Paysans à Hoffen (0026FN0004) : Différence entre versions

m (Enregistré en utilisant le bouton "Sauvegarder et continuer" du formulaire)
m (Enregistré en utilisant le bouton "Sauvegarder et continuer" du formulaire)
Ligne 37 : Ligne 37 :
  
 
[[Fichier:Jeunes filles et enfants de (...)Spindler Charles btv1b102265286.jpg|vignette|gauche|Charles Spindler. Jeunes filles et enfants de Hoffen, 1902. Source : gallica.BnF.fr]]
 
[[Fichier:Jeunes filles et enfants de (...)Spindler Charles btv1b102265286.jpg|vignette|gauche|Charles Spindler. Jeunes filles et enfants de Hoffen, 1902. Source : gallica.BnF.fr]]
Charles Spindler, filmé ici par son fils Paul, à Hoffen, Oberseebach et Châtenois, est un véritable folkloriste, notamment par son étude du costume alsacien. Entre 1893 et 1896 déjà, Spindler publie avec Joseph Sattler ''Elsaesser Bilderbogen'' (Images alsaciennes), dans lequel il retrace l’historique de la fameuse coiffe à nœud, d'après lui tout à la fois signe identitaire évoluant selon les évènements politiques et attrait décoratif, évoluant au gré de la « coquetterie féminine » <ref>IGERSHEIM, François. « Laugel (Anselme), Spindler (Charles), Costumes et coutumes d’Alsace. Suivi de Réflexion sur le costume alsacien (1937) par Charles Spindler ». ''Revue d’Alsace'', n° 135, 2009, 533-537</ref>. Il créé en 1898 la ''Revue alsacienne illustrée'', qui paraîtra jusqu’en 1914. Citons aussi ''Costumes et coutumes d’Alsace'' qu’il a co-signé en 1902 avec son camarade du Cercle de Saint-Léonard, Anselme Laugel, et qui s'impose comme une référence dans l'étude du costume traditionnel alsacien, ainsi que ''Réflexion sur le costume alsacien'' en 1937. Il a évidemment produit de très nombreux portraits d’Alsaciens en habits. Dans les fonds MIRA, on retrouve souvent Charles Spindler et son fils en promenade dans des villages alsaciens (voir 0026FN0003, ''Paysans'', 1928 ; 0026FN0006, ''Canards, Hunspach, Hoffen'', 1928). Ici, l’aquarelliste et marqueteur a l'air de visiter un "musée vivant", avec le peintre suisse Edouard Elzingre et un ami de Paul Spindler, dit Lulu. Les trois hommes détonnent par leur nonchalance et leur tenue cossue parmi les habitants portant des habits paysans qui s'affairent ou qui passent avec empressement.  
+
Charles Spindler, filmé ici par son fils Paul, à Hoffen, Oberseebach et Châtenois, est un véritable folkloriste, notamment par son étude du costume alsacien. Entre 1893 et 1896 déjà, Spindler publie avec Joseph Sattler ''Elsaesser Bilderbogen'' (Images alsaciennes), dans lequel il retrace l’historique de la fameuse coiffe à nœud, d'après lui tout à la fois signe identitaire évoluant selon les évènements politiques et attrait décoratif, évoluant au gré de la « coquetterie féminine » <ref>IGERSHEIM, François. « Laugel (Anselme), Spindler (Charles), Costumes et coutumes d’Alsace. Suivi de Réflexion sur le costume alsacien (1937) par Charles Spindler ». ''Revue d’Alsace'', n° 135, 2009, 533-537</ref>. Il créé en 1898 la ''Revue alsacienne illustrée'', qui paraîtra jusqu’en 1914. Citons aussi ''Costumes et coutumes d’Alsace'' qu’il a co-signé en 1902 avec son camarade du Cercle de Saint-Léonard, Anselme Laugel, et qui s'impose comme une référence dans l'étude du costume traditionnel alsacien, ainsi que ''Réflexion sur le costume alsacien'' en 1937. Il a évidemment produit de très nombreux portraits d’Alsaciens en habits. Dans les fonds MIRA, on retrouve souvent Charles Spindler et son fils en promenade dans des villages alsaciens (voir 0026FN0003, ''Paysans'', 1928 ; 0026FN0006, ''Canards, Hunspach, Hoffen'', 1928). Ici, l’aquarelliste et marqueteur semble se promener dans un musée à ciel ouvert, avec le peintre suisse Edouard Elzingre et un ami de Paul Spindler, dit Lulu. Les trois hommes détonnent par leur nonchalance et leur tenue cossue parmi les habitants portant des habits paysans qui s'affairent ou qui passent avec empressement.  
Son fils Paul Spindler a continué dans ses traces dans la marqueterie et l’aquarelle dans l’atelier familial de Saint-Léonard. Il a utilisé le médium film aussi à des fins d’études artistiques et toujours avec un grand intérêt pour l’Alsace rurale. On le constate dans plusieurs de ses films, notamment dans certaines séquences où ses amis portent le costume alsacien et posent (0026FN0020, Dr Beysinges, Miles costumés en alsacien, 1928-29 ou 0026FN0034, Modèles, 1929).
+
Paul Spindler a continué dans les traces de son père en tant que marqueteur et aquarelliste dans l’atelier familial de Saint-Léonard. Outre son goût pour les images de voyages et les scènes familiales, il a utilisé le film à des fins d’études artistiques et toujours avec un grand intérêt pour l’Alsace rurale. On le constate dans plusieurs de ses productions, notamment dans certaines séquences où ses amis portent le costume alsacien et posent (voir 0026FN0020, ''Dr Beysinges, Miles costumés en alsacien'', 1928-29 ; 0026FN0034, ''Modèles'', 1929).
 
}}
 
}}
 
|bibliographie={{HTmulti3
 
|bibliographie={{HTmulti3

Version du 7 août 2018 à 15:43

Métadonnées

Coloration :  Noir et blanc
Son :  Muet
Durée :  00:01:11
Cinéastes :  Spindler Paul
Format original :  9,5 mm
Genre :  Film amateur
Thématiques :  Identité
Institution d'origine :  MIRA

Personnages identifiés


Spindler Charles (1865-1938); Elzingre Edouard (1880-1966)

Lieux ou monuments


Hoffen; Oberseebach; Châtenois