Valeurs de page pour « Festspiel Trommler von Philippsburg (LFS01407 2) »

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titreFestspiel Trommler von Philippsburg
sous_titre
videoLFS_01407_2_Festspiel_Trommler_von-Philippsburg
dateDebut1938
dateFin1938
annee1,938
duree467
genreFilm amateur
format_original16 mm
colorationNoir_et_blanc
sonMuet
langue
realisateurs
droitsLandesfilmsammlung BW
lieuTournage49.23875, 8.46252
fondsLandesfilmsammlung BW
pieces_jointes
evenements_filmes_ou_en_lien
personnages_identifies
lieux_ou_monumentsPhilippsburg
etatNon-Non
institution_dorigineHaus des Dokumentarfilms
thematique
idSupportLFS01407 2
timecode0
apercu
LFS01407_2_Festspiel.jpg
resumefr
resumedeFestspiel "Der Trommler von Philippsburg" anlässlich der 600-Jahrfeier in Philippsburg 1938.
resumeenPlay "The Drummer of Philippsburg" on the occasion of the 600th anniversary of Philippsburg 1938.
descriptionfr
descriptiondeZT: Der Trommler von Philippsburg. Bilder aus dem Festspiel von Hans Peter Moll. Ort der Handlung: Philippsburg. Zeit: während des 30jähr. Krieges. ZT: Ein Wunderdoktor kommt... Szenen aus dem Festspiel: Wunderdoktor ruft Menschen zusammen. ZT: Es sind schlimme Zeiten, der Franzose will Udenheim haben. Szene aus dem Festspiel: Menschen ergreifen die Flucht. ZT: Kaspar Bamberger, der Kommandant, ist deutsch gesinnt. Szene aus dem Festspiel: Mann, nah. ZT: Der "Neue" gefällt ihm; als Trommler nimmt er ihn in seine Truppe auf. Szene aus dem Festspiel: Männer diskutieren, sitzen an einem Tisch und trinken, Trommler. ZT: Courage blitzt ab. Szene aus dem Festspiel: Mann streitet sich mit einer Frau. ZT: Der Trommler liebt die Tochter des Torwarts. Szene aus dem Festspiel: Mann hält Frau im Arm. ZT: Das Troßweib und ihr Komplize stellen dem Trommler nach. Szene aus dem Festspiel: Mann und Frau diskutieren. ZT: Die "Bischöflichen" sind Parteigänger der Reichsfeinde. Szene aus dem Festspiel: Papier wird verlesen. ZT: Wo ist der Festungsschlüssel? Szene aus dem Festspiel: Menschen diskutieren. ZT: Udenheimer Fischer bitten um Schonung ihrer Hütten. Szene aus dem Festspiel: Fischer laufen durch ein Stadttor, sprechen mit den "Franzosen". ZT: Courage bereut ihr verbrecherisches Spiel. Szene aus dem Festspiel: Verzweifelte Frau. ZT: Wegen Hochverrats vor dem Kriegsgericht. Szene aus dem Festspiel: Trommler vor dem Kriegsgericht. ZT: Der Trommler scheint verloren. Szene aus dem Festspiel: Reiter kommen durch das Stadttor. ZT: In letzter Stunde werden Betrug und Arglist aufgedeckt. Szene aus dem Festspiel: Frau vor dem Kriegsgericht. ZT: Bamberger spricht den aufrechten, deutschen Mann frei. Szene aus dem Festspiel: Kriegsgericht. ZT: Ende.
descriptionen
contextefrC’est à l’occasion de la célébration des 600 ans de Philippsburg en 1938 que le tambour devient le symbole de cette ville, ancienne forteresse impériale. Une affiche accrocheuse vante les festivités. Le projet de Willy Klein, sculpteur et peintre originaire de Bruchsal est bien accueilli : un mercenaire impérial portant un tambour, un sabre et un chapeau orné de plumes et de rubans. En temps de guerre, il avait la tâche de recruter de jeunes garçons comme mercenaires. Ce n’est autre que Simplicius Simplicissimus, le héros imaginé par Hans Jakob Christoffel von Grimmelshausen, qui a inspiré ce joueur de tambour. Ce personnage fictif créé par le plus grand auteur allemand du XVIIe siècle devient le protagoniste de la pièce de Hans Peter Moll, Le tambour de Philippsburg, jouée lors du 600e anniversaire de la ville sur la place du marché. Une diffusion sous forme de pièce radiophonique suivra sur la station de radio de Stuttgart. « Images de la pièce » — le générique d’ouverture de ce film de près de 13 minutes consacré à la représentation nous informe sur l’époque et le lieu de l’action : pendant la guerre de Trente Ans à Philippsburg. « Un docteur miraculeux s’en vient... », nous dit le premier intertitre : Simplicius – joué par Heinrich Kiefer du théâtre municipal de Lübeck – a quitté la Lorraine pour gagner Philippsburg afin de trouver un régiment. Le premier plan le montre déguisé en médecin ambulant, qui distribue des remèdes miracles avec force gestes près du puits. Avec les intertitres, le film reprend une technique du cinéma muet et entend ainsi montrer la pièce comme un récit dans sa continuité. Un intertitre nous révèle ce que raconte une jeune femme à Simplicius : « Les temps sont durs. Le Français veut prendre Udenheim. » Udenheim est l’ancien nom de la forteresse de Philippsburg. Kaspar Bamberger, le commandant impérial – interprété par Karl Steiner du théâtre national de Karlsruhe – prend quasiment la pose pour un gros plan. Il est « d’esprit allemand », nous dit l’intertitre. Simplicius devient son tambour. La caméra filme principalement en plans de demi-ensemble pour montrer comment « le nouveau » est accueilli par les troupes, comment il apparaît finalement dans son rôle de tambour devant le commandant. Mais l’objectif s’approche parfois quand la dramaturgie visuelle l’exige, par exemple pour un gros plan du commandant. Lorsqu’il s’agit de montrer l’intrigue amoureuse imbriquée dans l’histoire, on repasse à des plans moyens : le tambour et la « cantinière » qui se tiennent près du banc en bois, puis se battent à côté du canon. Par jalousie, la méchante femme décide de manigancer contre Simplicius. Le tambour aime Bärbel, la fille du gardien. « La cantinière et son complice en ont après le tambour. » Ici aussi, la caméra s’approche en gros plan lorsque la femme tente d’embobiner son acolyte en faisant de grands gestes. Pendant ce temps, le bâtisseur de la forteresse, le prince-évêque de Sötern, a conclu un pacte avec les Français : « Les “épiscopaux” sont du côté des ennemis de l’empire », peut-on lire. Une bataille éclate et les pêcheurs de Philippsburg se présentent, « demandant que leurs cabanes soient épargnées ». Leur entrée, très mise en scène, les montre de loin franchissant d’un pas déterminé la porte de la ville. La conversation entre le commandant Bamberger et le maître de la guilde des pêcheurs est filmée en plan moyen. Le pêcheur, filmé de dos, s’incline à plusieurs reprises, tandis que la caméra pivote pour révéler ses compagnons qui se tiennent derrière lui. La petite séquence se termine sur l’image des pêcheurs qui repartent vers la porte de la ville. Cette scène n’est pas la seule à afficher l’ambition « cinématographique » de ces « Images de la pièce ». C’est également visible dans le plan suivant, lorsque la cantinière Courage regrette ses sombres manœuvres. La composition montrant Courage et Bärbel devant une toile de tente possède une réelle intensité malgré l’absence de profondeur. Les deux femmes sont filmées de côté en plan de demi-ensemble et la cantinière se jette par terre de désespoir. Pour finir, un défilé de tambours s’efface pour montrer en arrière-plan Simplicius traduit devant la cour martiale pour trahison. Il aurait conspiré avec l’ennemi. Mais « à la dernière minute », la tromperie et la ruse sont révélées au grand jour. La cantinière Courage franchit la porte de la ville à cheval et vient tout avouer à la cour martiale et au commandant. Bamberger acquitte « cet honnête Allemand ». L’amour pur de Bärbel l’a sauvé. Dès le matin, une multitude de lansquenets, mercenaires, capitaines et cantiniers se sont installés avec des civils, hommes et femmes, sur la petite promenade près des châtaigniers. Dans les « Images de la pièce », la vie de ce campement devient la toile de fond du film, qui ne se limite pas à une simple captation du spectacle. L’ambition de mettre en scène l’intrigue de façon cinématographique est soulignée maintes et maintes fois par le découpage des plans. La pièce est suivie d’un défilé auquel participent certains comédiens de la représentation (voir LFS_1407_1_Festzug). Reiner Bader
contextedeDer Himmel war wolkenverhangen und es regnete, als die Philippsburger im August 1938 das 600-jährige Stadtjubiläum mit einem Festzug begingen. Unmittelbar vor dem Festzug war auf dem Marktplatz das Festspiel über den „Trommler von Philippsburg“ aufgeführt worden. Die Zeit des Festspiels, die historische Welt des 17. Jahrhunderts, wie sie Hans Jakob Christoffel von Grimmelshausen in seinem Roman über den „abenteuerlichen Simplizissimus“ dargestellt hatte, sollte auch der zeitliche Rahmen für den Festzug sein. Der damalige Bürgermeister Oswald Kirchgeßner betonte in seiner Ansprache, „daß dieses Fest bewusst schlicht und einfach, der Zeit und der schweren Geschichte der Stadt entsprechend, gefeiert werde“. Die Gegenwart, in die das Jubiläum fiel, war der Nationalsozialismus. Der kurze Film über das Ereignis lässt die Fahnen und Fähnchen mit den Hakenkreuzen nicht übersehen – und weniger noch die nationalsozialistischen Gruppen, die im Festzug mitmarschieren. Sie fallen heraus aus der historischen Vergangenheit, der das äußere Bild des Festzuges entsprechen sollte. Auch ein Festzug ist ein „Medium“, mit dem sich eine Gesellschaft darstellt – eine Stadtgesellschaft in diesem Fall, die im Verweis auf ihre Geschichte sich ihrer Identität in der Gegenwart zu versichern sucht. Der Festzug wird zur medialen Form, in dem sich das soziale Gedächtnis manifestiert, zum Ort, an dem die kollektive Erinnerung sich nicht nur aktualisiert, sondern anschaulich wird in der „Aufführung“ eines Festzuges, mit der sich das Bild der Stadtgemeinschaft zugleich wiederholt und verändert. Wie verarbeitet es eine bürgerliche Stadtgesellschaft, wenn in diese Erinnerungskultur die Gegenwart einer projektierten nationalsozialistischen Volksgemeinschaft einbricht, die letztlich nicht mehr bürgerlich verfasst ist? Die erste Einstellung des Films irritiert. Die Halbtotale hält die Zuschauer auf dem Gehweg gegenüber konsequent im Blick, die Wagen und Gruppen jedoch, die vorne vorbei defilieren, sind wiederholt groß oder zu groß im Bild. Da ist der Wagen mit dem Modell der Stadtfestung, dem Roten Tor. Mädchen in weißen Kleidern tragen ein Fischernetz. Der „Vater Rhein“ liegt halbnackt in seinem Wagen mit den Schilfgräsern. Jungen ziehen ein Boot mit zwei Fischern. Historische Trachten und Geräte prägen die „lebenden Bilder“ – die Not vergangener Tage soll in Erinnerung gerufen werden. Dann tritt die Nazi-Kapelle in Uniform auf – der Abstand zum vorigen Wagen scheint sie geradezu anzukündigen. Die Zuschauer sind gewissermaßen mit auf der Bühne bei einem Festzug, und auch in dieser Einstellung des Films bleiben sie im Hintergrund beständig im Blick: Der Festzug zieht an ihnen vorüber, zieht durch das Bild hindurch – und versammelt das Disparate und Widersprüchliche in der Bewegung, mit der der Zug voranschreitet. Das „Medium“ des Festzuges hält das Getrennte und Gegensätzliche zusammen in seiner visuellen Erscheinung: eine Stadtgesellschaft zwischen Erinnerung und nationalsozialistischer Gegenwart, zwischen dem Recht des Einzelnen und der Idee einer Volksgemeinschaft, in der dieses Recht verloren zu gehen droht. Die Zuschauer sind beharrlich im Blick, sie gehören zur Inszenierung des Festzuges, und nach einem Schnitt sieht man sie auch im Vordergrund im Bild, während sich der Zug auf gleißender Straße der Kamera entgegen bewegt. Jetzt tauchen die Darsteller aus dem Festspiel in mehreren Schnitten auf: Der Kommandant Kaspar Bamberger und sein Kapitän auf dem Pferd, Soldaten mit eisernen Helmen, ein Planwagen mit niederem Volk. Das Schauspiel über den „Trommler von Philippsburg“ wird zu einer Art „Script“ für den Festzug, in das sich auch die Bauern und Fischer mit ihren alten Gerätschaften einfügen. Die fiktionale Geschichte, die von Grimmelshausens Schelmenroman angeregt ist, prägt das Erscheinungsbild des Festzuges, das sich offen hält im Ineinander von Fiktion und Realität. Die Nazi-Gruppen, die dann in Reih und Glied vorbei marschieren und in der Halbnahen meist mit stoischen Gesichtern ins Bild rücken, verweisen in ihrem demonstrativen Auftreten nur noch auf sich selbst, auf die gesellschaftliche Realität der Gegenwart. In der Bewegung des Voranschreitens nimmt der Festzug auch die Nationalsozialisten auf in die widersprüchliche Realität, die er selbst erst möglich macht. Der Anführer der Gruppe erhebt die Hand zum Hitlergruß – und im Vordergrund ist für eine kurze Sekunde die Hand eines Zuschauers zu sehen, der den Gruß erwidert. Im flüchtigen visuellen Ereignis einer hochgeschnellten Hand deutet sich das Schauspiel von NS-Masseninszenierungen an, die mit ihrer Faszination auch die Herrschaft der Einheit durchsetzt, der sich der Festzug widersetzt. Philippsburg anno 1938: Der kleine Amateurfilm lässt das kulturelle Gedächtnis der Stadtgemeinschaft als heterogenen Raum sichtbar werden, der sich zwischen Gegenwart und Vergangenheit, zwischen Fiktion und Realität in der Schwebe hält. Die zum Hitlergruß erhobene Hand, die eher zufällig ins Bild kommt, erhebt sich in einem Herrschaftsraum, den die Nationalsozialisten bereits besetzt haben. Ein Raum, der jedoch immer wieder übergeht in andere Räume und Zeiträume – in einem Bilderbogen, bei dem am Schluss noch einmal Menschen und Dinge aus dem Fiktionsraum des Festspiels in den Blick geraten: eine Kanone, Soldaten und wieder der Planwagen, der mit einem Schwenk hinter einer Hausecke verschwindet. Reiner Bader
contexteenThe drummer of Philippsburg, the symbol of the city and former imperial stronghold, goes back to the 600th anniversary celebrety in the year 1938. An attractive poster draw attention to the festive season. The design by Willy Klein, a Bruchsal sculptor and painter, was universally accepted: an imperial mercenary with a drum, a saber and a hat with feathers and ribbons - in times of war he had the task of recruiting young men as mercenaries. No one less than Hans Jakob Christoffel von Grimmelshausen's "Simplizissimus" was the godfather for the drummer. The fictional character, created by the most important writer of the 17th century, enters Hans Peter Moll's Theater Play "The Drummer of Philippsburg", which was performed at the 600th anniversary on central marketplace. In the radio station Stuttgart followed a broadcasting as a radio play. "Pictures from the play" - the opening credits of the almost 13-minutes long film informs about the time and place of the plot: Philippsburg during the War of 30 years. "A miracle doctor comes ...", so the first text panel: Simplizissimus, played by Heinrich Kiefer of the City Theater Lübeck,has left Lorraine to Philippsburg to find a regiment. The first picture shows him disguised as a wandering surgeon as he spreads miracle remedies at the fountain with a big gesture. With the text panels, the film uses a technique from silent films and thus also develops the claim to portray the play as a narrative in its continuity. A young woman tells Simplizissimus: "These are bad times; the Frenchman wants Udenheim", the title says. Udenheim is the old name of the fortress Philippsburg. Kaspar Bamberger, the imperial commander - presented by Karl Steiner of the Staatstheater Karlsruhe - poses for a close-up. He is "German-minded", as the title tells. Simplizissimus becomes his drummer. The camera view usually remains in half total: how "the new one" is watched by the troupe, as he finally steps as a drummer in front of the commander. But the camera eye is also approaching, if - as in the close-up of the commander - the image dramaturgy suggests it. In depicting the love intrigue that is intertwined with the story, the attitudes change in the half-close: the drummer and the "Troßweib", as they stand at the wooden bench and then wrestle next to the cannon with each other. Out of jealousy, the evil woman instigates an intrigue against Simplizissimus. The drummer loves Bärbel, the daughter of the goalkeeper. "The trophy woman and her accomplice are following the drummer": Here, too, the camera approaches in a close-up position, when she tries to charm her helper with a wild gesture. Meanwhile, the builder of the fortress, Prince-Bishop of Sötern, has pacted with the French: "The 'episcopal' are partisans of the enemies of the Reich," it says. It comes to a military conflict, and the Philippsburg fishermen "ask for the protection of their huts." Correctly 'set in scene', the sequence appears when the fishermen first determined step in a long shot through the city gate. Half close in view is then the conversation between commander Bamberger and the guild master of the fishermen: bowing again and again is the latter with his back to the camera, while a panning moves in between the comrades in the picture, standing behind him. The small sequence concludes by the fishermen again go towards the city gate. Not only with this scene, the "Pictures of the Play" claim to be "cinematic" - even in the next shot, when the bagwoman regrets her criminal game, this is visible: the picture with the trouser wife Courage and Bärbel wins before the background of the tent has its own intensity in the flat, before the two are in the shot-total from the side to see and the Courage is desperately on the ground. Finally, drummers march past and clear the view of the background: on Simplizissimus, who is being charged with treason for court-martial. He should have conspired with the enemy. But "in the last hour" fraud and malice are revealed. The Courage comes riding through the city gate and steps before the court and the commander. Bamberger releases the upright German man. Bärbel's pure love has saved him. Already in the morning, a host of mercenaries, mercenaries, captains, and sutlers had settled down on the small promenade near the chestnut trees with their citizens. In the "Pictures of the Play" this camp life becomes the backdrop for the film, which does not just film the drama. The claim to put the action in the limelight becomes clear again and again through its dissolution. The play was followed by a pageant attended by a few performers from the performance (see LFS_1407_1_Festzug). Reiner Bader