Bas:Jeux d'enfants (0210FH0005)


Avertissement[1]

Résumé


Le film Jeux d’enfants est un film amateur tourné par Lucien Israël en 1962. Il appartient au fonds Jablon, du nom de la fille du réalisateur. Ce film d’une durée de 6 minutes et 45 secondes immortalise un après-midi en famille au parc de l’Orangerie à Strasbourg ainsi qu’une journée dans la forêt du Taennchel, située sur les hauteurs de Thannenkirch. Dans ce film, Lucien Israël filme sa famille et ses proches mais il s’intéresse particulièrement aux interactions et activités des enfants, les siens et ceux de ses proches.

Description


00’00 - 0’03 : Premier plan et mise au point de la caméra. Des signaux lumineux apparaissent à l’écran.

00’03 - 00’11 : Début du film. Le caméraman zoome sur une pancarte fixée à un fil. Il y est inscrit en une écriture enfantine « Jeux d’enfants ». De plus, un petit train, un ballon, ainsi que la date 1982, y figurent.

00’12 - 00’39 : Le caméraman s’intéresse à deux cygnes qui nagent et mangent dans un étang.

00’40 - 01’03 : Il y a un changement de plan. Désormais, le spectateur peut voir des familles nourrir et observer les cygnes. Il est possible de se rendre compte que les images ont été tournées en automne ou en hiver. Les promeneurs sont chaudement habillés et les feuilles des arbres sont dans les tons orangés.

01’04 - 01’50 : Des familles se promènent dans les allées du parc, des parents poussent des landaus et des poussettes.Plusieurs plans s’enchaînent montrant successivement ces familles se promener dans le parc. A l’arrière plan des enfants jouent sur des balançoires. Ensuite, un enfant apparaît sur son vélo. Puis, à nouveau, plusieurs plans sur les promeneurs.

01’51-1’55 : Un petit enfant habillé tout en blanc est filmé en contre plongée et gros plan. Il marche et fait ses premiers pas.

1’56 - 2’03 : Plan fixe sur un panneau situé derrière un grillage. Il y est inscrit en noir sur un fond blanc : « Les cigognes de Strasbourg reçoivent avec plaisir des commandes…. ».

2’04 - 2’43 : Des enfants jouent sur trois toboggans devant leurs parents. Plusieurs plans montrent ces enfants d’âges différents entrain de jouer. Sur le dernier plan, on peut voir une succession d’enfants se laissant glisser sur le toboggan. Le dernier d’entre eux arrive en gros plan face à la caméra.

2’44 - 3’04 : Des familles vues de dos, en plan moyen, marchent dans une des allées centrales du parc. Devant elles on peut remarquer le pavillon Joséphine. L’une d’entre elle tourne sur sa gauche et l’autre continue tout droit. La caméra suit le chemin de celle qui se dirige vers la gauche.

3’04 - 3’26 : Plan fixe. Le caméraman se trouve derrière un banc et observe l’étang en fin de journée. Puis léger travelling vers la gauche. Un couple avec un landau fait son apparition.

3’27 - 3’37 : plan fixe sur une biche dans un enclos.

3’38 - 3’56 : plan sur les arbres d’automne orangés. Des familles se promènent dans les allées. Le cameraman tourne sur la gauche et filme un rassemblement de gens discutant. Le travelling continue sur des promeneurs qui observent sans doute des animaux dans un enclos.

3’57 - 4’34 : on retrouve le même petit enfant habillé de blanc de la fin de la première minute. Il est désormais dans sa poussette. Le cameraman se met à sa hauteur. Ainsi, on ne peut pas voir le visage du parent qui se trouve derrière la poussette. Plusieurs plans fixes sous différents angles filment l’enfant. Le dernier plan est en contre-plongée et l’enfant rit. On peut apercevoir sa mère et un autre enfant se pencher au dessus de la poussette.

4 ’35 - 4’47 : Désormais, nous sommes en été. Des enfants jouent sous la surveillance d’adultes dans un lieu boisé.

4’48 - 4’57 : Toujours dans ce même lieu, un enfant se met à courir entre les arbres pour enfin monter sur une petite butte.

4’58 - 5’02 : Un deuxième enfant s’amuse à escalader les rochers. Il se laisse glisser pour redescendre de la pierre sur laquelle il se trouvait.

5’03 - 6’07 : Une petite fille est filmée en contre plongée. Elle regarde autour d’elle. Sa mère vient la chercher. La caméraman reste encore une fois à la hauteur de l’enfant. Ainsi, nous voyons seulement les jambes de la mère. Cette dernière l’aide à marcher puis petit à petit nous pouvons voir la mère de plein pied. Le dernier plan est un plan fixe sur la petite fille qui semble intriguée par la caméra.

6’08 - 6’10 : Plan en contre-plongée et travelling sur le lieu.

6’11 - 6’40 : Des enfants jouent autour d’un arbre. Une balançoire est suspendue à une branche. Le plan est à nouveau en contre-plongée. Les enfants lancent des regards en direction de la caméra et continuent de jouer tout en restant intrigués.

6’40 - 6’45 : Dernier plan. Zoom sur deux enfants du groupe qui jouent avec des toupies. Nous pouvons ensuite en apercevoir un autre sur la balançoire. Sur cette séquence, nous pouvons voir le doigt du cameraman.

Métadonnées

N° support :  0210FH0005
Date :  Entre 1962 et 1963
Coloration :  Couleur
Son :  Muet
Durée :  00:06:45
Cinéastes :  Israël, Lucien
Format original :  8 mm
Genre :  Film amateur
Thématiques :  Environnement, Activités de plein-air
Institution d'origine :  MIRA

Contexte et analyse


Lucien Israël (1925-1966) est un psychiatre et psychanalyste français, originaire de Moselle. Après des études de psychiatrie à l’Université de Strasbourg, il y devient professeur tout en travaillant comme chef de service du centre hospitalier universitaire de Strasbourg. A partir de 1954, il exerce également la psychanalyse. Ainsi, il associe souvent dans son travail la psychanalyse et la psychologie médicale. Il est notamment influencé par Lacan et est membre de l’Ecole freudienne de Paris. Lucien Israël est connu pour avoir influencé le domaine de la psychanalyse à Strasbourg et dans sa région. Il est l’auteur d’ouvrages scientifiques dont notamment Le médecin face au malade et L’hystérique, le sexe et le médecin. A partir de la fin des années 50 et jusque dans les années 70, Lucien Israel filme ses voyages ou sa famille lors de promenades ou de dimanches après-midi au parc afin de conserver des souvenirs. Les films qu’il réalise sont donc personnels et destinés à être diffusés dans un milieu familial. Comme se souvient sa fille, Michèle Jablon, il utilisait une petite caméra qu’il était possible de tenir dans une main. Le film Jeux d’enfants se divise en deux parties. La première est réalisée en automne et permet de découvrir le parc de l’Orangerie au début des années 60, plus précisément les infrastructures, les jeux, les arbres, les plantations et les animaux présents. Lucien Israël filme notamment les enfants qui jouent et courent, ses proches qui se promènent. Les plus petits sont encore dans leurs poussettes et font leurs premiers pas alors que les plus grands jouent seuls sur les balançoires et les toboggans du parc. Lucien Israël insiste sur les expressions des enfants et leurs regards. La deuxième partie est tournée en été dans une zone boisée sur les hauteurs de Thannenkirch où la famille disposait d’une maison de vacances. Il filme les enfants jouant et évoluant dans ce milieu naturel sous la surveillance des adultes.

Ce film permet également de nous donner un aperçu des jeux plébiscités par les enfants au début des années 60 dont les toboggans, les vélos et les balançoires et de certaines pratiques courantes à l’époque et aujourd’hui interdites comme donner du pain aux cygnes.

Lieux ou monuments


Parc de l'Orangerie, Strasbourg; Thannenkirch



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