Procès des dirigeants autonomistes à Colmar (0026FN0001) : Différence entre versions

 
(5 révisions intermédiaires par 2 utilisateurs non affichées)
Ligne 14 : Ligne 14 :
 
|format_original=9,5 mm
 
|format_original=9,5 mm
 
|droits=MIRA
 
|droits=MIRA
 +
|Etat_redaction=Oui
 +
|Etat_publication=Oui
 
|realisateurs=Spindler, Paul
 
|realisateurs=Spindler, Paul
 
|apercu=Autonomistes.jpg
 
|apercu=Autonomistes.jpg
Ligne 21 : Ligne 23 :
 
|datesignature=2019-01-06
 
|datesignature=2019-01-06
 
|lieuTournage=48.079, 7.35809
 
|lieuTournage=48.079, 7.35809
|thematique=Borders@ War@ Identity
+
|thematique=Borders@ War
|Resume_fr=Les chefs autonomistes sont accusés de complot contre la sûreté de l'État et sont jugés à Colmar
+
|Resume_fr=Les chefs autonomistes sont accusés de complot contre la sûreté de l'État et sont jugés à Colmar.
|Description_fr=Un court film devant le tribunal de Colmar
+
|Description_fr=Foule attendant devant le Tribunal de Colmar.
|Contexte_et_analyse_fr=Ce film pris sur les marches du tribunal de Colmar est relativement court. Il est court pour une simple raison, filmé un procès est illégal et l'auteur ne voulait pas être poursuivi lui aussi par la justice. La foule semble relativement calme, toute manifestation dans le cadre d'une accusation de complot contre la sûreté de l'État mettrait en cause les manifestants et serait probablement contre-productif pour les accusés.  
+
|Contexte_et_analyse_fr=Ce film pris sur les marches du tribunal de Colmar est relativement court. Il est court pour une simple raison: filmer un procès est illégal et l'auteur ne voulait pas être poursuivi lui aussi par la justice. La foule semble relativement calme, toute manifestation dans le cadre d'une accusation de complot contre la sûreté de l'État mettrait en cause les manifestants et serait probablement contre-productif pour les accusés.  
  
Le mouvement autonomiste alsacien débute après 1870, des Alsaciens se présentent aux élections législatives de 1877 du Reich avec comme objectif d'être traité comme les autres États allemands. Le Reich est méfiant envers l'Alsace du fait de sa potentielle double loyauté mais il lui est accordés des nouveaux droits, une assemblée consultative régionale en 1879 et une assemblée législative régionale (Lantag) en 1911. L'Alsace reste une terre du Reich et non un État mais c'est nouveau droit calment les plus radicaux. L'affaire de Saverne provoque une montée d'un sentiment autonomiste mais la situation change radicalement avec la fin de la Première Guerre mondiale et le rattachement à la France. La politique pour refranciser la région avec des fonctionnaires venus de la France « de l'intérieur » entraîne un déclassement social et la naissance de tensions nouvelles. La situation reste relativement calme jusqu'en 1924 et l'arrivée au pouvoir du Cartel des Gauches. Édouard Herriot a alors pour projet de mettre fin au statut scolaire confessionnel dans la région, Catholique et Protestants font front commun contre le projet et une manifestation monstre qui aurait réuni jusqu'à 50 000 personnes est organisée place Kléber. Les quotidiens autonomistes se multiplient telle la Die Zukunft (L'Avenir). Le Parti autonomiste, Landespartei est créé en novembre  1927 par Karl Roos. C'est dans ce contexte de développement des mouvements autonomistes que naît un climat de suspicion. Accusés de complot contre la sûreté de l’État les principaux leaders autonomistes sont jugés du 1er au 24 mai 1928.  
+
Le mouvement autonomiste alsacien débute après 1870, des Alsaciens se présentent aux élections législatives de 1877 du Reich avec comme objectif d'être traités comme les autres États allemands. Le Reich est méfiant envers l'Alsace du fait de sa potentielle double loyauté mais il lui est accordé des nouveaux droits, une assemblée consultative régionale en 1879 et une assemblée législative régionale (Lantag) en 1911. L'Alsace reste une terre du Reich et non un État mais ces nouveaux droits calment les plus radicaux. L'affaire de Saverne provoque la montée d'un sentiment autonomiste mais la situation change radicalement avec la fin de la Première Guerre mondiale et le rattachement de l'Alsace à la France. La politique pour refranciser la région avec des fonctionnaires venus de la France « de l'intérieur » entraîne un déclassement social et la naissance de tensions nouvelles. La situation reste relativement calme jusqu'en 1924 et l'arrivée au pouvoir du Cartel des Gauches. Édouard Herriot a alors pour projet de mettre fin au statut scolaire confessionnel dans la région. Catholiques et protestants font front commun contre le projet et une manifestation massive qui aurait réuni jusqu'à 50 000 personnes est organisée place Kléber. Les quotidiens autonomistes se multiplient telle la ''Die Zukunft'' (L'Avenir). Le Parti autonomiste, ''Landespartei'', est créé en novembre  1927 par Karl Roos. C'est dans ce contexte de développement des mouvements autonomistes que naît un climat de suspicion. <br>
 +
Accusés de complot contre la sûreté de l’État les principaux leaders autonomistes sont jugés du 1er au 24 mai 1928. <br>
  
Les accusés sont au nombre de 22  
+
Les accusés sont au nombre de 22 :
  
1. Ricklin Georges-Eugène, âgé de 65 ans
+
1. Ricklin Georges-Eugène, âgé de 65 ans<br>
2. Hauss René-Charles, âgé de 32 ans
 
3. Schall Paul-Joseph, âgé de 29 ans
 
4. Fashauer Joseph-Aloïse, âgé de 47 ans
 
5. Rosse Joseph-Viktor, âgé de 35 ans
 
6. Schlagel Emile-René, âgé de 34 ans
 
7. Baumann Charles-Xavier, âgé de 32 ans
 
8. Kohler Joseph-Eugène, âgé de 37 ans
 
9. Wurtz Jean-Eugène, âgé de 36 ans
 
10. Heil Charles-Philippe, âgé de 47 ans
 
11. Reisacher Henri-Gustave, âgé de 45 ans
 
12. Eggeman Eugènie-Marguerite-Agnès, femme Fashauer, âgé de 32 ans
 
13. Solveen Henri-Frédéric-Hermann, âgé de 32 ans
 
14. Sturmel Marcel-René, âgé de 27 ans
 
15. Schweitzer Frédéric-Charles, âgé de 29 ans
 
16. Roos Philippe-Charles, âgé de 49 ans
 
17. Ernst Robert-Frédéric, âgé de 31 ans
 
18. Schmidlin Joseph-Auguste, âgé de 52 ans
 
19. Ley René-César-Eugène-Alexandre, âgé de 39 ans
 
20. Pinck Pierre-Emile, âgé de 56 ans
 
21. Hirtzel Auguste-Frédéric, âgé de 43 ans
 
22. Zadoc Eugène, âgé de 33 ans
 
  
Le procès aboutit par la condamnation de deux hommes qui seront ensuite acquittés, Ricklin et Roos. Charles Philippe Roos ou Karl Roos sera fusillé durant la Seconde Guerre mondiale pour espionnage au profit des Allemands et devient un symbole de propagande pour le troisième Reich. Le gouvernement débaptise ainsi la place Kléber pour la nommer place Karl Roos. À la libération, son cercueil est jeté de la tour du Hunebourg par des villageois alsaciens.
+
2. Hauss René-Charles, âgé de 32 ans <br>
 +
 
 +
3. Schall Paul-Joseph, âgé de 29 ans<br>
 +
 +
4. Fashauer Joseph-Aloïse, âgé de 47 ans <br>
 +
 
 +
5. Rosse Joseph-Viktor, âgé de 35 ans <br>
 +
 
 +
6. Schlagel Emile-René, âgé de 34 ans<br>
 +
 
 +
7. Baumann Charles-Xavier, âgé de 32 ans<br>
 +
 
 +
8. Kohler Joseph-Eugène, âgé de 37 ans<br>
 +
 
 +
9. Wurtz Jean-Eugène, âgé de 36 ans<br>
 +
 
 +
10. Heil Charles-Philippe, âgé de 47 ans<br>
 +
 
 +
11. Reisacher Henri-Gustave, âgé de 45 ans<br>
 +
 
 +
12. Eggeman Eugènie-Marguerite-Agnès, femme Fashauer, âgé de 32 ans<br>
 +
 
 +
13. Solveen Henri-Frédéric-Hermann, âgé de 32 ans <br>
 +
 
 +
14. Sturmel Marcel-René, âgé de 27 ans <br>
 +
 
 +
15. Schweitzer Frédéric-Charles, âgé de 29 ans<br>
 +
 
 +
16. Roos Philippe-Charles, âgé de 49 ans<br>
 +
 
 +
17. Ernst Robert-Frédéric, âgé de 31 ans <br>
 +
 
 +
18. Schmidlin Joseph-Auguste, âgé de 52 ans<br>
 +
 
 +
19. Ley René-César-Eugène-Alexandre, âgé de 39 ans<br>
 +
 
 +
20. Pinck Pierre-Emile, âgé de 56 ans<br>
 +
 
 +
21. Hirtzel Auguste-Frédéric, âgé de 43 ans<br>
 +
 
 +
22. Zadoc Eugène, âgé de 33 ans<br>
 +
<br>
 +
 
 +
Le procès aboutit à la condamnation de deux hommes qui seront ensuite acquittés, Ricklin et Roos. Charles Philippe Roos (ou Karl Roos) sera fusillé durant la Seconde Guerre mondiale pour espionnage au profit des Allemands et devient un symbole de propagande pour le troisième Reich. Le gouvernement débaptise ainsi la place Kléber pour la nommer place Karl Roos. À la libération, son cercueil est jeté de la tour du Hunebourg par des villageois alsaciens.
 +
|Contexte_et_analyse_de=<big>'''Prozess gegen Autonomisten in Colmar'''</big>
 +
 
 +
Dieser Film, der auf den Stufen des Gerichts in Colmar gedreht wurde, ist relativ kurz. Seine Kürze hat einen einfachen Grund: Das Filmen eines Prozesses ist illegal und der Autor wollte nicht ebenfalls gerichtlich verfolgt werden. Die Menge scheint relativ ruhig zu sein, jede Demonstration im Rahmen einer Anklage wegen Verschwörung gegen die Staatssicherheit würde die Demonstranten beschuldigen und wäre wahrscheinlich kontraproduktiv für die Angeklagten.
 +
 
 +
Die elsässische Unabhängigkeitsbewegung begann nach 1870. Elsässer kandidierten 1877 bei den Parlamentswahlen des Reiches mit dem Ziel, wie die anderen deutschen Bundesstaaten behandelt zu werden. Das Reich misstraute dem Elsass wegen seiner möglichen doppelten Loyalität, gewährte ihm jedoch neue Rechte, 1879 einen beratenden Landesausschuss und 1911 einen Landtag. Das Elsass blieb ein Reichsland und kein Bundesstaat, aber diese neuen Rechte beruhigten die Radikalsten. Aufgrund der Zabern-Affäre entstand eine Autonomiebewegung, aber die Lage änderte sich radikal mit dem Ende des Ersten Weltkriegs und der Wiedereingliederung des Elsass in Frankreich. Die Politik zur Refranzisierung der Region mit Beamten aus dem „inneren Frankreich“ führte zu einem sozialen Abstieg und ließ neue Spannungen entstehen. Die Situation blieb relativ ruhig bis 1924, als das Linkskartell an die Macht kam. Édouard Herriot hatte dann vor, die Konfessionsschulen in der Region abzuschaffen. Katholiken und Protestanten machten gemeinsam Front gegen dieses Vorhaben und an einer Kundgebung am Place Kléber nahmen angeblich bis zu 50.000 Personen teil. Es gab immer mehr autonomistische Tageszeitungen wie z.B. Die Zukunft. Die autonomistische Landespartei wurde im November 1927 von Karl Roos gegründet. In diesem Kontext der Entwicklung der Unabhängigkeitsbewegungen entstand ein Klima des Misstrauens. Die wichtigsten Anführer der Autonomiebewegung wurden wegen Verschwörung gegen die Staatssicherheit angeklagt und standen vom 1. bis 24. Mai 1928 vor Gericht.
 +
 
 +
Insgesamt waren es 22 Angeklagte:
 +
 
 +
1. Ricklin Georges-Eugène, âgé de 65 ans<br>
 +
 
 +
2. Hauss René-Charles, âgé de 32 ans <br>
 +
 
 +
3. Schall Paul-Joseph, âgé de 29 ans<br>
 +
 +
4. Fashauer Joseph-Aloïse, âgé de 47 ans <br>
 +
 
 +
5. Rosse Joseph-Viktor, âgé de 35 ans <br>
 +
 
 +
6. Schlagel Emile-René, âgé de 34 ans<br>
 +
 
 +
7. Baumann Charles-Xavier, âgé de 32 ans<br>
 +
 
 +
8. Kohler Joseph-Eugène, âgé de 37 ans<br>
 +
 
 +
9. Wurtz Jean-Eugène, âgé de 36 ans<br>
 +
 
 +
10. Heil Charles-Philippe, âgé de 47 ans<br>
 +
 
 +
11. Reisacher Henri-Gustave, âgé de 45 ans<br>
 +
 
 +
12. Eggeman Eugènie-Marguerite-Agnès, femme Fashauer, âgé de 32 ans<br>
 +
 
 +
13. Solveen Henri-Frédéric-Hermann, âgé de 32 ans <br>
 +
 
 +
14. Sturmel Marcel-René, âgé de 27 ans <br>
 +
 
 +
15. Schweitzer Frédéric-Charles, âgé de 29 ans<br>
 +
 
 +
16. Roos Philippe-Charles, âgé de 49 ans<br>
 +
 
 +
17. Ernst Robert-Frédéric, âgé de 31 ans <br>
 +
 
 +
18. Schmidlin Joseph-Auguste, âgé de 52 ans<br>
 +
 
 +
19. Ley René-César-Eugène-Alexandre, âgé de 39 ans<br>
 +
 
 +
20. Pinck Pierre-Emile, âgé de 56 ans<br>
 +
 
 +
21. Hirtzel Auguste-Frédéric, âgé de 43 ans<br>
 +
 
 +
22. Zadoc Eugène, âgé de 33 ans<br>
 +
<br>
 +
 
 +
Der Prozess endete mit der Verurteilung von zwei Männern, Ricklin und Roos, die später freigesprochen wurden. Charles Philippe Roos (oder Karl Roos) wurde im Zweiten Weltkrieg wegen Spionage für die Deutschen erschossen und wurde zu einem Propagandasymbol für das Dritte Reich. So taufte die Verwaltung den Place Kléber auf Karl-Roos-Platz um. Nach der Befreiung wurde sein Sarg von elsässischen Dorfbewohnern aus dem Turm von Schluss Hunebourg geworfen.
 
}}
 
}}

Version actuelle datée du 22 mars 2019 à 10:31

Résumé


Les chefs autonomistes sont accusés de complot contre la sûreté de l'État et sont jugés à Colmar.

Description


Foule attendant devant le Tribunal de Colmar.

Métadonnées

N° support :  0026FN0001
Date :  mai 1928
Coloration :  Noir et blanc
Son :  Muet
Durée :  00:00:04
Cinéastes :  Spindler, Paul
Format original :  9,5 mm
Genre :  Film amateur
Thématiques :  Frontières, Guerre
Institution d'origine :  MIRA

Contexte et analyse


Ce film pris sur les marches du tribunal de Colmar est relativement court. Il est court pour une simple raison: filmer un procès est illégal et l'auteur ne voulait pas être poursuivi lui aussi par la justice. La foule semble relativement calme, toute manifestation dans le cadre d'une accusation de complot contre la sûreté de l'État mettrait en cause les manifestants et serait probablement contre-productif pour les accusés.

Le mouvement autonomiste alsacien débute après 1870, des Alsaciens se présentent aux élections législatives de 1877 du Reich avec comme objectif d'être traités comme les autres États allemands. Le Reich est méfiant envers l'Alsace du fait de sa potentielle double loyauté mais il lui est accordé des nouveaux droits, une assemblée consultative régionale en 1879 et une assemblée législative régionale (Lantag) en 1911. L'Alsace reste une terre du Reich et non un État mais ces nouveaux droits calment les plus radicaux. L'affaire de Saverne provoque la montée d'un sentiment autonomiste mais la situation change radicalement avec la fin de la Première Guerre mondiale et le rattachement de l'Alsace à la France. La politique pour refranciser la région avec des fonctionnaires venus de la France « de l'intérieur » entraîne un déclassement social et la naissance de tensions nouvelles. La situation reste relativement calme jusqu'en 1924 et l'arrivée au pouvoir du Cartel des Gauches. Édouard Herriot a alors pour projet de mettre fin au statut scolaire confessionnel dans la région. Catholiques et protestants font front commun contre le projet et une manifestation massive qui aurait réuni jusqu'à 50 000 personnes est organisée place Kléber. Les quotidiens autonomistes se multiplient telle la Die Zukunft (L'Avenir). Le Parti autonomiste, Landespartei, est créé en novembre 1927 par Karl Roos. C'est dans ce contexte de développement des mouvements autonomistes que naît un climat de suspicion.
Accusés de complot contre la sûreté de l’État les principaux leaders autonomistes sont jugés du 1er au 24 mai 1928.

Les accusés sont au nombre de 22 :

1. Ricklin Georges-Eugène, âgé de 65 ans

2. Hauss René-Charles, âgé de 32 ans

3. Schall Paul-Joseph, âgé de 29 ans

4. Fashauer Joseph-Aloïse, âgé de 47 ans

5. Rosse Joseph-Viktor, âgé de 35 ans

6. Schlagel Emile-René, âgé de 34 ans

7. Baumann Charles-Xavier, âgé de 32 ans

8. Kohler Joseph-Eugène, âgé de 37 ans

9. Wurtz Jean-Eugène, âgé de 36 ans

10. Heil Charles-Philippe, âgé de 47 ans

11. Reisacher Henri-Gustave, âgé de 45 ans

12. Eggeman Eugènie-Marguerite-Agnès, femme Fashauer, âgé de 32 ans

13. Solveen Henri-Frédéric-Hermann, âgé de 32 ans

14. Sturmel Marcel-René, âgé de 27 ans

15. Schweitzer Frédéric-Charles, âgé de 29 ans

16. Roos Philippe-Charles, âgé de 49 ans

17. Ernst Robert-Frédéric, âgé de 31 ans

18. Schmidlin Joseph-Auguste, âgé de 52 ans

19. Ley René-César-Eugène-Alexandre, âgé de 39 ans

20. Pinck Pierre-Emile, âgé de 56 ans

21. Hirtzel Auguste-Frédéric, âgé de 43 ans

22. Zadoc Eugène, âgé de 33 ans

Le procès aboutit à la condamnation de deux hommes qui seront ensuite acquittés, Ricklin et Roos. Charles Philippe Roos (ou Karl Roos) sera fusillé durant la Seconde Guerre mondiale pour espionnage au profit des Allemands et devient un symbole de propagande pour le troisième Reich. Le gouvernement débaptise ainsi la place Kléber pour la nommer place Karl Roos. À la libération, son cercueil est jeté de la tour du Hunebourg par des villageois alsaciens.

Lieux ou monuments


Colmar


Article rédigé par

Joscelyn Lapart, 06 janvier 2019