Du Vieil-Armand au Grand Ballon (0020FH0003) : Différence entre versions

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|thematique=First Wolrd War
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|Resume_fr=Balade dans les Vosges entre lieu de mémoire militaire et paysages montagnards.
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|Description_fr=Sur une route de montage, une moto arrive. La caméra suit la moto et fait apparaître sur le talus deux femmes assises. Une carte ou un tissu est déployé par terre. Un homme debout regarde dans ses jumelles. (Coupe) Une autre moto arrive et dépasse le groupe. (Coupe) Au Grand Ballon d’Alsace, l’une des femmes approche du monument aux Diables Bleus et rejoint un homme ; ils sont rejoints par l’homme aux jumelles. Ils scrutent l’horizon derrière la caméra. (Coupe) Des visiteurs dans l’allée centrale de la crypte du Mémorial du Hartmannswillerkopf, léger panoramique à gauche. (Coupe). Plan sur le drapeau français flottant au vent, puis mouvement de caméra vers le bas : le cimetière avec des visiteurs.
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|Contexte_et_analyse_fr=Plusieurs années après la victoire sur le nazisme, l’Alsace vit encore dans le souvenir des épreuves de l’annexion allemande du 27 novembre 1940. Sous la férule nazie, la répression politique constante avec l’internement au camp du Struthof, l’expulsion brutale des Juifs spoliés, l’incorporation de force des jeunes hommes dans la Wehrmacht et la collaboration laissent des traces profondes. Les âpres combats de libération de Strasbourg, le 23 novembre 1944, s’apaisent à peine quand l’offensive allemande dans les Ardennes menace à nouveau l’Alsace. La région sort meurtrie des bombardements alliés, la population se sent stigmatisée du fait de la mise en cause des « Malgré-nous » dans la destruction d’Oradour-sur-Glane ; les faits de collaboration, notamment l’engagement dans le SS et les mouvements de jeunesse nazis, sont tus comme partout en Europe mais ne s’oublient pas. Au cœur de trois conflits entre en 75 ans, l’Alsace est un immense champ de bataille à ciel ouvert où se développe une mémoire singulière des périodes allemandes et des efforts français pour « reprendre » ce territoire. Petit à petit conquise depuis l’époque de Louis XIV, L'Alsace est devenu une région frontière, bastion défensif et avant-poste culturel de la France.
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'''La bataille de l’Hartmannswillerkopf et sa mémorialisation'''
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Le Vieil Armand, ou Hartmannswillerkopf, est un massif montagneux contrefort du Grand Ballon d’Alsace, qui culmine à 956 mètres. Il a été tout au long de la Première Guerre mondiale un objet de combats, surtout entre janvier 1915 et 1916 – période où il gagne son surnom de Mont de la Mort, Moloch ou Mangeur d’Hommes. Environ 300 000 soldats des deux armées y ont combattu, et au moins 25 000 y ont péri. Son site exceptionnel, la violence des combats et le nombre d’unités engagées favorisent sa classification comme monument protégé dès 1921 ; le Hartmannswillerkopf figure parmi les quatre monuments nationaux de la Grande Guerre, aux côtés de Douaumont (Meuse), Notre-Dame de Lorette (Artois) et Dormans (Marne). Signe de l’empressement officiel, alors que le monument se trouve encore  en construction, il est inauguré le 1er octobre 1922 avec la nécropole du Silerloch ; de 1924 à 1929, on achève la crypte filmée par Paul Spindler en 1930 (0026FN0009). Elle est inaugurée en grande pompe avec l’Autel de la patrie par le général d’Armau de Pouydraguin devant plusieurs centaines de Français et d’Allemands. Le complexe mémoriel prend sa forme définitive avec la croix sommitale élaborée par Danis baptisée le 21 septembre 1930 par le Général Tabouis, l’initiateur du classement du Hartmannswillerkopf en monument national, et bénie par l’évêque de Strasbourg Ruch. Enfin, le 9 octobre 1932, après dix ans de travaux, le président de la République Albert Lebrun et plusieurs ministres se déplacent pour l’inauguration officielle du mémorial central de la reconquête de l’Alsace.
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'''Un tourisme pluriel de frontière'''
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Les Vosges ont vu se développer plusieurs types successifs de tourisme : la pure contemplation des escarpements pittoresques de la « Petite Suisse » s’accompagne bientôt d’une redécouverte des bienfaits de l’air pur et des eaux minérales. La fréquentation du massif bondit grâce à la révolution des transports – tramways des deux côtés de la frontière, ligne de chemin de fer circulaire desservant les stations thermales françaises. Le col de la Schlucht, entre Munster l’Allemande et Gérardmer la française, sert de point de contact amusé entre les deux cultures : le frontalier avec son casque à pointe, les Autres dans leur costume typique armés de leur guide Baedeker se mêlent à des Alsaciens venus, assure-t-on en France, « respirer l’air de la liberté ». Les clubs vosgiens des deux pays, unifiés en 1921 après la reconquête française, structurent le territoire avec des sentiers balisés, des refuges, des guides. La promenade vosgienne du cinéaste X, réalisée en voiture, croise la route de touristes à moto – à moins qu’il ne s’agisse d’une compétition sportive car l'un compagnons du cinéaste les observe à la jumelle. Ligne de front entre 1915 et 1918, parfois théâtre de combats acharnés dans des conditions dantesques, la « ligne bleue des Vosges » chère à Poincaré fait également l’objet d’une mise en valeur patriotique. Le Grand Ballon d’Alsace ne figure pas dans le parcours proposé par le Guide Michelin L’Alsace et les combats des Vosges édité en 1920 : il n’a pas été touché directement par la guerre. Or il s’agit du plus haut sommet du massif, culminant à 1464 m, à l’indéniable importance symbolique. Le 25 septembre 1927, il est coiffé du monument aux Diables bleus. Il se compose d’une pyramide en granit en l’honneur des chasseurs alpins français, représentés par une statue en bronze réalisée par André Vermare. Cette dernière n’apparaît pas ici sur les images, et pour cause : ne négligeant aucun détail, les autorités nazies l’ont fait détruire en septembre 1940 ; une copie ne sera remise en place qu’en 1960.
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|Contexte_et_analyse_de=<big>'''Vom Grand Ballon zum Viel-Armand'''</big>
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Drei Jahre nach dem Sieg über das „Dritte Reich“ lebte das Elsass noch im Gedenken der Leiden unter der deutschen Annektierung vom 27. November 1940. Die konstante politische Unterdrückung unter der Naziherrschaft, mit Internierungen im KZ Natzweiler-Struthof, brutaler Enteignung und Vertreibung der Juden, Zwangsrekrutierung der jungen Männer in die Wehrmacht und Kollaboration hinterließen tiefe Wunden. Die Region wurde durch die Bomben der Alliierten zerstört, die Bevölkerung fühlte sich wegen der Beteiligung der zwangsrekrutierten Elsässer in der Waffen-SS, den sogenannten „Malgré-nous“, an der Zerstörung von Oradour-sur-Glane gebrandmarkt. Das Elsass war innerhalb von 75 Jahren Schauplatz von drei Kriegen, ein riesiges Schlachtfeld unter freiem Himmel. Hier entwickelte sich ein einzigartiges Gedenken an die deutsche Zeit und die französischen Bemühungen, dieses Gebiet, das seit Ludwig XIV. zu Frankreich gehörte und zu einer Grenzregion geworden war, Stück für Stück „zurückzuerobern“.
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'''Ein vielgestaltiger Grenztourismus'''
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In den Vogesen haben sich nacheinander mehrere Formen des Tourismus entwickelt: Das reine Betrachten der malerischen Hänge der „Kleinen Schweiz“ wurde bald von einer Wiederentdeckung der wohltuenden Wirkungen von reiner Luft und Mineralwasser begleitet. Die Zahl der Besucher des Gebirges wuchs dank der Revolution im Verkehrswesen rasant an, denn auf beiden Seiten der Grenze verkehrten Straßenbahnen und eine Eisenbahnstrecke führte  zu den französischen Bäderorten. Am Col de la Schlucht, einem Pass zwischen dem deutschen Münster und dem französischen Gerardmer, trafen die beiden Kulturen aufeinander: der Grenzer mit Pickelhaube, die Deutschen in ihrer typischen Kleidung und mit ihrem Baedeker unter dem Arm und die Elsässer, die gekommen waren – so heißt es in Frankreich – um „die Luft der Freiheit zu atmen“. Die Vogesenvereine beider Länder, die 1921 nach der französischen Rückeroberung vereint worden waren, haben das Gebiet mit markierten Wanderwegen, Hütten und Wanderführern erschlossen. Auf seiner Spazierfahrt mit dem Auto durch die Vogesen begegnete der Filmer Touristen auf Motorrädern – es sei denn, es handelte sich um Teilnehmer eines Rennens. Die „blaue Linie der Vogesen“, auf die der französische Staatspräsident Poincaré so großen Wert legte, und die als Frontlinie von 1915 bis 1918 manchmal Schauplatz heftiger Kämpfe unter höllischen Bedingungen war, wurde ebenfalls als Ort des Patriotismus erschlossen.  Der Grand Ballon d’Alsace (Großer Belchen) erschien jedoch nicht auf der Route des 1920 veröffentlichten Michelinführers  ''L'Alsace et les combats des Vosges'' (Das Elsass und die Kämpfe in den Vogesen), denn er war kein direkter Kriegsschauplatz. Er ist mit 1464 m jedoch der höchste Gipfel der Vogesen und hat einen unbestreitbaren Symbolwert. Am 25. September 1927 erhielt er das Denkmal für die Blauen Teufel (frz. Diables bleus). Es bestand aus einer Granitpyramide zu Ehren der französischen Gebirgsjäger, die durch eine Bronzestatue von André Vermare dargestellt waren. Diese Statue ist auf den Bildern hier nicht zu sehen, und zwar aus gutem Grund, denn die Nazis ließen sie im September 1940 zerstören; erst 1960 wurde eine Kopie dieser Statue aufgestellt.
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|Bibliographie=Annette Becker, Stéphane Tison (dir.), ''Un siècle de sites funéraires de la Grande guerre'', Presses universitaires de Nanterre, 2018.
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Karl Deuringer, ''The First Battle of the First World War : Alsace-Lorraine'', Stroud, History Press, 2014.
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Daniel J. Sherman, ''The Construction of Memory in Interwar France'', University of Chicago Press, 1999.
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|descripteurs=Tourisme; Vosges; Grand Ballon; Hartmannswillerkopf; Sports mécaniques; Monument historique
 
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Version actuelle datée du 25 novembre 2020 à 14:13


Avertissement[1]

Résumé


Balade dans les Vosges entre lieu de mémoire militaire et paysages montagnards.

Description


Sur une route de montage, une moto arrive. La caméra suit la moto et fait apparaître sur le talus deux femmes assises. Une carte ou un tissu est déployé par terre. Un homme debout regarde dans ses jumelles. (Coupe) Une autre moto arrive et dépasse le groupe. (Coupe) Au Grand Ballon d’Alsace, l’une des femmes approche du monument aux Diables Bleus et rejoint un homme ; ils sont rejoints par l’homme aux jumelles. Ils scrutent l’horizon derrière la caméra. (Coupe) Des visiteurs dans l’allée centrale de la crypte du Mémorial du Hartmannswillerkopf, léger panoramique à gauche. (Coupe). Plan sur le drapeau français flottant au vent, puis mouvement de caméra vers le bas : le cimetière avec des visiteurs.

Métadonnées

N° support :  0020FH0003
Date :  Entre 1946 et 1959
Coloration :  Noir et blanc
Son :  Muet
Durée :  00:00:58
Format original :  9,5 mm
Genre :  Film amateur
Thématiques :  Première Guerre mondiale
Institution d'origine :  MIRA

Contexte et analyse


Plusieurs années après la victoire sur le nazisme, l’Alsace vit encore dans le souvenir des épreuves de l’annexion allemande du 27 novembre 1940. Sous la férule nazie, la répression politique constante avec l’internement au camp du Struthof, l’expulsion brutale des Juifs spoliés, l’incorporation de force des jeunes hommes dans la Wehrmacht et la collaboration laissent des traces profondes. Les âpres combats de libération de Strasbourg, le 23 novembre 1944, s’apaisent à peine quand l’offensive allemande dans les Ardennes menace à nouveau l’Alsace. La région sort meurtrie des bombardements alliés, la population se sent stigmatisée du fait de la mise en cause des « Malgré-nous » dans la destruction d’Oradour-sur-Glane ; les faits de collaboration, notamment l’engagement dans le SS et les mouvements de jeunesse nazis, sont tus comme partout en Europe mais ne s’oublient pas. Au cœur de trois conflits entre en 75 ans, l’Alsace est un immense champ de bataille à ciel ouvert où se développe une mémoire singulière des périodes allemandes et des efforts français pour « reprendre » ce territoire. Petit à petit conquise depuis l’époque de Louis XIV, L'Alsace est devenu une région frontière, bastion défensif et avant-poste culturel de la France.

La bataille de l’Hartmannswillerkopf et sa mémorialisation

Le Vieil Armand, ou Hartmannswillerkopf, est un massif montagneux contrefort du Grand Ballon d’Alsace, qui culmine à 956 mètres. Il a été tout au long de la Première Guerre mondiale un objet de combats, surtout entre janvier 1915 et 1916 – période où il gagne son surnom de Mont de la Mort, Moloch ou Mangeur d’Hommes. Environ 300 000 soldats des deux armées y ont combattu, et au moins 25 000 y ont péri. Son site exceptionnel, la violence des combats et le nombre d’unités engagées favorisent sa classification comme monument protégé dès 1921 ; le Hartmannswillerkopf figure parmi les quatre monuments nationaux de la Grande Guerre, aux côtés de Douaumont (Meuse), Notre-Dame de Lorette (Artois) et Dormans (Marne). Signe de l’empressement officiel, alors que le monument se trouve encore en construction, il est inauguré le 1er octobre 1922 avec la nécropole du Silerloch ; de 1924 à 1929, on achève la crypte filmée par Paul Spindler en 1930 (0026FN0009). Elle est inaugurée en grande pompe avec l’Autel de la patrie par le général d’Armau de Pouydraguin devant plusieurs centaines de Français et d’Allemands. Le complexe mémoriel prend sa forme définitive avec la croix sommitale élaborée par Danis baptisée le 21 septembre 1930 par le Général Tabouis, l’initiateur du classement du Hartmannswillerkopf en monument national, et bénie par l’évêque de Strasbourg Ruch. Enfin, le 9 octobre 1932, après dix ans de travaux, le président de la République Albert Lebrun et plusieurs ministres se déplacent pour l’inauguration officielle du mémorial central de la reconquête de l’Alsace.

Un tourisme pluriel de frontière

Les Vosges ont vu se développer plusieurs types successifs de tourisme : la pure contemplation des escarpements pittoresques de la « Petite Suisse » s’accompagne bientôt d’une redécouverte des bienfaits de l’air pur et des eaux minérales. La fréquentation du massif bondit grâce à la révolution des transports – tramways des deux côtés de la frontière, ligne de chemin de fer circulaire desservant les stations thermales françaises. Le col de la Schlucht, entre Munster l’Allemande et Gérardmer la française, sert de point de contact amusé entre les deux cultures : le frontalier avec son casque à pointe, les Autres dans leur costume typique armés de leur guide Baedeker se mêlent à des Alsaciens venus, assure-t-on en France, « respirer l’air de la liberté ». Les clubs vosgiens des deux pays, unifiés en 1921 après la reconquête française, structurent le territoire avec des sentiers balisés, des refuges, des guides. La promenade vosgienne du cinéaste X, réalisée en voiture, croise la route de touristes à moto – à moins qu’il ne s’agisse d’une compétition sportive car l'un compagnons du cinéaste les observe à la jumelle. Ligne de front entre 1915 et 1918, parfois théâtre de combats acharnés dans des conditions dantesques, la « ligne bleue des Vosges » chère à Poincaré fait également l’objet d’une mise en valeur patriotique. Le Grand Ballon d’Alsace ne figure pas dans le parcours proposé par le Guide Michelin L’Alsace et les combats des Vosges édité en 1920 : il n’a pas été touché directement par la guerre. Or il s’agit du plus haut sommet du massif, culminant à 1464 m, à l’indéniable importance symbolique. Le 25 septembre 1927, il est coiffé du monument aux Diables bleus. Il se compose d’une pyramide en granit en l’honneur des chasseurs alpins français, représentés par une statue en bronze réalisée par André Vermare. Cette dernière n’apparaît pas ici sur les images, et pour cause : ne négligeant aucun détail, les autorités nazies l’ont fait détruire en septembre 1940 ; une copie ne sera remise en place qu’en 1960.

Lieux ou monuments


Monument aux Diables bleus; Crypte du Monument national du Hartmannswillerkopf

Bibliographie


Annette Becker, Stéphane Tison (dir.), Un siècle de sites funéraires de la Grande guerre, Presses universitaires de Nanterre, 2018.

Karl Deuringer, The First Battle of the First World War : Alsace-Lorraine, Stroud, History Press, 2014.

Daniel J. Sherman, The Construction of Memory in Interwar France, University of Chicago Press, 1999.


Article rédigé par

ALEXANDRE SUMPF, 29 janvier 2019


  1. Cette fiche est en cours de rédaction. À ce titre elle peut être inachevée et contenir des erreurs.