Panzer Freiburger Wierebahnhof (LFS06317) : Différence entre versions
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|Etat_redaction=Non | |Etat_redaction=Non | ||
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+ | |realisateurs=Unseld, Friedrich | ||
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|thematique=Borders@ War@ Second World War : German occupation - Annexation of Alsace | |thematique=Borders@ War@ Second World War : German occupation - Annexation of Alsace | ||
+ | |Resume_de=Abtransport von Personenkraftwagen und Lastwagen mit dem Zug vom Freiburger Wiehrebahnhof; Panzerkonvoi durch Freiburg und Verladung. | ||
|Resume_en=After sucessful campaign in France in July 1940 German tanks convoy through Freiburg and loading the tanks at Wiehrebahnhof. | |Resume_en=After sucessful campaign in France in July 1940 German tanks convoy through Freiburg and loading the tanks at Wiehrebahnhof. | ||
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|Description_de=Die Panzer gehören zur Gruppe Guderian auf dem Rückmarsch von Frankreich: Am 15. Oktober 1935 wurde Hein Guderian (* 17. Juni 1888, Kulm - † 14. Mai 1954, Schwangau bei Füssen) zum Kommandeur der neu gebildeten 2. Panzer-Division in Würzburg ernannt. Als solcher wurde er am 1. August 1936 zum Generalmajor befördert. Am 1. Februar 1938 wurde er zum Generalleutnant befördert. Als solcher wurde er am 4. Februar 1938 zum General des XVI. Armeekorps ernannt. Am 1. November 1938 wurde er zum General der Panzertruppen befördert. Am 20. November 1938 wurde Guderian zum Chef der schnellen Truppen im Oberkommando des Heeres ernannt. Im Sommer 1939 wurde er zum Kommandierenden General des XIX. Armeekorps ernannt. Als solcher nahm Guderian bei der Heeresgruppe Nord am Polenfeldzug teil. Ihm wurden bereits in den ersten Wochen die Spangen zu seinen Eisernen Kreuzen verliehen. Für die Leistungen seines Korps wurde er am 27. Oktober 1939 mit dem Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes ausgezeichnet. 1940 nahm er dann mit seinem Korps bei der Heeresgruppe A am Frankreichfeldzug teil. In der zweiten Phase des Frankreichfeldzuges wurde sein Panzerkorps zur Gruppe Guderian erweitert. Der von ihm entwickelte Einsatz geschlossener Panzerverbände bewährte sich hier. Am 19. Juli 1940 wurde er zum Generaloberst befördert. Zu Beginn des Russlandfeldzuges führte er dann die Panzergruppe 2 beim Angriff auf Mittelrussland. Mit seiner Panzergruppe trug Guderian wesentlich zu den Siegen bei Kiew, Orel und Brjansk bei. Am 17. Juli 1941 wurde ihm das Eichenlaub zum Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes verliehen. // | |Description_de=Die Panzer gehören zur Gruppe Guderian auf dem Rückmarsch von Frankreich: Am 15. Oktober 1935 wurde Hein Guderian (* 17. Juni 1888, Kulm - † 14. Mai 1954, Schwangau bei Füssen) zum Kommandeur der neu gebildeten 2. Panzer-Division in Würzburg ernannt. Als solcher wurde er am 1. August 1936 zum Generalmajor befördert. Am 1. Februar 1938 wurde er zum Generalleutnant befördert. Als solcher wurde er am 4. Februar 1938 zum General des XVI. Armeekorps ernannt. Am 1. November 1938 wurde er zum General der Panzertruppen befördert. Am 20. November 1938 wurde Guderian zum Chef der schnellen Truppen im Oberkommando des Heeres ernannt. Im Sommer 1939 wurde er zum Kommandierenden General des XIX. Armeekorps ernannt. Als solcher nahm Guderian bei der Heeresgruppe Nord am Polenfeldzug teil. Ihm wurden bereits in den ersten Wochen die Spangen zu seinen Eisernen Kreuzen verliehen. Für die Leistungen seines Korps wurde er am 27. Oktober 1939 mit dem Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes ausgezeichnet. 1940 nahm er dann mit seinem Korps bei der Heeresgruppe A am Frankreichfeldzug teil. In der zweiten Phase des Frankreichfeldzuges wurde sein Panzerkorps zur Gruppe Guderian erweitert. Der von ihm entwickelte Einsatz geschlossener Panzerverbände bewährte sich hier. Am 19. Juli 1940 wurde er zum Generaloberst befördert. Zu Beginn des Russlandfeldzuges führte er dann die Panzergruppe 2 beim Angriff auf Mittelrussland. Mit seiner Panzergruppe trug Guderian wesentlich zu den Siegen bei Kiew, Orel und Brjansk bei. Am 17. Juli 1941 wurde ihm das Eichenlaub zum Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes verliehen. // | ||
− | | | + | |Contexte_et_analyse_fr=[[Fichier:Panzer Ausschnitt Freiburger.jpg|vignette|droite]] Les images se divisent en trois segments. La première partie commence par un train chargé de soldats, de voitures et de camions, défilant devant la caméra à un passage à niveau. Elle est suivie de divers plans montrant des soldats à Fribourg. On aperçoit souvent des enfants et des adolescents curieux. Certains plans sont clairement mis en scène, par exemple lorsqu’un officier conduit une moto pour parader. Dans la deuxième partie, une colonne de véhicules et de chars traverse les rues de Fribourg. Outre les voitures et camions d’époque, on voit des motocyclettes, une moto à side-car et des motos simples, ainsi que divers tanks et automoteurs d’artillerie équipés de canons. |
+ | Enfin, la colonne s’arrête – il règne une atmosphère exubérante. | ||
+ | Les enfants grimpent sur les chars et jouent. Les soldats boivent de l’alcool et s’amusent. À la fin de la deuxième partie, les véhicules sont chargés dans des wagons en partance pour Stuttgart dans la nouvelle gare de Wiehre. La troisième partie montre des scènes de la vie privée des soldats. Une adolescente pose et défile avec un casque en acier. Deux soldats boivent du champagne avec une femme dans un salon. Ce sera une soirée animée. | ||
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+ | Selon un article intitulé « Les hussards noirs blindés à Fribourg » (Freiburger Zeitung, 15 juillet 1940), les chars ont été chargés le dimanche 14 juillet. Le titre fait référence aux uniformes noirs des troupes blindées et à la tentative de replacer celles-ci dans la tradition de la cavalerie montée. On peut aussi voir ici une référence particulière aux « hussards à tête de mort » prussiens, car deux têtes de mort figurent sur l’uniforme du conducteur de tank. L’article fait l’éloge des troupes blindées ; une arme relativement jeune qui a contribué à la « victoire finale ». La force blindée est élevée au statut d’arme prodigieuse. Ceci est confirmé par les victoires rapides sur la Pologne et le succès de la campagne française qui vient de se terminer. En réalité, si les blindés allemands ont joué un rôle majeur dans la victoire, c’est moins dû aux modèles de chars qu’aux tactiques opérationnelles avancées mises en œuvre. L’article mentionne explicitement les acclamations de la population enthousiaste. Les images du film, comme les photos du journal, montrent des enfants qui grimpent joyeusement sur les tanks. En conclusion, l’article indique que les troupes ont laissé derrière elles des jeunes gens heureux, « qui ne rêvent désormais que de devenir un jour de courageux artilleurs de chars ». C’est là que se manifeste l’éducation propre au régime nazi qui entend notamment, à travers les jeunesses hitlériennes, faire de ses garçons des soldats dociles et dévoués. | ||
− | + | '''Identification de la division''' | |
− | + | Les soldats et les véhicules que l’on voit dans le film font partie de la 2e division blindée. Le « G » peint montre qu’ils appartiennent au groupe blindé du général Heinz Guderian. La division peut être identifiée parce que la partie centrale du film montre un canon d’assaut Sturmpanzer I – dans son appellation complète « 15 cm sIG 33 (Sf) auf Panzerkampfwagen I Ausf B ». Seuls 38 de ces chars ont été construits et utilisés dans des compagnies d’infanterie lourde, chaque fois avec deux Sturmpanzer I. Dans la 2e division blindée, il s’agissait de la compagnie d’infanterie lourde 703. De plus, les images montrent un véhicule portant l’inscription « Bismarck », autre indice qui permet de le rattacher sans hésitation à la 2e division blindée. | |
− | + | '''La 2e division blindée''' | |
− | + | Créée à Würzburg en octobre 1935 sous le commandement de Heinz Guderian, la 2e division blindée est l’une des premières divisions entièrement motorisées au monde. Après l’Anschluss, elle est transférée à Vienne. Elle participe en 1939 à l’invasion de la Pologne et se retrouve brièvement face l’Armée rouge après plusieurs avancées. Le 10 mai 1940, avec d’autres divisions blindées présentes dans le cadre des débuts de la bataille de France, elle franchit la frontière luxembourgeoise et traverse les fortifications du sud de la Belgique. La division franchit les Ardennes et participe notamment à la bataille de Dunkerque en France. Elle est ensuite rapatriée en Allemagne pour être réorganisée. C’est ce retour que montrent ces images amateures. | |
− | + | Dès le 6 avril 1941, la 2e division blindée participe à la campagne des Balkans et prend le chemin de la Grèce, où elle participe à la prise d’Athènes. Le 6 mai, alors qu’elle est transférée en Italie, deux navires de transport sautent sur des mines. La division perd 184 soldats et officiers, ainsi qu’une part importante de son artillerie. Le 22 juin 1941, dans le cadre de l’invasion de l’Union soviétique, la division est d’abord reléguée dans la réserve, puis participe ensuite à l’attaque contre Moscou. Durant l’été 1943, on la retrouve dans l’opération Citadelle. Début janvier 1944, la division est délocalisée dans le Nord de la France et après le débarquement de juin, participe aux combats en Normandie. Elle subit de lourdes pertes jusqu’à l’automne et doit être réorganisée en septembre. Du 16 décembre 1944 au 21 janvier 1945, elle fait partie de la bataille des Ardennes et avance jusqu’à la Meuse. Après l’échec de l’offensive, la formation se retire à l’est, pour se rendre finalement en mai 1945 à Plauen, en Saxe. | |
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Julius Dreher, Michael Patzer | Julius Dreher, Michael Patzer | ||
|Contexte_et_analyse_de=[[Fichier:Panzer Ausschnitt Freiburger.jpg|vignette|droite|Die Freiburger Zeitung vom 15. Juni 1940 widmet der Panzertruppe einen großen Artikel (Foto: Unibibliothek Freiburg)]] | |Contexte_et_analyse_de=[[Fichier:Panzer Ausschnitt Freiburger.jpg|vignette|droite|Die Freiburger Zeitung vom 15. Juni 1940 widmet der Panzertruppe einen großen Artikel (Foto: Unibibliothek Freiburg)]] | ||
− | Die Filmaufnahmen lassen sich in drei Abschnitte unterteilen. Der erste Abschnitt beginnt mit einem Zug, der beladen mit Soldaten, Autos und LKWs, an einem Bahnübergang an der Kamera vorbeifährt. Im Anschluss folgen verschiedene Aufnahmen von Soldaten in Freiburg. Oft sieht man schaulustige Kinder und Jugendliche. Manche der Aufnahmen sind eindeutig inszeniert, zum Beispiel als ein Offizier ein Motorrad zur Schau fährt. Im zweiten Abschnitt fährt die Kolonne aus Fahrzeugen und Panzern durch die Freiburger Straßen. Hier sieht man neben damaligen PKWs, LKWs auch Krads, ein Motorrad mit befestigtem Beiwagen und einfache Motorräder sowie verschiedene Panzer und Selbstfahrlafetten mit schweren Geschützen. Schließlich hält die Kolonne an und es herrscht eine ausgelassene Stimmung. Kinder klettern auf die Panzer und spielen. Soldaten trinken Schnaps und es wird sich unterhalten. Am Ende des zweiten Abschnitts werden die Fahrzeuge im Neuen Wiehrebahnhof auf Waggons verladen, die die Aufschrift Stuttgart tragen. Der dritte Abschnitt zeigt Szenen aus dem privaten Bereich der Soldaten. Eine Jugendliche posiert und marschiert mit einem Stahlhelm auf dem Kopf herum. Zwei Soldaten trinken mit einer Frau im Wohnzimmer Sekt. Es wird ein ausgelassener Abend. | + | Die Aufnahmen drehte Friedrich Unseld, der kaufmännische Direktor der Badenwerke mit seiner 8 mm-Kamera. Die Filmaufnahmen lassen sich in drei Abschnitte unterteilen. Der erste Abschnitt beginnt mit einem Zug, der beladen mit Soldaten, Autos und LKWs, an einem Bahnübergang an der Kamera vorbeifährt. Im Anschluss folgen verschiedene Aufnahmen von Soldaten in Freiburg. Oft sieht man schaulustige Kinder und Jugendliche. Manche der Aufnahmen sind eindeutig inszeniert, zum Beispiel als ein Offizier ein Motorrad zur Schau fährt. Im zweiten Abschnitt fährt die Kolonne aus Fahrzeugen und Panzern durch die Freiburger Straßen. Hier sieht man neben damaligen PKWs, LKWs auch Krads, ein Motorrad mit befestigtem Beiwagen und einfache Motorräder sowie verschiedene Panzer und Selbstfahrlafetten mit schweren Geschützen. Schließlich hält die Kolonne an und es herrscht eine ausgelassene Stimmung. Kinder klettern auf die Panzer und spielen. Soldaten trinken Schnaps und es wird sich unterhalten. Am Ende des zweiten Abschnitts werden die Fahrzeuge im Neuen Wiehrebahnhof auf Waggons verladen, die die Aufschrift Stuttgart tragen. Der dritte Abschnitt zeigt Szenen aus dem privaten Bereich der Soldaten. Eine Jugendliche posiert und marschiert mit einem Stahlhelm auf dem Kopf herum. Zwei Soldaten trinken mit einer Frau im Wohnzimmer Sekt. Es wird ein ausgelassener Abend. |
[[Fichier:Panzer mit Kindern.jpg|vignette|left|Die Panzer waren eine Attraktion für die Kinder, die darauf herumturnten (Foto: LFS BW)]] | [[Fichier:Panzer mit Kindern.jpg|vignette|left|Die Panzer waren eine Attraktion für die Kinder, die darauf herumturnten (Foto: LFS BW)]] | ||
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Ab dem 6. April 1941 nahm die 2. Panzer-Division am Balkanfeldzug teil und rückte nach Griechenland vor, wo die Division an der Einnahme von Athen beteiligt war. Am 6. Mai, bei der Verlegung nach Italien, liefen zwei der Transportschiffe auf eine Minensperre. Dabei verlor die Division 184 Soldaten und Offiziere sowie einen erheblichen Teil der Artillerie. Am 22. Juni 1941 – dem Angriff auf die Sowjetunion – war die Division zunächst nur Teil der Reserve und nahm später unter anderem am Angriff auf Moskau teil. Im Sommer 1943 war die Division an der Operation Zitadelle beteiligt. Anfang Januar 1944 wurde die Division nach Nordfrankreich verlegt und geriet dadurch im Juni 1944 – im Zuge des D-Day – in die Kämpfe in der Normandie. Die Division erlitt bis zum Herbst schwere Verluste und musste im September neu aufgestellt werden. Vom 16. Dezember 1944 bis zum 21. Januar 1945 war die Division Teil der Ardennenoffensive und rückte bis zur Maas vor. Nach dem Scheitern der Offensive zog sich die Division nach Osten zurück und kapitulierte schließlich im Mai 1945 in Plauen, Sachsen. | Ab dem 6. April 1941 nahm die 2. Panzer-Division am Balkanfeldzug teil und rückte nach Griechenland vor, wo die Division an der Einnahme von Athen beteiligt war. Am 6. Mai, bei der Verlegung nach Italien, liefen zwei der Transportschiffe auf eine Minensperre. Dabei verlor die Division 184 Soldaten und Offiziere sowie einen erheblichen Teil der Artillerie. Am 22. Juni 1941 – dem Angriff auf die Sowjetunion – war die Division zunächst nur Teil der Reserve und nahm später unter anderem am Angriff auf Moskau teil. Im Sommer 1943 war die Division an der Operation Zitadelle beteiligt. Anfang Januar 1944 wurde die Division nach Nordfrankreich verlegt und geriet dadurch im Juni 1944 – im Zuge des D-Day – in die Kämpfe in der Normandie. Die Division erlitt bis zum Herbst schwere Verluste und musste im September neu aufgestellt werden. Vom 16. Dezember 1944 bis zum 21. Januar 1945 war die Division Teil der Ardennenoffensive und rückte bis zur Maas vor. Nach dem Scheitern der Offensive zog sich die Division nach Osten zurück und kapitulierte schließlich im Mai 1945 in Plauen, Sachsen. | ||
+ | Julius Dreher, Michael Patzer | ||
+ | |Contexte_et_analyse_en=The footage can be divided into three thematic parts. The first section begins with a train loaded with soldiers, cars and trucks driving past a railroad crossing at the camera. Following are various shots of soldiers in Freiburg. Often one sees Gaffers of children and adolesence. Some of the recordings are clearly staged, for example, when an officer drives a motorcycle on display. In the second section, the column of vehicles and tanks drives through the streets of Freiburg. Here you can see next to cars, trucks and crads, a motorcycle with attached sidecar and simple motorcycles and various tanks and self-propelled guns with heavy guns. Finally, the column stops and there is a boisterous mood. Children climb on the tanks and play. Soldiers drink schnapps and they talk. At the end of the second section, the vehicles in the Neue Wiehrebahnhof are loaded onto wagons bearing the inscription "Stuttgart". The third section shows scenes from the private sector of the soldiers. A teenager poses and walks around with a steel helmet on his head. Two soldiers drink sparkling wine with a woman in the living room. It's going to be an exuberant evening. | ||
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+ | Regarding the newspaper article "Black tank hussars in Freiburg" (Freiburger Zeitung, 15.7.1940) the tanks were loaded on Sunday, July 14th 1940. The headline refers to the black uniforms of the armored force and the attempt to place the armored troop in the tradition of mounted cavalry. Special reference was made here to the Prussian skulls, as there were two skulls on the tanker uniform. The article praises the armored weapon, which contributed to the final victory as a relatively young weapon. The tank crew is raised to the status of a silver bullet. This is confirmed by the rapid success in Poland and in the recently completed successful campaign in France. In fact, the German tanks were instrumental in the victory, but this was due more to the advanced deployment tactics and less to the tank models. The article expressly mentions the enthusiastic welcome and cheering of the population. The film and photos of the newspaper show children happily climbing the tanks. The article concludes that the troops left happy guys "who know no other wish today than to become a dashing armored shooter". Here the education in the national socialism becomes clear, which envisaged among other things an education to the obedient and self-sacrificing soldier by the Hitlerjugend. | ||
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+ | Identification division | ||
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+ | The soldiers and vehicles seen in the film can be assigned to the 2nd Panzer Division. It can be seen from the painted G that they belonged to the Panzer Group of Colonel General Heinz Guderian. The identification of the division is possible because in the middle part of the film an assault tank I - in long version also 15 cm sIG 33 (Sf) on armored car I Ausf B called - can be seen. Only 38 pieces of these tanks were built and used in heavy infantry gun companies, each with two assault tanks I. In the 2nd Panzer Division, this was the Heavy Infantry Gun Company 703. In addition, the images show a vehicle with the inscription Bismarck, which can be assigned directly to the 2nd Panzer Division. | ||
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+ | The 2nd Panzer Division | ||
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+ | The 2nd Panzer Division was one of the first fully motorized divisions worldwide and was set up in October 1935 under the command of Heinz Guderian in Würzburg. After the annexation of Austria, the division was transferred to Vienna. The 2nd Panzer Division took part in the 1939 raid on Poland and met there after several attempts briefly to the Red Army. On May 10th, 1940, the 2nd Panzer Division with other Panzer divisions in the context of the incipient Westfeldzuges crossed the Luxembourg border and broke through the southern Belgian fortifications. The division came through the Ardennes and was involved in the French campaign, including in the Battle of Dunkirk. Then she was relocated to Germany for reorganization. This return transport show this private footage. | ||
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+ | As of April 6th, 1941, the 2nd Panzer Division participated in the Balkan campaign and advanced to Greece, where the division was involved in the capture of Athens. On May 6th, when transferred to Italy, two of the transport ships ran on a mine lock. The division lost 184 soldiers and officers and a significant part of the artillery. On June 22nd, 1941 - the attack on the Soviet Union - the division was initially only part of the reserve and later participated in the attack on Moscow. In the summer of 1943, the division was involved in Operation Citadel. In early January 1944, the division was relocated to northern France and thus came in June 1944 - in the wake of D-Day - in the fighting in Normandy. The division suffered heavy losses until the fall and had to be repositioned in September. From December 16th 1944 to January 21st 1945, the division was part of the Battle of the Bulge and advanced to the Meuse before. After the failure of the offensive, the division withdrew to the east and capitulated finally in May 1945 in Plauen, Saxony. | ||
Julius Dreher, Michael Patzer | Julius Dreher, Michael Patzer | ||
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Version actuelle datée du 8 novembre 2022 à 13:12
Résumé
Description
Die Panzer gehören zur Gruppe Guderian auf dem Rückmarsch von Frankreich: Am 15. Oktober 1935 wurde Hein Guderian (* 17. Juni 1888, Kulm - † 14. Mai 1954, Schwangau bei Füssen) zum Kommandeur der neu gebildeten 2. Panzer-Division in Würzburg ernannt. Als solcher wurde er am 1. August 1936 zum Generalmajor befördert. Am 1. Februar 1938 wurde er zum Generalleutnant befördert. Als solcher wurde er am 4. Februar 1938 zum General des XVI. Armeekorps ernannt. Am 1. November 1938 wurde er zum General der Panzertruppen befördert. Am 20. November 1938 wurde Guderian zum Chef der schnellen Truppen im Oberkommando des Heeres ernannt. Im Sommer 1939 wurde er zum Kommandierenden General des XIX. Armeekorps ernannt. Als solcher nahm Guderian bei der Heeresgruppe Nord am Polenfeldzug teil. Ihm wurden bereits in den ersten Wochen die Spangen zu seinen Eisernen Kreuzen verliehen. Für die Leistungen seines Korps wurde er am 27. Oktober 1939 mit dem Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes ausgezeichnet. 1940 nahm er dann mit seinem Korps bei der Heeresgruppe A am Frankreichfeldzug teil. In der zweiten Phase des Frankreichfeldzuges wurde sein Panzerkorps zur Gruppe Guderian erweitert. Der von ihm entwickelte Einsatz geschlossener Panzerverbände bewährte sich hier. Am 19. Juli 1940 wurde er zum Generaloberst befördert. Zu Beginn des Russlandfeldzuges führte er dann die Panzergruppe 2 beim Angriff auf Mittelrussland. Mit seiner Panzergruppe trug Guderian wesentlich zu den Siegen bei Kiew, Orel und Brjansk bei. Am 17. Juli 1941 wurde ihm das Eichenlaub zum Ritterkreuz des Eisernen Kreuzes verliehen. //
Contexte et analyse
Enfin, la colonne s’arrête – il règne une atmosphère exubérante. Les enfants grimpent sur les chars et jouent. Les soldats boivent de l’alcool et s’amusent. À la fin de la deuxième partie, les véhicules sont chargés dans des wagons en partance pour Stuttgart dans la nouvelle gare de Wiehre. La troisième partie montre des scènes de la vie privée des soldats. Une adolescente pose et défile avec un casque en acier. Deux soldats boivent du champagne avec une femme dans un salon. Ce sera une soirée animée.
Selon un article intitulé « Les hussards noirs blindés à Fribourg » (Freiburger Zeitung, 15 juillet 1940), les chars ont été chargés le dimanche 14 juillet. Le titre fait référence aux uniformes noirs des troupes blindées et à la tentative de replacer celles-ci dans la tradition de la cavalerie montée. On peut aussi voir ici une référence particulière aux « hussards à tête de mort » prussiens, car deux têtes de mort figurent sur l’uniforme du conducteur de tank. L’article fait l’éloge des troupes blindées ; une arme relativement jeune qui a contribué à la « victoire finale ». La force blindée est élevée au statut d’arme prodigieuse. Ceci est confirmé par les victoires rapides sur la Pologne et le succès de la campagne française qui vient de se terminer. En réalité, si les blindés allemands ont joué un rôle majeur dans la victoire, c’est moins dû aux modèles de chars qu’aux tactiques opérationnelles avancées mises en œuvre. L’article mentionne explicitement les acclamations de la population enthousiaste. Les images du film, comme les photos du journal, montrent des enfants qui grimpent joyeusement sur les tanks. En conclusion, l’article indique que les troupes ont laissé derrière elles des jeunes gens heureux, « qui ne rêvent désormais que de devenir un jour de courageux artilleurs de chars ». C’est là que se manifeste l’éducation propre au régime nazi qui entend notamment, à travers les jeunesses hitlériennes, faire de ses garçons des soldats dociles et dévoués.
Identification de la division
Les soldats et les véhicules que l’on voit dans le film font partie de la 2e division blindée. Le « G » peint montre qu’ils appartiennent au groupe blindé du général Heinz Guderian. La division peut être identifiée parce que la partie centrale du film montre un canon d’assaut Sturmpanzer I – dans son appellation complète « 15 cm sIG 33 (Sf) auf Panzerkampfwagen I Ausf B ». Seuls 38 de ces chars ont été construits et utilisés dans des compagnies d’infanterie lourde, chaque fois avec deux Sturmpanzer I. Dans la 2e division blindée, il s’agissait de la compagnie d’infanterie lourde 703. De plus, les images montrent un véhicule portant l’inscription « Bismarck », autre indice qui permet de le rattacher sans hésitation à la 2e division blindée.
La 2e division blindée
Créée à Würzburg en octobre 1935 sous le commandement de Heinz Guderian, la 2e division blindée est l’une des premières divisions entièrement motorisées au monde. Après l’Anschluss, elle est transférée à Vienne. Elle participe en 1939 à l’invasion de la Pologne et se retrouve brièvement face l’Armée rouge après plusieurs avancées. Le 10 mai 1940, avec d’autres divisions blindées présentes dans le cadre des débuts de la bataille de France, elle franchit la frontière luxembourgeoise et traverse les fortifications du sud de la Belgique. La division franchit les Ardennes et participe notamment à la bataille de Dunkerque en France. Elle est ensuite rapatriée en Allemagne pour être réorganisée. C’est ce retour que montrent ces images amateures.
Dès le 6 avril 1941, la 2e division blindée participe à la campagne des Balkans et prend le chemin de la Grèce, où elle participe à la prise d’Athènes. Le 6 mai, alors qu’elle est transférée en Italie, deux navires de transport sautent sur des mines. La division perd 184 soldats et officiers, ainsi qu’une part importante de son artillerie. Le 22 juin 1941, dans le cadre de l’invasion de l’Union soviétique, la division est d’abord reléguée dans la réserve, puis participe ensuite à l’attaque contre Moscou. Durant l’été 1943, on la retrouve dans l’opération Citadelle. Début janvier 1944, la division est délocalisée dans le Nord de la France et après le débarquement de juin, participe aux combats en Normandie. Elle subit de lourdes pertes jusqu’à l’automne et doit être réorganisée en septembre. Du 16 décembre 1944 au 21 janvier 1945, elle fait partie de la bataille des Ardennes et avance jusqu’à la Meuse. Après l’échec de l’offensive, la formation se retire à l’est, pour se rendre finalement en mai 1945 à Plauen, en Saxe.
Julius Dreher, Michael PatzerLieux ou monuments
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