C’est le début d’une série de campagnes archéologiques qui se déroulent tout au long du XXè.
Une présence humaine ancienne
Le site a été occupé dès la Préhistoire ; il y eut ensuite une occupation continue : époque romaine, puis mérovingienne, carolingienne, romane et gothique... Les datations du mur païen sont très variables, allant du VIème siècle avant JC, aux VIIè ou VIIIè siècles après JC, en relation avec l’histoire de Ste Odile, fille du duc d’Alsace Etichon-Adalric. Le sarcophage de Sainte-Odile est indubitablement mérovingien, mais on manque d’autres vestiges archéologiques de cette époque. Le monastère lui-même fut fondé dans la 2è moitié du VIIè siècle, et sa première abbesse fut Odile, qui mourut selon la tradition le 13 décembre 720. Les bâtiments actuels sont beaucoup plus tardifs.
Un lieu de pèlerinage
Personnages identifiés
Lieux ou monuments
Bibliographie
Le Mont Sainte-Odile, haut lieu de l’Alsace. Archéologie, histoire, traditions. Ed Musées de Strasbourg / Conseil général du Bas-Rhin, 2002.
FISCHER Marie-Thérèse : Treize siècles d'histoire au mont Sainte-Odile, Strasbourg, Editions du Signe, 2006, 527 p
FISCHER Marie-Thérèse, TOURSEL-HARSTER Dominique, BECK Jean-Pierre, BRONNER Guy : Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1995, 663 p. (Ottrott : Mur des païens sur la montagne sainte-Odile ; Monastère de Sainte Odile ; Abbaye de Sainte-Odile ; Monastère de Sainte-Odile, Chapelle Sainte-Odile, Chapelle de la Croix, Bibliothèque ; Sculptures du cloître ; Chapelle des Larmes ; Chapelle des Anges… pp. 315 à 318)
LE MINOR JM, TROESTLER A., BILLMANN G., Le Mont Sainte-Odile, I.D. L'Édition coll. Découvertes, 2010
- ↑ En tant que partie d'une production amateur, cette séquence n'a pas reçu de titre de son réalisateur. Le titre affiché sur cette fiche a été librement forgé par son auteur dans le but de refléter au mieux son contenu.