Bas:Baptême de l'air (0115FN0026)


Avertissement[1]

Résumé


Ce film amateur muet en noir et blanc de 8 minutes est l’œuvre de Jean Amet. Il débute sur une sortie familiale, durant laquelle des enfants se voient offrir un tour de manège avec des nacelles en forme d’avion. Puis la scène suivante présente de jeunes garçons en train de pratiquer le modélisme. Enfin vient la pratique grandeur nature de l’aéronautique, avec le baptême de l’air de Jean Amet, de sa femme et de sa belle-sœur. Le film se conclu sur un meeting aérien filmé en 1956 soit 6 ans après la séquence du baptême de l’air.

Description


00:00 - 00:52 : Scène du manège

00:53 - 01:20 : Scène du modélisme

01:21 - 01:44 : Plan du ciel

01:45 - 02:11 : Plan d’avions passant dans le ciel

02:12 - 02:15 : Plan de la route pour se rendre à l’aérodrome

02:16 - 03:07 : Baptême de l’air de Jean Amet

03:08 - 04:38 : Baptême de l’air de l’épouse de Jean Amet

04:39 - 06:44 : Baptême de la belle-sœur de Jean Amet

06:45 - 08:01 : Meeting du 10 juin 1956

Métadonnées

N° support :  0115FN0026
Date :  1950
Coloration :  Noir et blanc
Son :  Muet
Durée :  00:08:00
Cinéastes :  Amet, Jean
Format original :  9,5 mm
Genre :  Film amateur
Institution d'origine :  MIRA

Contexte et analyse


Les rapides progrès de l'aviation

Les premières expérimentations concrètes en matière de vol humain n’apparaissent qu’au XVIIIe siècle. C’est grâce aux scientifiques tel que Joseph Black, Henry Cavendish ou Antoine Lavoisier qui ont mis en évidence les différents gaz qui composent l’air, qu’en 1783, Jean-François Pilâtre de Rozier effectua le premier vol humain de l’histoire à bord d’une montgolfière, invention des frères Montgolfier[2]. Dans le même temps, André Jacques Garnerin effectua le premier saut en parachute de l’histoire, le 22 octobre 1797 à Paris[3]. La seconde moitié du XIXe siècle voit le développement des dirigeables et des premiers vols en planneur. Mais les premiers vols motorisés et contrôlés eurent lieu au début du XXe siècle avec des pionniers tel que Gustave Whitehead, Clément Ader ou les frères Orville et Wilbur Wright. Dès 1898, sous l’impulsion de Henry de La Vault, l’aviation française essaya de mettre en commun les talents en créant l’ACF (l’Aéro-Club de France). Puis en 1905 la Fédération aéronautique internationale vit le jour. L’essor rapide de l’aéronautique en France se concrétisa en 1909, avec la tenue du Salon de la locomotion aérienne au Grand Palais, en quelque sorte l’ancêtre du salon du Bourget. La course aux exploits des premiers aviateurs suscita l’intérêt du public. Ainsi les premiers meetings aériens et les premières courses aéronautiques apparurent dès les années 1910[4]. L’aviation devint un véritable sport et l’aviateur devient l’un des archétypes de la virilité. C’est un homme courageux qui risque sa vie et dont le corps est soumis à rude épreuve à chaque vol. Les brusques accélérations et les changements d’altitudes peuvent être vecteurs de nausées, de perte de connaissance ou de fatigue. Les pilotes sont souvent victimes de brûlures à cause des moteurs et bien sur il faut rappeler le grand effort physique qu’ils produisent pour manœuvrer l’avion dans les airs[5].



  1. Cette fiche est en cours de rédaction. À ce titre elle peut être inachevée et contenir des erreurs.
  2. ROBENE Luc, L’homme à la conquête de l’air. Des aristocrates éclairés aux sportifs bourgeois, Paris : L’Harmattan, 1998, p. 44.
  3. MARCK Bernard, Histoire de l'aviation, Paris : Flammarion, 1997, p. 19.
  4. Ibid., p. 37- 58.
  5. ROBENE Luc, BODIN Dominique, HEAS Stéphane, « Pau et l’invention de l’aviation « sportive » (1908-1910). Des enjeux technologiques aux plaisirs mondains : naissance d’un loisir et nouveaux pouvoirs du corps », Staps, 2010/1 (n° 87), p. 13-31.