Bas:A travers villes et montagnes (0033FN0007)

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Avertissement[1]

Résumé


Le film mise à notre disposition est une scène réalisée en milieu rural avec des séquences biens prises. Le film met en exergue le quotidien, le déroulement de la vie à travers villes et montagnes. En effet, les stations de tourisme, et notamment celles d’altitude ou de sports d’hiver dévolues à l’accueil de touristes, ont toujours été définies en référence à la ville. Elles en sont : pour la société urbaine, la montagne (comme la mer, la campagne), demeure un pays imaginaire, une utopie. Les citadins y transposent leurs rêves de changement et de dépaysement. Ainsi, les touristes n’y cherchent pas toujours la réalité de la vie montagnarde (le quotidien des habitants locaux y est plutôt difficile), mais plutôt l’image qu’ils s’en sont faits. Ils y projettent leurs visions, leurs rêves ou leurs nostalgies. Fondé sur une déconnexion économique et sociale, a produit en un siècle des « archipels d’altitude », des villes touristiques coupées de l’habitat existant, affirmant symboliquement par leur cadre urbain la transposition de la cité à la montagne. Enclaves en milieu hostile, les stations cultivent davantage de liens avec la ville et le milieu naturel qu’avec la société locale. De ce fait, le film est déterminé par la présence de deux éléments indissociables : la société et la nature. Ainsi, le paysage, les lieux y tiennent une place importante dans la mesure où, on note une intense activité physique avec des hommes qui profitent pour effectuer. Le cours se partage avec les volailles. Le plus important dans cette vie en milieu ville montagne est marqué par les signes d’une vie en parfaite harmonie et une belle familiarité avec la terre et les animaux. En plus, le bonheur et la convivialité rythmèrent les modes vie. L’épanouissement est aussi un élément clés qui détermine la joie de vivre.

Description


Élément (s) Structurant (s) • Images du reportage : Oui • Images en plateau : Non • Images d’archive : Non • Séquence d’animation : Oui • Cartons : Non • Animateurs : Oui • Voix off : Non • Interview : Non • Musiques bruitages : Non • Images communes avec d’autres films : Non Comment le film dirige t-il le regard du spectateur ?

Les images déterminantes sont à la disposition du public. Les images filmées dans leur intégralité permettent de décrire et d’expliquer les faits sociaux-culturels, l’homme et le milieu, le paysage, l’environnement…

Comment : les lieux, les sont-ils représentées ? Un paysage en géographie correspond au résultat visible des actions de l'homme et / ou de la nature (animaux, végétaux, climat) sur un territoire géologique (relief, nature de sol). Le film témoigne l’originalité de la vie rurale, une vie marquée par un paysage naturel.

Diffusion et réception Où est-ce que le film est-il projeté ? Dans des villages, Projections itinérantes les grandes fermes Communications et événements associés au film Public Amateur Audience Public Descriptif Libre La vie rurale est par définition la vie à la campagne, contrairement à la vie telle qu’elle est manifeste en ville. C’est une vie marquée particulièrement par une activité agricole ou s’ajoute bien d’autres activités. Elle est caractérisée par une faible densité par rapport aux pôles dites urbaines.

Métadonnées

N° support :  0033FN0007
Date :  1950
Coloration :  Noir et blanc
Son :  Muet
Durée :  00:09:15
Cinéastes :  Veltz, Charles
Format original :  9,5 mm
Genre :  Film amateur
Thématiques :  Lieux, Paysages naturels et transformés
Institution d'origine :  MIRA

Contexte et analyse


Une réorganisation physique, paysagère, fonctionnelle des stations de montagne est nécessaire pour permettre une gestion touristique plus efficace du territoire et lui redonner un sens, à défaut d’une notoriété. La prise en compte de la notion d’espace touristique sensible (des capacités de charge, des ambiances, de l’émotion, de l’accessible, du perceptible, de l’image) en est le cœur, elle engage la ville et le bourg touristiques dans leur rapport au monde et détermine le contenu des projets urbains. Cette question n’est pas seulement un geste d’architecture, elle renvoie à d’autres, mal traitées en montagne : l’urbanité, la culture, le patrimoine, la mobilité, la capacité d’accueil, la gestion territoriale, la recomposition des lieux et des réseaux ainsi que la mutation des pratiques des professionnels du tourisme, des responsables et des gestionnaires du territoire montagnard. La combinaison de branches économiques ne s'accordant pas forcément, comme le tourisme et l'agriculture ou la sylviculture, engendrent à partir des spécificités du territoire montagnard de nouveaux potentiels. Ils offrent un environnement favorable aux sports, aux loisirs et à la détente. Ils requièrent toutefois des infrastructures de transport et parfois de logement.

Toutefois, dans les années 1950, elle revient à Saint-Bonnet-en-Champsaur et photographie la vie locale. Une balade et des panneaux installés dans la commune permettent de revoir le village à cette époque à travers les yeux de l’artiste. Les paysages de basses côtes puis de hauts plateaux avaient laissé la place à des décors marqués par le dénivelé, par une topographie mariant les pentes raides et les systèmes de collines arrondies. Cette première distinction environnementale se conjugue avec le contraste en matière de centre et de périphérie Analyse Analyse Cependant, regardons les films tournés en milieu rural. Le film présente la mise en tourisme de ses villages où les habitants ont le contrôle de l’activité touristique. Il présente les conditions et les modalités de la mise en valeur de ces espaces ruraux permettant une réflexion sur le rôle du tourisme dans la centralisation des territoires. Ainsi nous disposons d’un film de 9,12 mm avec véritable format amateur. En effet, il offre à nous, visionneurs un regard de tourisme au Bas.

En effet, le film montre que tout le monde a pris le plus grand plaisir à se trouver ensemble face à la caméra. Une grande complicité avec les animaux, du moment où on voit des animaux volailles  qui circulent dans une maison. Un couple de touriste qui joue. Une série d’image montre les volailles qui défilent dans la cours de la ferme et les enfants qui prennent plaisir de jouer avec leur compagnon. Toutefois, le tournage montre les interactions euphorisantes. Un couple  qui admire les fleurs, le paysage et deux   dames marchant vers la caméra dans divers décors, Dans un décor très frappant par la propreté des rues outre la liberté des volailles. La modernité y est encore présente par leur habillement. 

L’idée de beauté naturelle y est mise : la présence matérielle d’un espace qui est contemplé. Toutefois, la notion de paysage est une notion ancienne, hybride, malléable et complexe. Dans une dimension culturaliste, elle représente le regard porté au monde et à un territoire. Si le paysage n’existe que perçu, A. Berque ajoutera que « notre regard (…) est le paysage » (Berque, 2000). L’engouement général pour les descriptions de paysage s’accompagne de la naissance et de l’affirmation de la pratique touristique où une élite se doit d’aller vérifier in situ les beautés paysagères décrites dans des récits de voyage. Il s’agit d’une lecture esthétique et sensible des paysages (Corbin, 1988). L’intérêt naissant pour ces espaces jusqu’alors peu séduisants s’accompagne de leur patrimonialisation longue et progressive.

L’histoire de la patrimonialisation des paysages remonte au XIXe siècle dans le sillage de la protection du patrimoine culturel. Elle repose sur une conception renouvelée du rapport des hommes à la nature née du romantisme. À la fois symbolique et philosophique, la protection de la nature et des paysages est également scientifique, idéologique et politique (Depraz, 2008, Blouin-Gourbilière, 2013). La patrimonialisation des paysages oppose de manière simplifiée deux conceptions de la protection de la nature : l’une prône une logique d’isolement et de sanctuarisation, quand l’autre consiste en une démarche intégratrice prenant en compte les sociétés présentes sur ces territoires (Depraz, 2008). Les logiques de sanctuarisation de la nature sauvage donneront naissance aux parcs nationaux alors que l’intérêt pour une nature plus ordinaire apparaît, mettant en valeur des types de paysages perçus comme moins sauvages.
Les espaces ruraux traditionnels, héritiers des savoir-faire et respectueux des lieux, parfois en passe de disparaître, deviennent dignes d’intérêt pour les scientifiques, les gestionnaires et les visiteurs. Le paysage, quel que soit le type de patrimonialisation, est défini comme une construction sociale qui intègre une dimension à la fois matérielle et immatérielle de la nature (Luginbühl, 2007). La conception de l’UNESCO à travers la catégorie des paysages culturels de 1992 affirme leur caractère extraordinaire et exceptionnel. La nécessaire démonstration, dans les dossiers de candidature, de l’exceptionnalité à travers la VUE (Valeur universelle exceptionnelle) et de l’authenticité des paysages culturels du Patrimoine mondial se corrèle également avec une volonté de faire territoire (Salin, 2006) et avec une valorisation identitaire et touristique des lieux. Les études des paysages culturels, inscrits à l’UNESCO à travers le monde, montrent la co-construction des paysages entre mise en tourisme et patrimonialisation, révélant une esthétisation des lieux particulière. Peut-on alors trouver une spécificité latino-américaine à ces paysages culturels, des récurrences et des points communs dans leurs candidatures puis dans leurs mises en récit des lieux ? Ces narrations patrimoniales validées par l’UNESCO, dans des contextes géographiques et politiques différents, permettent-elles d’accompagner ou d’infléchir la co-construction patrimoniale et touristique de ces sites ruraux, souvent vastes, traversés par des jeux d’acteurs puissants et oscillant entre une économie de l’enrichissement touristique et une quête identitaire ? Pour répondre à ces questions, nous interrogerons la puissance des imaginaires, touristiques et patrimoniaux en jeu dans la transformation des lieux et des paysages.  
Dans les années 1950 1960, les campagnes sont en pleines mutations ave la beauté des paysages mais aussi par la rencontre avec les habitants. Avec l’évolution de la notion de patrimoine, le regard des visiteurs s’est transformé et les paysages du quotidien, ceux qui ne sont pas jugés esthétiquement beaux, entrent également dans le concert des sites reconnus à l’échelle mondiale Dans le domaine.

Lieux ou monuments


Champ du feu

Bibliographie


Laurent Rieutort, « Les populations des montagnes du monde : répartition et systèmes de peuplement », Prace geograficzne, vol. 113, Cracovie, 2004, pp 171-183

Marc Conesa, « La ville, la montagne et la frontière : histoire d’un déclassement. Puigcerdà du xive au xviiie siècle », Cahiers de la Méditerranée, 86



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