Élevage ovin dans les Hautes Chaumes (0044FI0002) : Différence entre versions
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'''Die Weiden im Elsass''' | '''Die Weiden im Elsass''' | ||
− | Die zu Beginn der Agrarrevolution noch sehr zahlreichen Hochweiden verzeichneten im 19. und 20. Jahrhundert einen stetigen Rückgang [Louis Hergès, Jean-Pierre Boudot, Verfasser des Artikels “Haute Chaume“ in der ''Encyclopédie de l'Alsace'', Verlag Publitotal, Straßburg, 1984 (Seite 1646-1653). Die Weiden der Vogesen bieten den Tieren Gras, Gestrüpp und Blumen, zuerst in den Buchenwäldern des Gebirges, dann in den Hochweiden über 1000 Meter. Die Verkleinerungen des Filmers zeigen diese Art von Vegetation in einer Landschaft, die von den Gipfeln der Vogesen mit ihrer typischen abgerundeten Form, den „Ballons“, geprägt ist. Den Ortsnamen „Haute Chaume“ (Hochweide) findet man im Norden des Col de la Schlucht, in einem Gebiet, das die Weiden von Orbey, Valtins und Plainfaing umfasst. Diese zusammenhängenden Bergwiesen, die typisch für eine traditionelle Bergweidewirtschaft sind, werden in der Regel als Sommerweide für die Rinder verwendet, die Milch in solchen Mengen produzieren, dass sie vor Ort zu Käse verarbeitet wird, um sie zu konservieren. Trotz des (gewinnbringenden) Geschäfts, das die Bauerngasthöfe seit der Gründung des Vogesenclubs (1872) mit dem Verkauf ihres Münsterkäses betreiben, ist die Rinderzucht seit Anfang des Jahrhunderts stark zurückgegangen. Die Aufgabe mancher Weiden scheint es dem Lembacher Landwirt ermöglicht zu haben, seine Schafe dort weiden zu lassen: die Besitzer, die nicht mehr in der Lage sind, die Hochlagen ausreichend für Rinder zu unterhalten, vermieten sie zu günstigeren Preisen an Schafzüchter (Nonn/282) (Gagneux und Xavier de Planhol 1979). Diese Aufgabe landwirtschaftlicher Nutzflächen macht kostbares Land für landwirtschaftliche Akteure zugänglich, die deutlich niedrigere Einkommen haben als die Milch- oder Rindfleischerzeuger. | + | Die zu Beginn der Agrarrevolution noch sehr zahlreichen Hochweiden verzeichneten im 19. und 20. Jahrhundert einen stetigen Rückgang [Louis Hergès, Jean-Pierre Boudot, Verfasser des Artikels “Haute Chaume“ in der ''Encyclopédie de l'Alsace'', Verlag Publitotal, Straßburg, 1984 (Seite 1646-1653)]. Die Weiden der Vogesen bieten den Tieren Gras, Gestrüpp und Blumen, zuerst in den Buchenwäldern des Gebirges, dann in den Hochweiden über 1000 Meter. Die Verkleinerungen des Filmers zeigen diese Art von Vegetation in einer Landschaft, die von den Gipfeln der Vogesen mit ihrer typischen abgerundeten Form, den „Ballons“, geprägt ist. Den Ortsnamen „Haute Chaume“ (Hochweide) findet man im Norden des Col de la Schlucht, in einem Gebiet, das die Weiden von Orbey, Valtins und Plainfaing umfasst. Diese zusammenhängenden Bergwiesen, die typisch für eine traditionelle Bergweidewirtschaft sind, werden in der Regel als Sommerweide für die Rinder verwendet, die Milch in solchen Mengen produzieren, dass sie vor Ort zu Käse verarbeitet wird, um sie zu konservieren. Trotz des (gewinnbringenden) Geschäfts, das die Bauerngasthöfe seit der Gründung des Vogesenclubs (1872) mit dem Verkauf ihres Münsterkäses betreiben, ist die Rinderzucht seit Anfang des Jahrhunderts stark zurückgegangen. Die Aufgabe mancher Weiden scheint es dem Lembacher Landwirt ermöglicht zu haben, seine Schafe dort weiden zu lassen: die Besitzer, die nicht mehr in der Lage sind, die Hochlagen ausreichend für Rinder zu unterhalten, vermieten sie zu günstigeren Preisen an Schafzüchter (Nonn/282) (Gagneux und Xavier de Planhol 1979). Diese Aufgabe landwirtschaftlicher Nutzflächen macht kostbares Land für landwirtschaftliche Akteure zugänglich, die deutlich niedrigere Einkommen haben als die Milch- oder Rindfleischerzeuger. |
'''Der Beruf des Hirten''' | '''Der Beruf des Hirten''' |
Version du 5 mars 2019 à 16:17
Résumé
Contexte et analyse
L’Alsace, terre agricole traditionnelle, a su conserver malgré les crises économiques et géopolitiques une agriculture très diversifiée, reflet de la diversité de ses terroirs. La densité de l’habitat rural et le maintien d’une partie des actifs dans le secteur primaire s’expliquent en particulier par l’existence d’un bassin de consommation régional suffisamment important pour absorber l’essentiel de la production par la vente directe sur les marchés ou dans le réseau commercial. Il en va notamment ainsi de l’élevage bovin, porcin et ovin, qui s’est peu à peu spécialisé, concentré et orienté vers la quête de qualité. Les troupeaux de moutons ont subsisté malgré la réduction des possibilités de transhumance face à la fermeture des frontières (1870-1918), puis la pression de l’urbanisation dans l’entre-deux-guerres.
C’est ce qui explique la concentration des élevages de moutons dans les zones moins fertiles que celles dédiées aux cultures spécialisées commerciales (betterave à sucre, tabac, houblon, vigne) et moins peuplées, comme l’est le territoire de l’Outre-Forêt dans le nord de la région. L’éleveur Albert Grammes a installé son exploitation en X ; en 1978, elle compte X moutons de race X qui passent une partie de l’année en bergerie, et l’autre en pâture libre dans le massif des Vosges.
Les pâturages en Alsace
Encore très abondantes à l’orée de la révolution agricole, les prairies des hauteurs ont constamment reculé au XIXe et au XXe siècle[2]. Les chaumes vosgiennes offrent aux bêtes herbe, broussailles et fleurs d’abord dans les forêts de hêtres du massif, puis forment au-delà de 1000 mètres les hautes chaumes. Les zooms arrière réalisés par le cinéaste détaillent ce type de végétation inscrit dans un paysages de sommets arrondis typiques des Vosges et de leurs « ballons ». Le toponyme de « haute chaume » se retrouve historiquement au nord du col de la Schlucht, embrassant les chaumes d’Orbey, des Valtins ou des Planfaing. Typiques d’une économie pastorale de montage traditionnelle, ces prairies d’altitude continues sont réservées en général à l’estive des bovins, qui produisent du lait en quantité telle qu’il est conservé sous forme de fromage transformé sur place. En dépit de l’attraction (rentable) constituée depuis l’apparition du Club Vosgien (1872) par les fermes-auberges vendant aux touristes leur munster géromé, l’élevage bovin a fortement régressé depuis le début du siècle. L’abandon de certains chaumes a semble-t-il permis à l’éleveur de Lembach de venir y faire paître ses moutons : les propriétaires qui ne parviennent plus à entretenir suffisamment les prairies d’altitude pour les bovins les louent moins cher à des éleveurs d’ovins (Nonn/282) (Gagneux et Xavier de Planhol 1979). Ce signe de déprise rurale ouvre les portes de précieux terroirs à des acteurs agricoles aux revenus bien moindres que les producteurs de lait et de viande bovine.
Le métier de berger
Le berger, parfois accompagné d’un aide, partage la vie en extérieur du troupeau de quelques dizaines de moutons marqués du G de Grammes dont il accompagne et oriente le parcours dans le pâturage. La plupart du temps regroupés, les ovins broutent des X et des X et sont même dirigés vers un bois pour y XX XX XX. De longues séquences contemplatives décrivent un panoramique sur les sommets où se distinguent des habitations, mais où l’on croise peu d’hommes, alors que les lieux sont depuis longtemps aménagés pour le tourisme sanitaire et vert. Torse nu en plein été et vêtu d’une veste plus chaude vers l’automne, l’éleveur décide d’opérer la redescente après la chute de la première neige d’altitude qui ne recouvre pas encore totalement l’herbe. La bergerie ouverte, simple structure grillagée avec un toit qui sert d’abri d’été doit alors être quittée jusqu’à l’année suivante. Le berger dispose de deux outils essentiels pour diriger ses moutons : la canne et le chien. La canne du berger, dont il fait l’usage à plusieurs reprises, est équipée d’une houlette lui servant à jeter des pierres pour effrayer les bêtes, et d’un crochet autorisant une saisie à distance d’ovins souvent méfiants. Grammes possède deux chien, dont un noir de race X qu’il saisit en plan très large rassembler le troupeau. Grammes a privilégié les (nombreux) moments de solitude pour filmer un environnement où montagnes vosgiennes, moutons, chiens et bergers semblent se fondre dans le paysage, les éléments, les saisons.Lieux ou monuments