Haut-Koenigsbourg (0021FN0002) : Différence entre versions
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− | L'histoire du château est particulière. En effet, il est construit au cours du XIIème siècle, puis abandonné en 1663. Ce n'est qu'en 1901, durant la période allemande, que Guillaume II (1859-1941) décide la reconstruction du château pour en faire un haut lieu de l'Alsace et un symbole de la puissance allemande. La reconstruction prendra fin en 1918, malgré une inauguration en 1908. Le château que l'on voit dans le film n'est donc pas le château médiéval origine.[[Fichier:Entrée principale du château.png|vignette|gauche|Entrée principale du château du Haut-Koenigsbourg, surplombée des armoiries de la famille impériale Hohenzollern. La capture issue de la séquence.]] | + | L'histoire du château est particulière. En effet, il est construit au cours du XIIème siècle, puis abandonné en 1663. Ce n'est qu'en 1901, durant la période allemande, que Guillaume II (1859-1941) décide la reconstruction du château pour en faire un haut lieu de l'Alsace et un symbole de la puissance allemande. La reconstruction prendra fin en 1918, malgré une inauguration en 1908. Le château que l'on voit dans le film n'est donc pas le château médiéval origine. |
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La séquence n'offre qu'une vision des extérieurs mais on voit de nombreux éléments, à commencer par la porte principale, surplombée des armoiries de la famille de Hohenzollern (famille impériale), qui n'a pas été détruit après le traité de Versailles de 1919 et le retour de l'Alsace à la France. Les armoiries de la famille de Thierstein (seconds propriétaires du château de 1479 à 1519) est également visible au-dessus d'une des portes, bien qu'elle ne soit pas montrée dans la séquence. Le film montre les remparts, les murs mais surtout le donjon, qui a la particularité d'être carré et surplombé par l'aigle impérial. | La séquence n'offre qu'une vision des extérieurs mais on voit de nombreux éléments, à commencer par la porte principale, surplombée des armoiries de la famille de Hohenzollern (famille impériale), qui n'a pas été détruit après le traité de Versailles de 1919 et le retour de l'Alsace à la France. Les armoiries de la famille de Thierstein (seconds propriétaires du château de 1479 à 1519) est également visible au-dessus d'une des portes, bien qu'elle ne soit pas montrée dans la séquence. Le film montre les remparts, les murs mais surtout le donjon, qui a la particularité d'être carré et surplombé par l'aigle impérial. |
Version du 12 février 2019 à 11:05
Résumé
Description
(0’00) Plusieurs personnes discutent devant la porte du château. La caméra remonte vers les tours du château.
(0’10) Plusieurs plan montre des visiteurs sortant du château ou se baladant autour. Il y a des couples et des familles.
(0’23) La caméra montre les façades du château depuis l’extérieur. Un enfant (fils du cinéaste ?) en hauteur entre des rochers salut l’opérateur.
(0’36) Gros plan sur deux femmes souriantes, dont Madame Breesé, dans le parc entourant le château. En arrière-plan, les visiteurs admirent le paysage et le monument. Parmi eux, deux militaires en uniforme (0’40).
(0’44) Plan des façades du château, puis la caméra montre un père et son fils visiter les extérieurs du château. Il s’agit du même enfant que dans le reste de la séquence, l’homme s’accompagnant et son père.
(0’49) A nouveau, plans des façades et des tours du château.
(0’53) La famille repart en empruntant le chemin de randonné menant au château. Ils se retournent pour saluer la caméra.
(0'59) Une voiture arrive à St. Hippolyte. Le château est filmé en contre-plongée en arrière-plan, un hôtel se trouve au premier plan. La femme d'Emile Bréesé est seule devant la caméra et semble chercher quelque chose. Gros plan sur le panneau de bienvenue de St. Hippolyte. Des ballons ou des grappes de raisin (se qui serait plus probable du fait de l'emplacement du village dans le vignoble) sont dessinés dessus.
Contexte et analyse
Emile Bréesé, mécanicien puis technicien de radio, a filmé de nombreux sites en Alsace avec sa famille. Le château de Haut-Koenigsbourg fait partie de ces lieux.
I. Un haut lieu touristique d'Alsace
L'histoire du château est particulière. En effet, il est construit au cours du XIIème siècle, puis abandonné en 1663. Ce n'est qu'en 1901, durant la période allemande, que Guillaume II (1859-1941) décide la reconstruction du château pour en faire un haut lieu de l'Alsace et un symbole de la puissance allemande. La reconstruction prendra fin en 1918, malgré une inauguration en 1908. Le château que l'on voit dans le film n'est donc pas le château médiéval origine.
La séquence n'offre qu'une vision des extérieurs mais on voit de nombreux éléments, à commencer par la porte principale, surplombée des armoiries de la famille de Hohenzollern (famille impériale), qui n'a pas été détruit après le traité de Versailles de 1919 et le retour de l'Alsace à la France. Les armoiries de la famille de Thierstein (seconds propriétaires du château de 1479 à 1519) est également visible au-dessus d'une des portes, bien qu'elle ne soit pas montrée dans la séquence. Le film montre les remparts, les murs mais surtout le donjon, qui a la particularité d'être carré et surplombé par l'aigle impérial.
Aujourd'hui, le château compte environ 500 000 visiteurs par ans, ce qui en fait l'un des points touristiques principaux de l'Alsace centrale. Dans la séquence, on peut voir que le site est déjà très fréquenté au milieu des années 1930, que ce soit par des familles, des couples ou même des militaires en uniforme, comme on peut l'apercevoir à la 40ème seconde.
II. Un château cinégénique
--> Lieu de tournage
--> Nombreux cinéastes amateurs qui ont filmé (similitudes et différences avec Bréesé)Personnages identifiés
Lieux ou monuments
Bibliographie
"Alsace : Strasbourg, Colmar, les Vosges, Mulhouse, la route des vins. - Nouvelle édition", dans Encyclopédie du voyage, Gallimard loisirs, Paris, 2018
Kubler Maurice, Sélestat et le Haut-Koenigsbourg au début du siècle : promenade illustrée dans le vieux Sélestat, aux ruines et au château reconstruit du Haut-Koenigsbourg, Edition du Rhin, Mulhouse, 1991
"Le siècle du Haut-Koenigsbourg", dans Les Saisons d'Alsace, n°36, Editions DNA, Strasbourg, Eté 2009
Toursel-Harster Dominique, Beck Jean-Pierre, Bronner Guy , Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, La Nuée Bleue, Strasbourg, 1995, p. 304-309
Waechter Maryvonne, Le château du Haut-Koenigsbourg, Éditions "Ouest-France", Rennes, 2016
Zimmermann Jean-Robert, Haut Koenigsbourg : la sentinelle de l'Alsace, Editions Place Stanislas, Nancy, 2008
Site du Château du Haut-Koenigsbourg
Article rédigé par
Reynald Derain, 11 février 2019