Vendanges (0026FN0004) : Différence entre versions

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Bien que la séquence se passe durant les vendanges, Paul Spindler s’attarde peu sur le vignoble et le travail dans les vignes, préférant se concentrer sur l’ambiance régnant au sein des villages et sur les individus. Cela n’a rien d’anecdotique car ses films étaient à la base de son travail : il voyageait à travers l’Alsace afin de trouver de nouveaux sujets pour ses créations. Ainsi, nombre de ses oeuvres représentent des agriculteurs ou viticulteurs et leurs attributs avec en toile de fond des villages traditionnels alsaciens. Dans les années 1920 et 1930 il est régulièrement accompagné par son père Charles Spindler, fondateur de l’entreprise de marqueterie de Saint-Léonard. De ce fait ce dernier apparaît dans de multiples films de son fils tournés à cette époque. Ici, on l'aperçoit notamment en train de photographier des vendangeurs, sûrement afin d'en faire des futurs modèles de ses créations. Artiste alsacien reconnu pour ces marqueteries, Charles Spindler avait déjà réaliser des dessins des vendangeurs dans le cadre de la réalisation de l'ouvrage ''Costumes et coutumes d'Alsace'' d'Anselme Laugel.  
 
Bien que la séquence se passe durant les vendanges, Paul Spindler s’attarde peu sur le vignoble et le travail dans les vignes, préférant se concentrer sur l’ambiance régnant au sein des villages et sur les individus. Cela n’a rien d’anecdotique car ses films étaient à la base de son travail : il voyageait à travers l’Alsace afin de trouver de nouveaux sujets pour ses créations. Ainsi, nombre de ses oeuvres représentent des agriculteurs ou viticulteurs et leurs attributs avec en toile de fond des villages traditionnels alsaciens. Dans les années 1920 et 1930 il est régulièrement accompagné par son père Charles Spindler, fondateur de l’entreprise de marqueterie de Saint-Léonard. De ce fait ce dernier apparaît dans de multiples films de son fils tournés à cette époque. Ici, on l'aperçoit notamment en train de photographier des vendangeurs, sûrement afin d'en faire des futurs modèles de ses créations. Artiste alsacien reconnu pour ces marqueteries, Charles Spindler avait déjà réaliser des dessins des vendangeurs dans le cadre de la réalisation de l'ouvrage ''Costumes et coutumes d'Alsace'' d'Anselme Laugel.  
[[Fichier:Vignerons (environs d'Obernai) Spindler Charles btv1b10226547k.jpg|vignette|Vignerons (environs d'Obernai), planche extraite de LAUGEL Anselme, Costumes et coutumes d'Alsace, Strasbourg, Elsässische Druckerei, 1902. ©BNUS ]]
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[[Fichier:Vignerons (environs d'Obernai) Spindler Charles btv1b10226547k.jpg|vignette|Vignerons (environs d'Obernai), planche extraite de LAUGEL Anselme, Trachten und Sitten im Elsass, Strasbourg, Elsässische Druckerei, 1902. ©BNUS ]]
 
Père et fils se retrouvent donc dans deux villages emblématiques de l’Alsace, en plein coeur des vendanges. Paul Spindler, attaché à perpétuer le style paternel, emprunt de thèmes traditionnels alsaciens est probablement venu chercher l'inspiration dans l'effervescence de cette période.  
 
Père et fils se retrouvent donc dans deux villages emblématiques de l’Alsace, en plein coeur des vendanges. Paul Spindler, attaché à perpétuer le style paternel, emprunt de thèmes traditionnels alsaciens est probablement venu chercher l'inspiration dans l'effervescence de cette période.  
 
[[Fichier:Riquewihr - Entrée côté Est (...) btv1b10222843j.jpg|vignette|gauche|Carte postale de l’entrée coté Est et de l’hôtel de ville de Riquewihr, 1930, ©BNUS]]
 
[[Fichier:Riquewihr - Entrée côté Est (...) btv1b10222843j.jpg|vignette|gauche|Carte postale de l’entrée coté Est et de l’hôtel de ville de Riquewihr, 1930, ©BNUS]]

Version du 9 janvier 2020 à 17:13


Avertissement[1]

Résumé


Scènes de vendanges à Riquewihr et Dambach-la-Ville en 1928.

Description


Un homme remonte la rue principale de Riquewihr avec une hotte pleine de raisins sur le dos. À l’arrière plan, on aperçoit trois femmes vêtues de noir, ainsi que plusieurs enfants dont une petite fille en train de courir après un chien. Deux hommes descendent la même rue avec un cheval tirant une charrette derrière eux. Plusieurs personnes montent la rue avec des brouettes et un outillage de vendanges. Fondu au noir.

Plan moyen sur trois femmes arrêtées près des vignes, appuyées contre un attelage supportant plusieurs cuves. À l’arrière plan, on aperçoit un calvaire (Coupe franche) Charles Spindler, vêtu d’un long manteau, d’une casquette et portant une canne sous le bras, interpelle un boeuf attaché autour d’un arbre dans un pré. S’ensuivent différents plans de l’animal. (Coupe franche) Plan moyen sur trois hommes, dont l’un d’eux, reconnaissable à son képi et son fusil, est policier. (Coupe franche) Discussion de deux hommes au centre de Riquewihr. Le plus âgé des deux est Charles Spindler. Au premier plan on aperçoit brièvement une femme. Ces trois personnes élégamment vêtus laissent place à un viticulteur et son cheval tirant un attelage pleine de cuves. (Coupe franche) Plan d’ensemble de plusieurs convois d’attelages avec des cuves. Passage au premier plan d’un petit garçon avec une poussette puis un homme descendant la rue en vélo. (Coupe franche) Un attelage arrive près d’une maison. A l’arrière plan Charles Spindler photographie l’attelage. Au premier plan se trouve une femme. (Coupe franche) Nouveau plan où l’on retrouve la femme sur une charrette tractée par un boeuf, avec à ses cotés un jeune garçon.

[La seconde partie de la vidéo est tournée à Dambach-la-Ville] Un jeune garçon est filmé en contre-plongée en train de sauter sur son attelage. Ce dernier suit la caméra du regard lorsqu’il passe devant. (Coupe franche) Un homme marche dans la rue en menant un boeuf. Le réalisateur filme tour à tour l’entrée de deux viticulteurs par la porte d’enceinte du village. Ces derniers tirent chacun un boeuf tractant des attelages contenant des cuves. (Coupe franche) Le réalisateur filme en plan moyen un vieil homme à l’arrière de son attelage, avant qu’un plan d’ensemble ne dévoile une rue de Dambach. (Coupe franche) Plan d’ensemble de trois hommes avec leurs attelages à la sortie de Dambach-la-Ville. Au premier plan un homme à terre, au second plan un homme debout sur son attelage et enfin à l’arrière un attelage à l’arrêt. Au fond, on aperçoit la chapelle Notre-Dame. (Coupe franche) Plan rapproché sur Charles Spindler en train de régler son appareil photo, avec un jeune homme à ses cotés. (Coupe franche) Deux femmes en habits de ville, portant manteaux, chapeaux et foulards sont situées à proximité de la Porte Haute de Dambach-la-Ville. L’une d’elles caresse un boeuf. Au premier plan Charles Spindler regarde furtivement la caméra. (Coupe franche) Le réalisateur, placé au même endroit, filme un jeune homme tire son attelage rempli de cuves, en sortant de la ville. Au fur et à mesure qu’il avance il suit la caméra des yeux. (Coupe franche) Un homme, quitte le centre de Dambach en tirant son attelage. À l’arrière-plan à droite, une des filles entre dans le champ.

Métadonnées

N° support :  0026FN0004
Date :  1928
Coloration :  Noir et blanc
Son :  Muet
Durée :  00:02:08
Cinéastes :  Spindler, Paul
Format original :  9,5 mm
Genre :  Film amateur
Thématiques :  Agriculture et pratiques agricoles
Institution d'origine :  MIRA

Contexte et analyse


Contexte historique

L’apparition de la viticulture remonte à l’Antiquité, avant de connaitre un nouvel élan au Moyen-âge avec les ordres monastiques. Dès la Renaissance, des vignerons de Riquewihr règlementèrent le choix des cépages et la date des vendanges, afin d’imposer une qualité de production. La Guerre de Trente ans ruina entièrement le vignoble qui ne retrouva jamais son étendue du XVIe siècle. Pendant la période de l’Alsace allemande (1871-1918), la région préféra la quantité à la qualité. Au sortir de la Première Guerre mondiale, l’Alsace passa de la plus grande région viticole allemande à la plus petite région viticole de France. Afin de pouvoir concurrencer les vins français, les vins d’Alsace durent constamment gagner en qualité.

La séquence est filmée durant les vendanges de 1928, à deux endroits différents. La première partie se déroule dans le village haut-rhinois de Riquewihr tandis que la deuxième partie est tournée dans la commune bas-rhinoise de Dambach-la-ville. En termes de récoltes, l’année 1928 est jugée moyenne par les viticulteurs avec une légère augmentation de rendement cependant. La qualité du vin est plutôt bonne. À Riquewihr une partie de la récolte a néanmoins souffert d’une gelée banche intervenue dans la nuit du 10 au 11 mai. À Dambach-la-Ville, bien que les vignes aient quelques peu souffert de la chaleur estivale, on parle d’une « belle vendange moyenne », où l’on paye 240 francs l’hectolitre, ce qui est un prix jugé satisfaisant.

Riquewihr et Dambach-la-Ville, bourgades typiques du vignoble alsacien

Bien que la séquence se passe durant les vendanges, Paul Spindler s’attarde peu sur le vignoble et le travail dans les vignes, préférant se concentrer sur l’ambiance régnant au sein des villages et sur les individus. Cela n’a rien d’anecdotique car ses films étaient à la base de son travail : il voyageait à travers l’Alsace afin de trouver de nouveaux sujets pour ses créations. Ainsi, nombre de ses oeuvres représentent des agriculteurs ou viticulteurs et leurs attributs avec en toile de fond des villages traditionnels alsaciens. Dans les années 1920 et 1930 il est régulièrement accompagné par son père Charles Spindler, fondateur de l’entreprise de marqueterie de Saint-Léonard. De ce fait ce dernier apparaît dans de multiples films de son fils tournés à cette époque. Ici, on l'aperçoit notamment en train de photographier des vendangeurs, sûrement afin d'en faire des futurs modèles de ses créations. Artiste alsacien reconnu pour ces marqueteries, Charles Spindler avait déjà réaliser des dessins des vendangeurs dans le cadre de la réalisation de l'ouvrage Costumes et coutumes d'Alsace d'Anselme Laugel.

Vignerons (environs d'Obernai), planche extraite de LAUGEL Anselme, Trachten und Sitten im Elsass, Strasbourg, Elsässische Druckerei, 1902. ©BNUS

Père et fils se retrouvent donc dans deux villages emblématiques de l’Alsace, en plein coeur des vendanges. Paul Spindler, attaché à perpétuer le style paternel, emprunt de thèmes traditionnels alsaciens est probablement venu chercher l'inspiration dans l'effervescence de cette période.

Carte postale de l’entrée coté Est et de l’hôtel de ville de Riquewihr, 1930, ©BNUS

Les villages du vignoble alsacien occupent plusieurs types de sites, débouchant fréquemment sur des cours d’eau. La plupart des communes viticoles alsaciennes sont situées de deux façons différentes : les unes se trouvent sur les pentes des collines sous-vosgiennes, les autres se sont établies au contact du vignoble et de la plaine, favorisant ainsi la polyculture.

Carte postale de Riquewihr, 1930, ©BNUS

La région des grands vignobles d’Alsace s’étend depuis Thann (Haut-Rhin) jusqu’à Marlenheim (Bas-Rhin) et comprend comme centres principaux : Guebwiller, Rouffach, Turckheim, Ammerschwihr, Kaysersberg, Kientzheim, Riquewihr, Ribeauvillé, Dambach, Andlau, Barr, Obernai, Boersch, Rosheim, Molsheim et au-delà Marlenhiem, Westhoffen et Wangen. Ces villages étaient autrefois des enceintes fortifiées, en partie encore conservées, octroyant à la région sa particularité. On aperçoit ainsi dans le film la Porte Haute de Dambach-la-Ville, construite entre 1325 et 1350 ainsi que les remparts de Riquewihr. La culture de la vigne a permis d’assurer à ces villages une certaine prospérité économique qui se reflète sur le patrimoine architectural et religieux : fontaines et puits sculptés, hôtels de villes, portes et autres tourelles.

À la différence d’autres vignobles , les viticulteurs alsaciens ont construit leurs maisons au coeur même du village. Cette situation remonte au Moyen Âge, dans un soucis de protection face aux attaques extérieures. La plupart de ces villages viticoles sont clos, de sorte que la place y est restreinte et les maisons sont collées les unes aux autres ou bien séparées par des intervalles très étroits. Cette promiscuité obligea, dès le XVe siècle, les vignerons à ériger leur maison en hauteur. Ces dernières sont toujours orientés vers la rue, avec une cour accessible par un porche. Ces maisons disposent toutes de deux locaux : le pressoir et la cave. Dans le Bas-Rhin, où la polyculture était davantage développée, les propriétés comprenaient également des granges et des étables ou écuries.

À côté de ces grandes maisons-cours, on trouve des exploitations plus modestes. Avant l’ère de la mécanisation, 90% des exploitations viticoles ne dépassaient pas un hectare de vigne. Une telle superficie garantissait alors le travail et l’existence d’une famille vigneronne. Enfin, il existe également des exploitations de taille minuscules, dont les propriétaires ne possèdent souvent même pas les locaux nécessaires pour le pressage et la conservation de la récolte.

Vendanges et transports

Pendant la période des vendanges, le vignoble est très animé. Toute la population est à la tâche, dans les vignes, au pressoir, dans les caves. Jusqu’en 1939, il était d’usage d’embaucher aussi les vendangeurs, qui, après avoir terminé la cueillette dans les villages voisins, venaient volontiers prolonger leur travail saisonnier à Riquewihr, où la saison des vendanges débutait historiquement un peu plus tard.

Jusque vers 1930, le raisin cueilli à la serpette était déposé dans des baquets en bois (Veldbuttin). L’Auslaehrer allait vider ces baquets dans le tendelin (Hochbittig) porté par l’Austraeger sur son dos. L’usage du Stössel (fouloir), outil à long manche ressemblant un peu à un goupillon, destiné à tasser les grappes dans le tendelin et la cuve, semble être moins répandu à Riquewihr qu’en Basse-Alsace. Lorsque le tendelin, qui dispose depuis tout temps d’une capacité de 50 litres, était rempli jusqu’à un niveau convenable, le porteur le déversait ensuite dans la cuve, dite Karchbittig, forte de 200 litres, placée avec plusieurs autres au bord du chemin le plus proche. Une fois chargées sur une voiture spéciale aux vendanges, les voituriers menaient ces cuves jusqu’à la ville pour les décharger et les vider dans les pressoirs.

Voiture de vendange tirée par deux chevaux, image tirée du film, ©MIRA

Dans le vignoble haut-rhinois, et en particulier à Riquewihr, la voiture de vendange (Herbstwagen) est spécialisée. Une voiture à un cheval pouvait contenir quatre à six cuves pleines, tandis qu’il fallait deux chevaux pour un chargement de huit à dix cuves. Cependant seuls les gens aisés utilisent le cheval pour tirer leur attelage, la plupart des vignerons ayant recours à un boeuf. Cette voiture se caractérise par une très bonne adaptation technique. Déjà très allongée sur ses deux essieux, elle se prolonge encore à l’arrière par un assemblage de pièces de bois formant un triangle : c’est par là qu’on décharge les cuves, les faisant glisser d’abord sur deux rails de bois fixés sur le fond de la voiture, puis de là le long du Geiss (tremplin), placé en amont du timon triangulaire. Ce timon est flexible et ploie sous le poids de la cuve, de manière à se coller contre les rails du tremplin pour aplanir le passage de la cuve, de la voiture au tremplin, puis au sol. Pour tirer et porter la cuve, deux hommes au moins sont nécessaires. Ils se tiennent face à face, la cuve entre eux, et prennent chacun, le premier dans sa main droite, le second dans sa gauche, un outil semblable qui a la forme d’un crochet muni d’une anse fixe. Ils le placent sous la cuve et la soulèvent, s’aidant de l’autre main qui saisit un troisième outil à double poignée, pour l’appuyer contre la paroi latérale de la cuve et maintenir celle-ci en équilibre.

Le vin et le divin

Calvaire dans le vignoble riquewihrien, image tirée du film, ©MIRA

La pratique des vendanges, et plus généralement celle de la viticulture, revêt un caractère sacré. La présence d’un calvaire dans les vignes de Ribeauvillé n’a rien d’exceptionnel. En effet nombre de statues du Christ jalonnent les sentiers viticoles.

Lors des messes, le prêtre n’oublie pas de prier et bénir les vignes, répétant inlassablement aux périodes critiques une tradition qui permet de concilier les éléments « surnaturels ». La plupart des saints évoqués le sont principalement pour des raisons météorologiques, la date de leur culte coïncidant à un moment capital du cycle végétatif de la vigne. Ainsi, Saint-Urbain, patron des vignerons, était fêté le 25 mai, date considérée comme la dernière présentant un risque de gelée tardive. Ce jour-là, de nombreux processions avaient alors lieu dans toute l'Alsace. De nombreux lieux saints, à l’image de la chapelle Saint-Sébastien de Dambach-la-Ville, renferment encore une statue de Saint-Urbain, tenant une grappe de raisins.

Étiquette d'une bouteille de Pinot Noir Clos Sainte Odile, Obernai ©alsacetiquette.vin

Outre Saint-Urbain, d'autres saints étaient vénérés localement. C'est notamment le cas de Sainte-Odile à Obernai, Saint-Thibault à Thann ou encore Saint-Imer à Gueberschwihr. Au moment de la fin d'année, le vin était lui-même béni. Ainsi le 26 décembre à la Saint-Étienne la bénédiction concernait le vin rouge tandis que le 27 décembre, dédié à Sain-Jean l'apôtre, c'était au tour du vin blanc.

Chapelle Notre-Dame de Dambach-la-Ville, image tirée du film, ©MIRA

Personnages identifiés


Spindler, Charles

Lieux ou monuments


Riquewihr; Dambach; Chapelle Notre-Dame de Dambach-la-Ville; Porte Haute de Dambach-la-Ville

Bibliographie


BIANQUIS Isabelle, Alsace, De l’homme au vin, Thionville, Gérard Klopp, 1988.

GARDNER Antoine, « L’habitat rural du vignoble alsacien », Vignes, vignerons et vins d’Alsace, Colmar, Alsatia, 1975.

LUCIUS André, « Le vignoble alsacien », Annales de géographie, 1922, n°171, p. 205-214.

MULLER Claude, Alsace, une civilisation de la vigne : du VIIIe siècle à nos jours, Nancy, Place Stanislas, 2010.

MULLER Claude, Chronique de la viticulture alsacienne au XXe siècle. Tome 1, La crise, Riquewihr, J.D. Reber, 1995.

MULLER Claude, Les vins d’Alsace, histoire d’un vignoble, Strasbourg, Coprur, 1999.

TRICARD Jean, « Le vignoble alsacien », L'Information Géographique, 1949, vol. 13, n°1, p. 21-27.

WOLFF Christian, Riquewihr, son vignoble et ses vins à travers les âges, Ingersheim, Société Alsacienne d’Expansion Photographique, 1967.


Article rédigé par

Thomas Grandjean, 14 décembre 2019


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