Fischerfest (LFS 01422 2) : Différence entre versions

 
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|Resume_de=Fischerfest in  Philippsburg.
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|Resume_en=Fest of the Fishers in Philippsburg
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|Contexte_et_analyse_fr=Le camion est rouge vif et les caisses de bière qu’il transporte, qui sont déchargées dès le début du film, se détachent elles aussi avec leur teinte rutilante. Les couleurs industrielles qui pénètrent le quotidien dans les années 1970 sont visibles dans ce film amateur : des surfaces colorées qui reflètent également l’évolution de l’univers du quotidien à Philippsburg, un changement dont on ne prend pleinement conscience que sur les photos ou dans les films. Les caisses de bière sont encore mises au frais sur des pains de glace.
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« Fête des pêcheurs 1971. Derniers préparatifs en cours. » La voix off situe utilement la scène. La technique du super-8 permet désormais aux cinéastes amateurs de commenter leurs images et de les accompagner de musique. La référence au reportage tel qu’on le connaît à la télévision est palpable, mais le narrateur, qui est aussi l’auteur du film, ne cherche pas à créer l’illusion de l’actualité. Il se considère comme une sorte de chroniqueur qui revient sur la fête des pêcheurs avec quelques mois de recul. L’année précédente, la fédération de pêche avait déjà invité les aînés « de notre petite bourgade » à déguster du poisson, explique la voix, tandis qu’apparaît une colonne de voitures descendant une pente au soleil. Lorsque les occupants en sortent, un capot vient occuper une grande partie de l’image. Filmé en plan moyen, il ressemble presque à une surface abstraite – rouge, à nouveau. 
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Le cinéaste nous dit que la fédération de pêche a pour habitude d’aller chercher chez eux les habitants seniors de Philippsburg. Ce faisant, il se pose plus encore comme un enfant du pays qui connaît les lieux : les participants au repas sont montrés dans des plans courts et présentés par leur nom, en particulier les présidents d’honneur, Ludwig Bischoff et Karl Eppele. Les hommes que l’on voit à l’image – tous d’un certain âge – sont nommés un par un. Le traditionnel repas de poisson de Philippsburg est désormais immortalisé dans la singularité de cette édition de 1971.
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Le rouge vif et les surfaces sombres qui se glissent régulièrement dans les plans montrent clairement que les images ne sont pas de simples reproductions objectives, mais qu’elles sont tributaires des conditions techniques. Au début du film, c’est le trou noir marquant l’entrée de la tente qui saute aux yeux, puis au fil du temps, les zones d’ombre composant le cadrage qui se fondent fréquemment dans des surfaces sombres. La perception et la compréhension du film dépendent du contexte créé par le cinéaste amateur – par l’image, mais surtout par les mots. Une histoire qu’il raconte par fragments, à la fois en tant que commentateur et observateur partie prenante. La musique traditionnelle et la variété ajoutées en accompagnement font le reste et installent une certaine atmosphère.
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Dans la troisième partie du film, ce sont les notes d’un tube de Roy Black qui créent une ambiance animée pour la compétition de pêche opposant les jeunes membres de la fédération au bord du canal de la Pfinz. Un plan large montre la Pfinz s’étirant entre deux rangées d’arbres – l’image et la musique évoquent la « poésie » du lieu. L’objectif se rapproche du décor, qui est « décomposé » en plans de demi-ensemble et en plans moyens : un jeune garçon préparant sa canne à pêche, ou des groupes d’écoliers espérant attraper quelque chose sur la berge, qui se détachent des buissons tout proches avec leurs t-shirts colorés. Enfin, une vue du sentier sur berge qui chemine à perte de vue permet de localiser le chapiteau dressé pour la fête au loin.
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Un panoramique sur la Pfinz transforme le reflet des arbres dans l’eau en un petit événement visuel. Puis le film revient à son point de départ : les caisses de bière et le chapiteau. Les plans tournés à l’intérieur n’ont pas été supprimés au montage, bien qu’ils soulignent cruellement certaines exigences techniques de la réalisation cinématographique : la lumière à l’intérieur de la tente est insuffisante et les invités attablés disparaissent dans la pénombre sur fond de bâches rayées. Les couleurs des vêtements offrent des points de repère pour l’œil : une petite fille se détache lentement dans ses habits rouges.
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Dans les plans tournés en extérieur au bord de la Pfinz, on retrouve une fois de plus les couleurs vives de l’époque : la voiture rouge au fond, les enfants en t-shirt rouge jouant au bord de l’eau au premier plan. Le chroniqueur a su saisir ici quelque chose qui s’insinue dans le film presque à son insu. Grâce à ce document, la tradition de la fête des pêcheurs de Philippsburg rejoint la mémoire culturelle de la ville sous forme audiovisuelle.
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Reiner Bader
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|Contexte_et_analyse_de=Der Bierwagen ist knallrot. Und auch die Bierkästen, die gleich darauf abgeladen werden, heben sich ab in ihrem leuchtenden Rotton. Die Industriefarben, die in den 1970er Jahren in das Alltagsleben eindringen, machen sich auch im Amateurfilm bemerkbar: Farbflächen, die die Veränderung der Lebenswelt auch in Philippsburg spiegeln – und in Fotos oder Filmen erst wirklich sichtbar werden. Die Bierkästen werden noch auf Eisstangen gekühlt.
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„Fischerfest 1971. Die letzten Vorbereitungen werden getroffen.“ Der Sprecher gibt die notwendige Orientierung – die ‚Super 8‘-Technik macht es nun auch im Amateurfilm möglich, die Bilder zu kommentieren und mit Musik zu unterlegen. Im Hintergrund steht die Berichterstattung, wie man sie aus dem Fernsehen kennt, doch dem Sprecher und zugleich Amateurfilmer geht es nicht darum, den Anschein von Aktualität zu erzeugen. Er versteht sich als eine Art Chronist, der mit einigen Monaten Abstand auf das Fischerfest zurückblickt. Auch im vergangenen Jahr habe der Verein die ältesten Einwohner „unseres Städtchens“ zum Fischessen eingeladen, so erklärt er, während eine Autokolonne im Sonnenlicht einen Abhang hinunterfährt. Beim Aussteigen drängt sich eine Kühlerhaube markant ins Bild – in der Halbnah-Einstellung wirkt sie fast schon als abstrakte Fläche, die einmal mehr rot ist.
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Der Filmemacher weiß über den Brauch des Angelsportvereins zu berichten, die hochbetagten Philippsburger Bürger von zu Hause abzuholen. Dabei tritt er umso mehr als derjenige auf, der dazugehört und sich auskennt: Mit kurzen Schnitten kommen die Teilnehmer des Essens ins Bild und werden namentlich genannt, allen voran die Ehrenvorstände Ludwig Bischoff und Karl Eppele. Die im Bild zusehenden Männer – und es sind nur alte Männer – werden namentlich genannt. Der Brauch des Philippsburger Fischessens – er wird jetzt auch filmisch festgehalten in der Einmaligkeit des Jahres 1971.
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Nicht nur das strahlende Rot, auch die dunklen Flächen, die sich immer mal wieder in die Einstellungen einschleichen, machen deutlich, dass Filmbilder nicht einfach objektive Abbilder sind, sondern von technischen Bedingungen abhängen. Am Anfang ist es gleich das schwarze Loch des Zelteinganges, und im Fortgang des Films verschwimmen die Schattenpartien in den Bildausschnitten immer mal wieder in dunkle Oberflächen. Abhängig sind Wahrnehmung und Verständnis des Films vom Zusammenhang, den der Amateurfilmer nicht nur visuell, sondern vor allem auch sprachlich herstellt – der bruchstückhaften Geschichte, die er als Sprecher und teilnehmender Beobachter erzählt. Die unterlegte Volks- und Schlagermusik tut ein Übriges, eine bestimmte Atmosphäre zu schaffen.
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Im dritten Teil des Films ist es ein Schlager von Roy Black, der das Preisangeln des Vereinsnachwuchses am Pfinzkanal in eine beschwingte Stimmung taucht. In einer Totalen zieht sich die Pfinz zwischen Baumreihen in die Tiefe – Bild und Musik evozieren die „Poesie“ des Ortes. Die Szenerie kommt näher in den Blick, wird „aufgelöst” in halbtotale und halbnahe Einstellungen: ein Junge, der seine Angel präpariert, oder die Grüppchen von Schülerinnen und Schülern, die am Ufer auf einen Fang hoffen – und mit ihren bunten T-Shirts neben dem Ufergebüsch hervorstechen. Schließlich macht eine Aufnahme der langgestreckten Uferpromenade das Festzelt auch aus der Ferne lokalisierbar.
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Ein Schwenk auf die Pfinz lässt das Spiegelbild der Bäume im Wasser zu einem kleinen visuellen Ereignis werden. Der Film ist zurück bei seinem Ausgangspunkt, dem Bierwagen und dem Zelt. Die Innenaufnahmen sind nicht der Schere zum Opfer gefallen, obwohl sie mit aller Deutlichkeit auf die technischen Voraussetzungen des Filmemachens aufmerksam machen: Das vorhandene Licht im Innenraum des Zeltes reicht nicht aus für die Aufnahmen. Die Gäste an den Tischen versinken im Halbdunkel vor dem Hintergrund der gestreiften Zeltplane. Die Farben der Kleidung helfen als Anhaltspunkt für das Auge: Ein kleines Mädchen hebt sich langsam ab in Rot.
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Und in den Einstellungen draußen an der Pfinz macht sich das farbige Zeitkolorit noch einmal bemerkbar: das rote Auto hinten, die Kinder mit den roten T-Shirts, die vorne am Wasser spielen. Der Chronist des Amateurfilmers hält etwas fest, was hinter seinem Rücken in den Film eingeht. Mit seinem Film kann die Tradition des Philippsburger Fischerfestes nun auch im Audio-Visuellen zum kulturellen Gedächtnis der Stadt werden. Reiner Bader
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|Contexte_et_analyse_en=The beer truck is bright red. And the beer crates that are unloaded right away also stand out in their bright red hue. The industrial colors that penetrate everyday life in the 1970s are also noticeable in amateur film: colored areas that reflect the change in the world of life in Philippsburg - and are only really visible in photos or films. The beer crates are still cooled on ice sticks and not in modern refrigerators.
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"Fisherfest 1971. The final preparations are made." The speaker provides the necessary orientation - the 'Super 8' technology now also makes it possible in amateur films to comment on the pictures and add music to them. In the background is the reporting as you know it from television, but the speaker and at the same time amateur filmmaker is not interested in creating the appearance of topicality. He sees himself as a kind of chronicler who looks back on the Fischerfest a few months apart. Last year the association invited the oldest residents of "our town" to eat fish, he explains, while a car column drove down a slope in the sunlight. When getting out of the car, a radiator hood pushes itself into the picture - in the half-close setting it almost looks like an abstract surface that is once again red.
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The filmmaker knows how to report on the custom of the fishing association to pick up the very old Philippsburg citizens from home. He appears even more than the one who belongs and knows his stuff: With short cuts, the participants of the meal come into the picture and are named, especially the honorary directors Ludwig Bischoff and Karl Eppele. The men in the picture - and they are all old men, not one woman - are mentioned by their Name each. The custom of Philippsburg fish eating - it is now also recorded on film in the uniqueness of 1971.
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Not only the bright red, but also the dark areas that creep into the settings from time to time make it clear that film images are not simply objective images, but depend on technical conditions. At the beginning it is the black hole of the tent entrance, and as the film progresses, the shadow areas in the image blur blur into dark surfaces from time to time. The perception and understanding of the film depend on the context that the amateur filmmaker creates not only visually, but above all linguistically - the fragmentary story that he tells as a speaker and participating observer. The underlying folk and pop music does the rest to create a certain atmosphere.
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In the third part of the film, it is a hit by the famous German singer Roy Black that immerses the youngsters' price fishing in the Pfinz Canal in a lively atmosphere. In a long shot, the Pfinz stretches deep between rows of trees - image and music evoke the “poetry” of the place. The scenery comes closer to the view, is “broken down” into half-total and half-close shots: a boy preparing his fishing rod, or the groups of schoolchildren hoping for a catch on the bank - and with their colorful T-shirts next to them stand out from the bushes. Finally, a photo of the elongated waterfront makes the marquee localizable from a distance.
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A swing on the Pfinz makes the reflection of the trees in the water a small visual event. The film is back at its starting point, the beer cart and the tent. The interior shots have not fallen victim to the scissors, although they clearly draw attention to the technical requirements of filmmaking: the available light in the interior of the tent is not sufficient for the shots. The guests at the tables sink into the semi-darkness against the background of the striped tarpaulin. The colors of the clothes help as a clue for the eye: a little girl slowly stands out in red.
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And in the settings outside on the Pfinz, the colored color of the time is noticeable again: the red car in the back, the children with the red T-shirts playing on the waterfront. The chronicler of the amateur filmmaker captures something that goes into the film behind his back. With his film, the tradition of the Philippsburger Fischerfest can now also become the cultural memory of the city in audio-visual terms.
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Reiner Bader
 
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Version actuelle datée du 22 mars 2021 à 14:54


Avertissement[1]

Résumé


Fest of the Fishers in Philippsburg

Métadonnées

N° support :  LFS 01422 2
Date :  1971
Coloration :  Couleur
Son :  Sonore
Durée :  00:04:00
Format original :  Super 8 mm
Langue :  Allemand
Genre :  Film amateur
Thématiques :  Corps et santé, Sport, Natation - Baignade, Environnement, Activités de plein-air
Institution d'origine :  Haus des Dokumentarfilms

Contexte et analyse


Le camion est rouge vif et les caisses de bière qu’il transporte, qui sont déchargées dès le début du film, se détachent elles aussi avec leur teinte rutilante. Les couleurs industrielles qui pénètrent le quotidien dans les années 1970 sont visibles dans ce film amateur : des surfaces colorées qui reflètent également l’évolution de l’univers du quotidien à Philippsburg, un changement dont on ne prend pleinement conscience que sur les photos ou dans les films. Les caisses de bière sont encore mises au frais sur des pains de glace. « Fête des pêcheurs 1971. Derniers préparatifs en cours. » La voix off situe utilement la scène. La technique du super-8 permet désormais aux cinéastes amateurs de commenter leurs images et de les accompagner de musique. La référence au reportage tel qu’on le connaît à la télévision est palpable, mais le narrateur, qui est aussi l’auteur du film, ne cherche pas à créer l’illusion de l’actualité. Il se considère comme une sorte de chroniqueur qui revient sur la fête des pêcheurs avec quelques mois de recul. L’année précédente, la fédération de pêche avait déjà invité les aînés « de notre petite bourgade » à déguster du poisson, explique la voix, tandis qu’apparaît une colonne de voitures descendant une pente au soleil. Lorsque les occupants en sortent, un capot vient occuper une grande partie de l’image. Filmé en plan moyen, il ressemble presque à une surface abstraite – rouge, à nouveau.

Le cinéaste nous dit que la fédération de pêche a pour habitude d’aller chercher chez eux les habitants seniors de Philippsburg. Ce faisant, il se pose plus encore comme un enfant du pays qui connaît les lieux : les participants au repas sont montrés dans des plans courts et présentés par leur nom, en particulier les présidents d’honneur, Ludwig Bischoff et Karl Eppele. Les hommes que l’on voit à l’image – tous d’un certain âge – sont nommés un par un. Le traditionnel repas de poisson de Philippsburg est désormais immortalisé dans la singularité de cette édition de 1971.

Le rouge vif et les surfaces sombres qui se glissent régulièrement dans les plans montrent clairement que les images ne sont pas de simples reproductions objectives, mais qu’elles sont tributaires des conditions techniques. Au début du film, c’est le trou noir marquant l’entrée de la tente qui saute aux yeux, puis au fil du temps, les zones d’ombre composant le cadrage qui se fondent fréquemment dans des surfaces sombres. La perception et la compréhension du film dépendent du contexte créé par le cinéaste amateur – par l’image, mais surtout par les mots. Une histoire qu’il raconte par fragments, à la fois en tant que commentateur et observateur partie prenante. La musique traditionnelle et la variété ajoutées en accompagnement font le reste et installent une certaine atmosphère.

Dans la troisième partie du film, ce sont les notes d’un tube de Roy Black qui créent une ambiance animée pour la compétition de pêche opposant les jeunes membres de la fédération au bord du canal de la Pfinz. Un plan large montre la Pfinz s’étirant entre deux rangées d’arbres – l’image et la musique évoquent la « poésie » du lieu. L’objectif se rapproche du décor, qui est « décomposé » en plans de demi-ensemble et en plans moyens : un jeune garçon préparant sa canne à pêche, ou des groupes d’écoliers espérant attraper quelque chose sur la berge, qui se détachent des buissons tout proches avec leurs t-shirts colorés. Enfin, une vue du sentier sur berge qui chemine à perte de vue permet de localiser le chapiteau dressé pour la fête au loin.

Un panoramique sur la Pfinz transforme le reflet des arbres dans l’eau en un petit événement visuel. Puis le film revient à son point de départ : les caisses de bière et le chapiteau. Les plans tournés à l’intérieur n’ont pas été supprimés au montage, bien qu’ils soulignent cruellement certaines exigences techniques de la réalisation cinématographique : la lumière à l’intérieur de la tente est insuffisante et les invités attablés disparaissent dans la pénombre sur fond de bâches rayées. Les couleurs des vêtements offrent des points de repère pour l’œil : une petite fille se détache lentement dans ses habits rouges.

Dans les plans tournés en extérieur au bord de la Pfinz, on retrouve une fois de plus les couleurs vives de l’époque : la voiture rouge au fond, les enfants en t-shirt rouge jouant au bord de l’eau au premier plan. Le chroniqueur a su saisir ici quelque chose qui s’insinue dans le film presque à son insu. Grâce à ce document, la tradition de la fête des pêcheurs de Philippsburg rejoint la mémoire culturelle de la ville sous forme audiovisuelle.

Reiner Bader

Lieux ou monuments


Philippsburg



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