Course de côte (0104FH0013) : Différence entre versions

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|Resume_fr=Course automobile de côte filmé en 8mm et en couleur par Jean-Georges Fritz
 
|Resume_fr=Course automobile de côte filmé en 8mm et en couleur par Jean-Georges Fritz
|Contexte_et_analyse_fr='''Histoire de la course de côte Francaise et Alsacienne:'''
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|Contexte_et_analyse_fr='''Histoire de la course de côte française et alsacienne:'''
  
La course de côte automobile est une discipline de sport automobile qui se pratique sur une montée au dénivelée relativement important mais non codifié tout comme la distance sur laquelle la course a lieu. La première course du genre est Paris-Bordeaux-Paris organisé en 1895 qui à lieu sur des routes fermés et qui permet aux spectateurs d’admirer des automobiles qui sont encore un produits de luxe non démocratisé et utiliser sur des « routes » non adapté. L’essor du sport automobile en France est à mettre en parallèle avec les évolutions techniques sur les voitures. La principale innovation qui accompagne l’essor du sport automobile est l’invention du moteur à explosion qui vient supplanter les moteurs à vapeur, trop lent, et les voitures à propulsion éléctique, qui rencontrent des difficultés à stocker l’énergie. Le moteur à propulsion va donc accompagner l’essor des différents sports automobiles sur et hors circuit tel que le course de côte. On a notamment la course de côte qui a lieu à la Turbie dans les Alpes-maritimes le 31 janvier 1897, remporté par le fameux industriel André Michelin créateur de l’entreprise de pneumatique qui porte son nom encore aujourd’hui.  
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La course de côte automobile est une discipline de sport automobile qui se pratique sur une montée au dénivelé relativement important mais non codifié, tout comme la distance sur laquelle la course a lieu. La première course du genre, Paris-Bordeaux-Paris (1895) se déroula sur des routes fermés permettant aux spectateurs d’admirer des automobiles qui étaient encore un produit de luxe non démocratisé et d'utiliser sur des « routes » non adaptées. L’essor du sport automobile en France est à mettre en parallèle avec les évolutions techniques. La principale innovation est l’invention du moteur à explosion qui vient supplanter les moteurs à vapeur, trop lents, et les voitures à propulsion électrique, qui rencontraient des difficultés à stocker l’énergie. La première course, à la Turbie dans les Alpes-maritimes le 31 janvier 1897, est remportée par le fameux industriel André Michelin, créateur de l’entreprise de pneumatique qui porte son nom encore aujourd’hui.  
Passé cette préhistoire du sport automobile en France, il faut attendre la fin des deux conflits mondiaux pour que ces courses se développe dans tout le pays puis s’organise en fédération et se professionnalise. Le championnat de France de la montagne, qui représente le championnat national de course de côte est crée officiellement en 1967 mais des courses non-officiel était déjà organisées auparavant. La plus ancienne de ces courses qui seront affilié au championnat de France de la montagne est une course alsacienne. La course de Turckheim- Trois-épis a été crée en 1956. Elle a lieu chaque année à quelques kilomètres de Colmar dans la vallée de la Fecht.  
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Passée cette préhistoire du sport automobile en France, il faut attendre la fin des deux conflits mondiaux pour que ces courses se développent dans tout le pays, puis se structurent en fédération et se professionnalisent. Le championnat de France de la montagne, qui représente le championnat national de course de côte est crée officiellement en 1967 mais des courses non-officielles était déjà organisées auparavant. La plus ancienne de ces courses affiliées à ce championnat est une course alsacienne: la course de Turckheim- Trois-épis, créée en 1956. Elle se tient chaque année à quelques kilomètres de Colmar dans la vallée de la Fecht.  
  
'''Une séquence qui dépeint l’organisation d’une course de côte:'''
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'''Une séquence qui dépeint l’organisation d’une course de côte'''
  
Une course de côte en France se déroule traditionnellement sur la voie publique fermé à la circulation. Les plans de l’opérateur nous permettent de voir que la course filmé a lieu sur une route bitumé en bon état, ce qui permet le passage de voiture assez basse, notamment sur le premier plan du film. L’organisation traditionelle veut que la course soit un contre la montre, c’est à dire que les départs ont lieu en décalé et non pas massivement comme sur les courses sur circuit. Dans cette séquence on remarque que les voitures suivent cette organisation, montent à tour de rôle. Les spectateurs sont massé dans les dévers sur les cotés de la route. Par nature la course de côte se déroule sur des parcours typique des zones de montagnes ou du moins de zones vallonnées. Dans cette séquence, de 0:07 à 0:27 l’opérateur filme une partie du parcours typique d’une course de côte. Une route sinueuse composée de lacets. A ce moment de la séquence on voit que les voitures prennent, ce que l’on appelle dans le monde la course automobile, un virage « en épingle à cheveux ». C’est à dire un virage très serré, une courbe aiguë repliée sur elle même.  
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Une course de côte en France se déroule traditionnellement sur la voie publique fermée à la circulation. Les plans de l’opérateur nous permettent de voir que la course se déroule sur une route bitumée en bon état, ce qui permet le passage de voitures assez basses, notamment sur le premier plan du film. L’organisation traditionnelle veut que la course soit un contre-la-montre, c’est-à-dire que les départs ont lieu en décalé et non pas massivement comme sur les courses sur circuit. Dans cette séquence on remarque que les voitures suivent cette organisation, montant à tour de rôle. Les spectateurs sont massés dans les dévers sur les cotés de la route. Par nature, la course de côte se déroule sur des parcours typique des zones de montagnes ou du moins de zones vallonnées. Dans cette séquence, de 0:07 à 0:27 l’opérateur filme une partie du parcours typique d’une course de côte: une route sinueuse composée de lacets. À ce moment de la séquence on voit que les voitures prennent, ce que l’on appelle dans le monde la course automobile, un virage « en épingle à cheveux ». C’est à dire un virage très serré, une courbe aiguë repliée sur elle même.  
De 1:00 à 1:04 on remarque que l’opérateur filme les voitures qui se suivent en descente. Ceci est aussi une tradition des courses côtes. Une fois la course en montée terminée, tout les pilotes partent du sommet et forment un cortège pour retourner au départ et exhiber, à une vitesse plus modérée, leurs véhicule aux spectateurs massés sur le coté de la route.
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De 1:00 à 1:04 l’opérateur filme les voitures qui se suivent en descente. Ceci est aussi une tradition des courses de côte. Une fois la course en montée terminée, tous les pilotes partent du sommet et forment un cortège pour retourner au départ et exhiber, à une vitesse plus modérée, leurs véhicules aux spectateurs massés sur le côté de la route.
A partir de 1:11 l’opérateur filme dans le soleil couchant voir un début de nuit. Cela traduit encore l’organisation des courses de côtes qui se déroulent sur un week-end entier et sur des journées entières lorsque les concurrents sont très nombreux.  
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A partir de 1:11 l’opérateur filme dans le soleil couchant, voire un début de nuit. Cela traduit encore l’organisation des courses de côtes qui se déroulent sur un week-end entier et sur des journées entières lorsque les concurrents sont très nombreux.  
La course de côte malgré un succès plus mitigé que les courses sur circuit et notamment la Formule 1 qui connait un succès spectaculaire, attire tout de même un bon nombre de passionnés. Ceci explique la présence de sponsor et notamment un qui revient fréquemment dans la séquence de notre opérateur. Par exemple de 0:12 à 0:15 ou de 0:18 à 0:20 on remarque une banderole « Mobil » qui est une marque de carburant ou de lubrifiant de moteur américaine qui sponsorise la course.  
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Malgré un succès plus modéré que les courses sur circuit et notamment la Formule 1 qui connait un succès spectaculaire, la course de côte attire tout de même un bon nombre de passionnés. Ceci explique la présence de sponsor et notamment un qui revient fréquemment dans la séquence de notre opérateur. Par exemple de 0:12 à 0:15 ou de 0:18 à 0:20 on remarque une banderole « Mobil » qui est une marque de carburant ou de lubrifiant de moteur américaine qui sponsorise la course.  
  
La particularité d’une course de côte réside, au delà de la particularité du terrain, dans le fait que des automobiles de tout type peuvent s’aligner au départ. Cette diversité est parfaitement représenté et immortalisé par l’opérateur. Dès le premier plan on aperçoit une monoplace bleu qui par sa couleur et la forme de son capot semble être une Alpine. De 0:30 à 0:34 se succèdent 7 voitures dont il est impossible de déterminer le modèle mais qui contrairement à la monoplace du début du film sont des voitures de tourisme sportive avec plusieurs places. La dernière voiture des 7 semble même être une voiture de ville, sans le profil sportif des voitures qui la précède.
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La particularité d’une course de côte réside, au-delà de la particularité du terrain, dans le fait que des automobiles de tout type peuvent s’aligner au départ. Cette diversité est parfaitement représentée par le cinéaste. Dès le premier plan on aperçoit une monoplace bleu qui par sa couleur et la forme de son capot semble être une Alpine. De 0:30 à 0:34 se succèdent sept voitures dont il est impossible de déterminer le modèle mais qui contrairement à la monoplace du début du film sont des voitures de tourisme sportives avec plusieurs places. La dernière voiture semble même être une voiture de ville, sans le profil sportif des voitures qui la précède.
 
|Bibliographie=Edmond Cohin, « L’historique de la course automobile,1881-1977 », Paris, Larivière, 1982
 
|Bibliographie=Edmond Cohin, « L’historique de la course automobile,1881-1977 », Paris, Larivière, 1982
  
 
Serge Bellu, « Histoire mondiale de l’automobile », Paris, Flamarion, 1998
 
Serge Bellu, « Histoire mondiale de l’automobile », Paris, Flamarion, 1998
 
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Version du 7 janvier 2020 à 12:03


Avertissement[1]

Résumé


Course automobile de côte filmé en 8mm et en couleur par Jean-Georges Fritz

Métadonnées

N° support :  0104FH0013
Date :  Entre 1950 et 1970
Coloration :  Couleur
Son :  Muet
Durée :  00:00:00
Cinéastes :  Fritz, Jean-Georges
Format original :  8 mm
Genre :  Film amateur
Thématiques :  Sport
Institution d'origine :  MIRA

Contexte et analyse


Histoire de la course de côte française et alsacienne:

La course de côte automobile est une discipline de sport automobile qui se pratique sur une montée au dénivelé relativement important mais non codifié, tout comme la distance sur laquelle la course a lieu. La première course du genre, Paris-Bordeaux-Paris (1895) se déroula sur des routes fermés permettant aux spectateurs d’admirer des automobiles qui étaient encore un produit de luxe non démocratisé et d'utiliser sur des « routes » non adaptées. L’essor du sport automobile en France est à mettre en parallèle avec les évolutions techniques. La principale innovation est l’invention du moteur à explosion qui vient supplanter les moteurs à vapeur, trop lents, et les voitures à propulsion électrique, qui rencontraient des difficultés à stocker l’énergie. La première course, à la Turbie dans les Alpes-maritimes le 31 janvier 1897, est remportée par le fameux industriel André Michelin, créateur de l’entreprise de pneumatique qui porte son nom encore aujourd’hui. Passée cette préhistoire du sport automobile en France, il faut attendre la fin des deux conflits mondiaux pour que ces courses se développent dans tout le pays, puis se structurent en fédération et se professionnalisent. Le championnat de France de la montagne, qui représente le championnat national de course de côte est crée officiellement en 1967 mais des courses non-officielles était déjà organisées auparavant. La plus ancienne de ces courses affiliées à ce championnat est une course alsacienne: la course de Turckheim- Trois-épis, créée en 1956. Elle se tient chaque année à quelques kilomètres de Colmar dans la vallée de la Fecht.

Une séquence qui dépeint l’organisation d’une course de côte

Une course de côte en France se déroule traditionnellement sur la voie publique fermée à la circulation. Les plans de l’opérateur nous permettent de voir que la course se déroule sur une route bitumée en bon état, ce qui permet le passage de voitures assez basses, notamment sur le premier plan du film. L’organisation traditionnelle veut que la course soit un contre-la-montre, c’est-à-dire que les départs ont lieu en décalé et non pas massivement comme sur les courses sur circuit. Dans cette séquence on remarque que les voitures suivent cette organisation, montant à tour de rôle. Les spectateurs sont massés dans les dévers sur les cotés de la route. Par nature, la course de côte se déroule sur des parcours typique des zones de montagnes ou du moins de zones vallonnées. Dans cette séquence, de 0:07 à 0:27 l’opérateur filme une partie du parcours typique d’une course de côte: une route sinueuse composée de lacets. À ce moment de la séquence on voit que les voitures prennent, ce que l’on appelle dans le monde la course automobile, un virage « en épingle à cheveux ». C’est à dire un virage très serré, une courbe aiguë repliée sur elle même. De 1:00 à 1:04 l’opérateur filme les voitures qui se suivent en descente. Ceci est aussi une tradition des courses de côte. Une fois la course en montée terminée, tous les pilotes partent du sommet et forment un cortège pour retourner au départ et exhiber, à une vitesse plus modérée, leurs véhicules aux spectateurs massés sur le côté de la route. A partir de 1:11 l’opérateur filme dans le soleil couchant, voire un début de nuit. Cela traduit encore l’organisation des courses de côtes qui se déroulent sur un week-end entier et sur des journées entières lorsque les concurrents sont très nombreux. Malgré un succès plus modéré que les courses sur circuit et notamment la Formule 1 qui connait un succès spectaculaire, la course de côte attire tout de même un bon nombre de passionnés. Ceci explique la présence de sponsor et notamment un qui revient fréquemment dans la séquence de notre opérateur. Par exemple de 0:12 à 0:15 ou de 0:18 à 0:20 on remarque une banderole « Mobil » qui est une marque de carburant ou de lubrifiant de moteur américaine qui sponsorise la course.

La particularité d’une course de côte réside, au-delà de la particularité du terrain, dans le fait que des automobiles de tout type peuvent s’aligner au départ. Cette diversité est parfaitement représentée par le cinéaste. Dès le premier plan on aperçoit une monoplace bleu qui par sa couleur et la forme de son capot semble être une Alpine. De 0:30 à 0:34 se succèdent sept voitures dont il est impossible de déterminer le modèle mais qui contrairement à la monoplace du début du film sont des voitures de tourisme sportives avec plusieurs places. La dernière voiture semble même être une voiture de ville, sans le profil sportif des voitures qui la précède.

Bibliographie


Edmond Cohin, « L’historique de la course automobile,1881-1977 », Paris, Larivière, 1982

Serge Bellu, « Histoire mondiale de l’automobile », Paris, Flamarion, 1998



  1. Cette fiche est en cours de rédaction. À ce titre elle peut être inachevée et contenir des erreurs.