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titrePaysans à Hoffen et Oberseebach
sous_titre
video0026FN0004_1
dateDebut1928
dateFin1928
annee1,928
duree71
genreFilm amateur
format_original9,5 mm
colorationNoir_et_blanc
sonMuet
langue
realisateursSpindler, Paul
droitsMIRA
lieuTournage48.9303, 7.94231
fondsSpindler
pieces_jointes
evenements_filmes_ou_en_lien
personnages_identifiesSpindler, Charles Elzingre, Edouard
lieux_ou_monumentsHoffen Oberseebach Châtenois
etatOui-Oui
institution_dorigineMIRA
thematiqueIdentity Traditions Rural life
idSupport0026FN0004
timecode0
apercu
vignette lavoir.jpeg
resumefrCes scènes de rue à Hoffen et Oberseebach du Bas-Rhin montrent des paysans et des villageois en vêtements traditionnels dans les années 1930, parmi lesquels se promènent Charles Spindler et Edouard Elzingre.
resumede
resumeen
descriptionfrHoffen. Une femme en tablier et sabots pompe de l'eau. Elle passe avec un seau rempli. Un paysan en bonnet et sabots. Couple de paysans descendant un escalier, le long de la mairie de Hoffen. Trois hommes élégants marchent dans la rue (dont Charles Spindler et certainement Edouard Elzingre) ; derrière eux deux femmes en tablier, sabots et fichus ; en arrière plan l'église de Hoffen. Une paysanne portant un panier et une bêche. Un homme balaie sa cour. Oberseebach ? Enfants dans la cour d'une ferme. Un homme harnache un cheval. Couple de paysans et un enfant. Une charrette passe.
descriptionde
descriptionen
contextefr[[Fichier:Jeunes filles et enfants de (...)Spindler Charles btv1b102265286.jpg|vignette|gauche|Charles Spindler. Jeunes filles et enfants de Hoffen, 1902. Source : Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg]] ===Charles et Paul Spindler : l'étude du folklore alsacien=== Charles Spindler, filmé ici par son fils Paul, est un véritable folkloriste de par son étude du costume alsacien. Entre 1893 et 1896, Spindler publie avec Joseph Sattler ''Elsaesser Bilderbogen'' (Images alsaciennes), dans lequel il retrace l’historique de la fameuse coiffe à nœud. D'après lui elle est tout à la fois un signe identitaire évoluant selon les évènements politiques et un ornement décoratif, changeant au gré de la « coquetterie féminine » '"`UNIQ--ref-0000000E-QINU`"'. Il créé en 1898 la ''Revue alsacienne illustrée'', qui paraîtra jusqu’en 1914. Citons aussi ''Costumes et coutumes d’Alsace'' qu’il a co-signé en 1902 avec son camarade du Cercle de Saint-Léonard, Anselme Laugel, et qui s'impose comme une référence dans l'étude du costume traditionnel alsacien, ainsi que ''Réflexion sur le costume alsacien'' en 1937. Il a évidemment produit de très nombreux portraits d’Alsaciens en habits traditionnels. Dans les fonds MIRA, on retrouve souvent Charles Spindler et son fils en promenade dans des villages alsaciens (voir [[Paysans_(0026FN0003)|Paysans, 1928]]). Ici, l’aquarelliste et marqueteur semble se promener dans un musée à ciel ouvert, en compagnie du peintre suisse Edouard Elzingre et un ami de Paul Spindler, appelé Lulu. Les trois hommes détonnent par leur nonchalance et leur tenue cossue parmi les habitants portant des habits rustiques qui s'affairent ou qui passent avec empressement. <br> Paul Spindler a continué dans les traces de son père en tant que marqueteur et aquarelliste dans l’atelier familial de Saint-Léonard. Outre son goût pour les images de voyages et les scènes familiales, il a utilisé le film à des fins d’études artistiques et toujours avec un grand intérêt pour l’Alsace rurale. On le constate dans plusieurs de ses productions, notamment dans certaines séquences où ses amis sont mis en scène avec le costume alsacien (voir 0026FN0020, ''Dr Beysinges, Miles costumés en alsacien'', 1928-29 ; 0026FN0034, ''Modèles'', 1929). ===L'Outre-Forêt, un territoire aux traditions encrées=== Les villages d’Hoffen et d’Oberseebach se situent dans la région naturelle dite de l’Outre-Forêt, tout au nord de l’Alsace. Longtemps séparée du reste de la région par la forêt de Haguenau, elle s'en différencie longtemps par la préservation de ses coutumes et de son architecture reconnaissable à travers ses maisons à colombages blanches, comme on le remarque sur ces images. Dans les fonds MIRA, diverses séquences de fêtes locales y ont été tournées sur plusieurs décennies, témoignant de la vitalité de son folklore (Spindler, ''Fête-Dieu à Schleithal'', 0026FN0006, 1929). En 1928, Hoffen est un petit village et ne compte pas plus de 500 habitants environ'"`UNIQ--ref-0000000F-QINU`"'. Cette bourgade historiquement protestante est principalement agricole, notamment par son activité céréalière importante, et compte de nombreuses fermes. <br> Oberseebach (Seebach depuis sa fusion avec Niederseebach en 1974), souvent représentée par Charles Spindler, est situé à 1km environ d’Hoffen. Dans les années 30, cette localité compte déjà un peu moins de 1500 habitants'"`UNIQ--ref-00000010-QINU`"'. Architecturalement, Seebach est remarquable par les nombreuses fermes à colombages du 18e siècle qui y sont visibles. Ce village est aujourd'hui un haut-lieu du folklore alsacien, notamment avec le ''Streisselhochzeit'', ou mariage au bouquet, qui s’y déroule chaque année. <br> [[Fichier:Paysan de Hunspach en costume (...)Spindler Charles btv1b10226552r.jpg|vignette|droite|Charles Spindler. Paysan de Hunspach en costume de travail, 1902. Source : Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg.]] ===Le vêtement de travail du paysan alsacien=== Dans l'imaginaire, le costume alsacien se compose d'une grande coiffe à nœud noire et d'une jupe rouge. Or, ce vêtement, bien qu’existant et porté dans le Kochersberg et le Pays de Hanau dès 1850, est une représentation folklorique qui s’est développée à la faveur des évènements historiques depuis l'annexion de 1870. Les Alsaciennes installées en France rajoutent souvent une cocarde à leur coiffe à noeud, symbole patriotique par excellence, comme l’a représenté le peintre Jean-Jacques Henner en 1871'"`UNIQ--ref-00000011-QINU`"'. En réalité, ce costume alsacien essentiellement rural et parfois richement orné, n'est pas l'habit porté au quotidien, mais un vêtement de fête. C'est l'amélioration de la condition paysanne alsacienne à partir du 18e siècle qui a permis aux villageois l'achat d'étoffes plus fines et le port d'une toilette plus fastueuse pour les grandes occasions, les fêtes de village ou le dimanche. Ce vêtement est multiforme. Il évolue au fil du temps, change selon la région, la confession à partir de la fin du 19e siècle, et même selon le statut marital pour les femmes. Dans l'Outre-Forêt d'ailleurs, la coiffe distingue les veuves qui la portent noire et comme un bonnet. C’est également dans cette région que les différences entre le costume des femmes catholiques et protestantes sont les plus nombreuses'"`UNIQ--ref-00000012-QINU`"'. <br> Dans les musées régionaux, les costumes ayant été conservés sont bien sûr ces atours de fête, mieux entretenus et moins usés que l’habit de travail qui était jeté ou transformé en chiffon une fois passé'"`UNIQ--ref-00000013-QINU`"'. Pour ces raisons et parce que pendant longtemps ils ont suscité un intérêt moindre, l'habit quotidien est peu représenté dans les musées. Les images tournées par Paul Spindler sont donc essentielles pour comprendre comment était porté cet habit, et comment les villageois pouvait s'y mouvoir. C'est ce qui est notable dans cet extrait : les costumes portés sont des vêtements de la vie courante, à l’inverse par exemple de plusieurs autres séquences qui nous montrent les habitants dans leur costume de fête (voir [[Paysans_(0026FN0003)|Paysans, 1928]]). <br> La tenue de travail est d'allure identique à la tenue de fête, mais plus allégée et dans des tissus moins fins, plus solides, et moins décorés. La coiffe alsacienne des femmes, très décorative mais peu pratique, est remplacée au travail par un foulard blanc, un chapeau de paille, ou une sorte de grande coiffe blanche. Cette ''Schindelkapp'', aussi appelée quichenotte dans d'autres régions, permet de se protéger du soleil grâce aux lattes de bois qui la composent et qui maintiennent le tissu autour du visage. Une lavandière porte ce type de bonnet sur la séquence du lavoir, ainsi que la paysanne marchant derrière Edouard Elzingre. Bien entendu, pour les divers travaux, les femmes portent aussi des foulards blancs. La coiffure féminine peut également être représentative du territoire. Ainsi en Outre-Forêt, les femmes relevaient leurs cheveux nattés sur la tête, comme on le voit ici dans la séquence tournée à Hoffen. <br> L'habit de travail de l'agriculteur consiste principalement en une blouse bleue brodée et un bonnet. L'habit de fête des hommes est moins varié que le costume féminin mais il évolue dans le temps en suivant la mode française et l’uniforme militaire, comme les très typiques rangées de boutons sur les vestes et les gilets. L’homme se coiffe également avec un bonnet qui varie selon les régions. On note ici à Hoffen deux costumes typiquement alsaciens portés par deux hommes, dont l'un balaie sa cour. A l'instar des hommes et enfants de cette région de Wissembourg, ils sont parés d’une calotte, appelée le ''Marschelskapp'' ou ''Morischelkapp'', soit coiffe à morille, en laine tricotée. A Seebach, on porte une autre coiffe masculine notable, la fameuse toque en fourrure de putois (voir [[Mariage Oberseebach (0005FI0013)|Mariage à Oberseebach, 1937]]). <br> Les sabots sont utilisés pour les travaux dans les champs. Autrement les paysans se chaussent de souliers à lacets. Dans la séquence à Hoffen, nombreux sont les habitants à porter les sabots. A l’inverse, à Châtenois, localité plus industrialisée, le sabot n’est pas porté, sauf par un petit groupe de personnes âgées.<br> Dans ces pays ruraux, l'entretien du linge fait partie d'un véritable rituel et est l'occasion de festivités jusqu'au début du 20e siècle. <br>
contextede<big>'''Bauern in Hoffen und Oberseebach'''</big> '''Charles und Paul Spindler: das Studium elsässischen Brauchtums''' Charles Spindler, hier von seinem Sohn Paul gefilmt, ist durch sein Studium der elsässischen Tracht ein wahrer Volkskundler. Zwischen 1893 und 1896 veröffentlichte Spindler mit Joseph Sattler den ''Elsaesser Bilderbogen'', in dem er die Geschichte der berühmten Elsässer Schleifenhaube nachzeichnet. Ihm zufolge ist sie sowohl ein Zeichen der Identität, das sich im Zuge der politischen Ereignisse weiterentwickelt, als auch eine Verzierung, die sich mit der „Koketterie der Frauen“ wandelt [1]. 1898 schuf er die ''Illustrierte Elsässische Rundschau'', die bis 1914 erschien. Erwähnenswert sind auch die ''Trachten und Sitten im Elsass'' (Costumes et coutumes d’Alsace), das er 1902 mit seinem Kameraden vom Cercle de Saint-Léonard, Anselme Laugel, veröffentlicht hat und das sich als Standardwerk für das Studium der elsässischen Tracht durchgesetzt hat sowie ''Réflexion sur le costume alsacien'' (Überlegung zur elsässischen Tracht) 1937. Er hat natürlich sehr viele Porträts von Elsässern in traditioneller Tracht angefertigt. In MIRA-Bestand sind zahlreiche Bilder von Charles Spindler und seinem Sohn bei ihren Besuchen elsässischer Dörfer zu sehen (siehe Bauern, 1928). Hier scheint der Aquarellist und Intarsienkünstler durch ein Freilichtmuseum zu spazieren, begleitet von dem Schweizer Maler Edouard Elzingre und einem Freund von Paul Spindler namens Lulu. Die drei Männer stechen durch ihre Lässigkeit und ihre wohlhabende Kleidung unter den Bewohnern hervor, die rustikale Kleidung tragen, beschäftigt sind oder mit Eile vorübergehen. Paul Spindler trat in die Fußstapfen seines Vaters als Intarsienkünstler und Aquarellist in der Werkstatt der Familie in Saint-Léonard. Neben seiner Vorliebe für Reisebilder und Familienszenen nutzte er den Film für künstlerische Studien und immer mit großem Interesse am ländlichen Elsass. Das ist in mehreren seiner Filme festzustellen, insbesondere in bestimmten Sequenzen, in denen seine Freunde mit elsässischer Tracht auftreten (siehe 0026FN0020, Dr. Beysinges, ''Miles in elsässischer Tracht,'' 1928-29; 0026FN0034, Modelle, 1929). '''Die verschiedenen Facetten des ländlichen Elsass''' ''Outre-Forêt, eine Gegend mit tief verwurzelten Traditionen'' Die Dörfer Hoffen und Oberseebach liegen in der naturräumlichen Region Outre-Forêt ( Unteremwald auf elsässisch), ganz im Norden des Elsass. Lange Zeit durch den Haguenauer Wald vom Rest der Region getrennt, zeichnete sie sich durch die Erhaltung ihrer Bräuche und ihrer Architektur mit weißen Fachwerkhäuser aus, wie man auf diesen Bildern sehen kann. In den MIRA-Beständen befinden sich diverse Sequenzen lokaler Feste, die über mehrere Jahrzehnte hinweg gefilmt wurden und von der Vitalität ihres Brauchtums zeugen (Spindler, ''Fronleichnam in Schleithal'', 0026FN0006, 1929). 1928 war Hoffen ein kleines Dorf mit knapp 500 Einwohnern[2]. Dieses historisch protestantische Dorf war hauptsächlich landwirtschaftlich geprägt, mit viel Getreideanbau und zahlreichen Bauernhöfen. Oberseebach (Seebach seit seinem Zusammenschluss mit Niederseebach 1974), das von Charles Spindler oft dargestellt wurde, liegt etwa 1 km von Hoffen entfernt. In den 1930er Jahren hatte diese Ortschaft bereits knapp 1500 Einwohner[3]. Architektonisch zeichnet sich Seebach durch seine vielen Fachwerkbauernhöfe aus dem 18. Jahrhundert aus. Heute ist dieses Dorf eine Hochburg elsässischen Brauchtums, vor allem mit der Streisselhochzeit oder der Blumenstrauß-Hochzeit, die die dort jedes Jahr gefeiert wird. '''Die Arbeitskleidung des elsässischen Bauern''' In der allgemeinen Vorstellung besteht die elsässische Tracht aus einen großen schwarzen Schleifenhaube und einem roten Rock. Diese Kleidung aber, die zwar seit 1850 im Raum Kochersberg und Hanau existiert und getragen wird, ist jedoch eine volkstümliche Darstellung, die sich im Zuge der historischen Ereignisse seit der Annexion 1870 entwickelt hat. Die in Frankreich lebenden Elsässerinnen fügten oft eine Kokarde, das patriotische Symbol schlechthin, zu ihrer Schleifenhaube hinzu, wie es der Maler Jean-Jacques Henner 1871 gemalt hat[5]. In Wirklichkeit wird diese elsässische Tracht hauptsächlich auf dem Land getragen und ist manchmal reich verziert. Es handelt sich nicht um eine Alltagskleidung, sondern um ein Festgewand. Die Verbesserung des Lebensstandards der elsässischen Bauern ab dem 18. Jahrhundert hat es den Dorfbewohnern ermöglicht, feinere Stoffe zu kaufen und eine aufwendigere Kleidung für besondere Anlässe, Dorffeste oder an den Sonntagen zu tragen. Diese Kleidung ist sehr vielgestaltig. Sie entwickelte sich im Laufe der Zeit, war ab dem 19. Jahrhundert je nach Region, je nach Konfession und sogar je nach Familienstand der Frauen unterschiedlich. In der Gegend Outre-Forêt tragen übrigens die Witwen eine schwarze Haube. Dort sind auch die Unterschiede zwischen den Trachten katholischer und protestantischer Frauen am größten[6]. Die in den regionalen Museen erhaltenen Trachten sind natürlich diese Festtagstrachten, die besser gepflegt und weniger abgenutzt wurden als die Arbeitskleidung, die zum Schluss weggeworfen oder zu Lumpen verarbeitet wurde[7]. Aus diesen Gründen und weil sie lange Zeit weniger Interesse geweckt hat, wird in den Museen wenig Alltagskleidung gezeigt. Die von Paul Spindler gedrehten Bilder sind daher unentbehrlich, um zu verstehen, wie diese Kleidung getragen wurde und wie sich die Dorfbewohner darin bewegt haben. Das bemerkenswerte in diesem Ausschnitt: Die getragenen Trachten sind Alltagskleidungen, im Gegensatz zu mehreren anderen Sequenzen, die uns die Bewohner in ihren festlichen Trachten zeigen (siehe Bauern, 1928). Die Arbeitskleidung sieht genauso aus wie die Festtagskleidung, aber sie ist leichter, aus weniger feinen Stoffen, solider und nicht so stark verziert. Der elsässische Kopfschmuck der Frauen, der zwar sehr dekorativ, aber nicht sehr praktisch ist, wird bei der Arbeit durch einen weißen Schal, einen Strohhut oder eine Art große weiße Haube ersetzt. Diese ''Schindelkapp'', in anderen Regionen auch Quichenotte genannt, schützt vor der Sonne, weil die in der Kopfbedeckung enthaltenen Holzlatten den Stoff um das Gesicht halten. Eine Waschfrau trägt diese Art von Kopfbedeckung in der Sequenz am Waschplatz, ebenso wie die Bäuerin, die hinter Edouard Elzingre geht. Natürlich tragen die Frauen für die verschiedenen Arbeiten auch weiße Schals. An der Frisur der Frauen kann man auch erkennen, woher sie kommen. So steckten die Frauen in der Gegend des Outre-Forêt ihr geflochtenes Haar hoch, wie hier in der Hoffen gedrehten Sequenz zu sehen ist. Die Arbeitskleidung des Bauern bestand hauptsächlich aus einem bestickten blauen Kittel und einem Hut. Die Festtagskleidung der Männer war weniger vielfältig als die Tracht der Frauen, aber sie passte sich der französischen Mode und der Entwicklung der Militäruniform ab, wie hier mit den sehr typischen Knopfreihen an den Jacken und Westen. Der Mann trägt auch eine Kappe, die die je nach Region unterschiedlich ist. Hier sind in Hoffen zwei typische elsässische Kleidungen zu sehen, die von zwei Männern getragen werden, von denen einer seinen Hof fegt. Wie die Männer und Kinder dieser Gegend von Wissembourg haben sie eine Kappe aus Strickwolle auf, die ''Marschelskapp'' oder ''Morischelkapp'', also Morchelkappe genannt wird. In Seebach tragen die Männer eine weitere bemerkenswerte Kopfbedeckung, nämlich den berühmten Hut aus Iltisfell (siehe Hochzeit in Oberseebach, 1937). Die Holzschuhe werden für die Arbeit auf dem Feld verwendet. Ansonsten tragen die Bauern Schnürschuhe. In der Sequenz in Hoffen tragen viele Bewohner Holzschuhe. In Châtenois dagegen, einem Ort mit mehr Industrie, werden keine Holzschuhe getragen, außer von einer kleinen Gruppe älterer Menschen. In diesen ländlichen Gegenden ist die Wäschepflege Teil eines echten Rituals und gibt bis Anfang des 20. Jahrhunderts Anlass für Feste. GIRAUDON Daniel, Lavandières de jour, lavandières de nuits. Bretagne et pays celtiques. Mémoire, CRBC, 1996, 23 p. IGERSHEIM, François. « Laugel (Anselme), Spindler (Charles), Costumes et coutumes d’Alsace. Suivi de Réflexion sur le costume alsacien (1937) par Charles Spindler ». ''Revue d’Alsace'', n° 135, 2009, 533-537
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