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titreWilbad, fête hitlérienne
sous_titre
video0026FN0013_2
dateDebut1933
dateFin1933
annee1,933
duree37
genreFilm amateur
format_original9,5 mm
colorationNoir_et_blanc
sonMuet
langue
realisateursSpindler, Paul
droitsMIRA
lieuTournage48.75161, 8.54927
fondsSpindler
pieces_jointes
evenements_filmes_ou_en_lienFête hitlérienne
personnages_identifies
lieux_ou_monumentsBad Wildbad
etatOui-Oui
institution_dorigineMIRA
thematiqueBorders War Second World War : prewar
idSupport0026FN0013
timecode0
apercu
V1.png
resumefrEn 1933, une fête nazie est organisée à Bad Wildbad dans le Bade Wurtemberg. Tout un cortège d'hommes en tenues militaires et de jeunes femmes défilent à côté de la Kurplatz. La foule installée sur les terrasses regarde le défilé.
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resumeen
descriptionfrLe film débute avec une vue sur une place à Bad Wildbad, montrant un petit groupe autour d’un vendeur de glace situé devant une fontaine. Le même groupe apparaît sous un plan rapproché. On reconnaît la Kurplatz grâce à la statue de la fontaine. Il s’agirait d’une statue de Ferdinand Ier ou d’un ''Wappenträger'' (« Porteur de blason »). Puis, l’endroit change. Le réalisateur filme la Uhlandstrasse, avec à gauche, l’Hotel Post, dont la façade se situe sur la Kurplatz. On y voit des hommes qui défilent en quittant la Kurplatz. A droite, des personnes sont installés sur une terrasse. Au premier plan, un homme et une jeune fille. Plus loin, des voitures, avec une banderole et des drapeaux à croix gammées. Le cortège continue devant l’Hotel Post. A l’arrière-plan, un groupe de militaire avance, avec deux enfants devant. Quelques civils marchent dans la rue, et un individu perché à la fenêtre de l’hôtel regarde le défilé. D’autres groupes arrivent, notamment des femmes, dont l’une qui se situe devant porte un fanion. Elles sont suivies par d’autres hommes. Il est difficile de distinguer leurs uniformes, et donc de dire à quel régiment, division ou organisation ils appartiennent. Des jeunes femmes, apparaissent à nouveau sur le plan suivant, plus nombreuses cette fois. Elles marchent en rang à la manière de militaires. Elles étaient certainement de la ''Bund Deutscher Mädel''. Quelques personnes de l’autre côté de la rue s’arrêtent pour voir le cortège. Par la suite, on revient la Uhlandstrasse, avec deux motos qui circulent le réalisateur. Enfin, le dernier plan montre des civils et des militaires qui se promènent dans la rue.
descriptionde
descriptionen
contextefrLe 30 janvier 1933, Adolf Hitler, chef du Parti national-socialiste (NSDAP) a été nommé chancelier par le président Hindenburg. Aidé d'Alfred Rosenberg et Joseph Goebbels, il entreprend une nazification éclair du pays qui consiste notamment à généraliser la mise en ordre de l'espace public et à mettre au pas l'opinion des Allemands. Pour soumettre la population à la nouvelle politique et surtout à la nouvelle idéologie nationale-socialiste, il crée le ministère de l’''Information populaire et de la Propagande'', dirigé par Joseph Goebbels. La propagande est un point important si l’on veut comprendre la doctrine d’Adolf Hitler. Il lui dédie d’ailleurs tout un chapitre dans ''Mein Kampf'', son best-seller programmatique de 1923. C'est avec son omniprésence que la doctrine nationale-socialiste a pu s'installer dans les esprits du peuple allemand. Ce film a pour objet une parade organisée dans la commune de Bad Wildbad, une bucolique cité balnéaire de la région de Karlsruhe. Elle a certes vu naître Ernst Zündel, un éditeur néonazi, mais en 1939; en 1933, le principal événement est la construction de la salle abritant une pompe alimentant une fontaine pour les curistes. Dans le film, on note que les passants et consommateurs sont plutôt bien habillés, et que les voitures qui circulent sont assez luxueuses. Mais comme partout en Allemagne pendant l'été se multiplient les petits événements qui modifient peu à peu l'atmosphère. '''La diffusion des codes nazis''' Ici, sur la Kurplatz. Paul Spindler qui était peut-être en cure, filme un marchand de glaces. On voit plusieurs spectateurs dans les rues, ainsi que beaucoup de monde installé sur une terrasse. Le milieu des rues est dégagé pour laisser les motos, les voitures, les Jeunesses hitlériennes et les militaires circuler. Ces derniers avancent en rang. Dans ce type d’événement, l’ordre et la discipline sont toujours mis en avant. Dans le cortège filmé, on ne voit pas d’orchestre, ce qui peut paraître étrange, car c’est un élément que l’on retrouve presque systématiquement dans tous les événements officiels. Les rues sont peu décorées, on ne voit que quelques bannières à croix gammées. Ces croix sont un peu plus nombreuses sur les drapeaux et les fanions des groupes qui défilent. C’est pourtant un symbole fort du nazisme, que Hitler a créé lui-même. La couleur rouge désignait l’orientation socialiste du régime, le blanc le nationalisme, et la croix gammée représentait le combat pour la victoire de l’homme aryen. Quelques spectateurs s'arrêtent et regardent ce qu'il se passe dans les rues de leur ville. D'autres se retournent à peine et continuent leur chemin. Tous les Allemands de l'époque ne soutenaient pas le régime imposé par Adolf Hitler, surtout en dehors des principales villes où les SA ont petit à petit imposé leur loi dans la rue. Les spectateurs n'ont pas l'air de s'intéresser particulièrement à l'événement organisé. Ce n'est pas un film créé dans le but de soutenir le régime, mais simplement le témoin d’un évènement qui ne peut laisser indifférent un Alsacien fin connaisseur de folklore.
contextede'''<big>Hitlerfest in Bad Wildbad</big>''' Am 30. Januar 1933 wurde Adolf Hitler, Chef der NSDAP, von Präsident Hindenburg zum Reichskanzler ernannt. Mit Unterstützung von Alfred Rosenberg und Joseph Goebbels unternahm er eine schnelle Nazifizierung des Landes, die insbesondere in einer Herstellung der Ordnung im öffentlichen Bereich und in der Gleichschaltung der Meinung der Deutschen bestand. Um die Bevölkerung der neuen Politik und vor allem der neuen nationalsozialistischen Ideologie zu unterwerfen, gründete er das Ministerium für Volksaufklärung und Propaganda unter der Leitung von Joseph Goebbels. Propaganda ist ein wichtiger Punkt, um Adolf Hitlers Doktrin zu verstehen. Er widmete ihr sogar ein ganzes Kapitel in ''Mein Kampf'', seinem programmatischen Bestseller von 1923. Mit einer allgegenwärtigen Propaganda konnte sich die nationalsozialistische Lehre in den Köpfen des deutschen Volkes festsetzen. Dieser Film zeigt einen Aufmarsch in Bad Wildbad, einem malerischen Kurort in der Nähe von Karlsruhe. Sicherlich wurde dort Ernst Zündel, ein neonazistischer Verleger geboren, aber erst 1939; 1933 war das Hauptereignis der Bau des Raumes mit der Pumpe, der den Brunnen für die Kurgäste speiste. Die im Film zu sehenden Passanten und Verbraucher sind eher gut gekleidet und die Autos auf den Straßen sind ziemlich luxuriös. Aber wie überall in Deutschland ereigneten sich im Sommer zunehmend kleine Ereignisse, die die Atmosphäre allmählich veränderten. '''Die Verbreitung der NS-Codes''' Hier befinden wir uns am Kurplatz. Paul Spindler, der vielleicht eine Kur machte, filmt einen Eisverkäufer. Man sieht mehrere Zuschauer auf den Straßen, aber auch viele Menschen, die auf einer Terrasse sitzen. Die Mitte der Straßen ist frei, um Platz für Motorräder, Autos, die Hitlerjugend und die Soldaten zu lassen. Letztere marschieren in Reih und Glied. Bei dieser Art von Veranstaltung standen Ordnung und Disziplin immer im Vordergrund. Bei dem gefilmten Aufmarsch sehen wir keine Musikkapelle, was seltsam erscheinen mag, denn dieses Element ist fast systematisch in allen offiziellen Veranstaltungen zu finden. Die Straßen sind kaum geschmückt, man sieht nur einige Hakenkreuzflaggen. Auf den Fahnen und Wimpeln der marschierenden Gruppen sind mehr dieser Kreuze zu sehen. Es handelt sich um ein starkes Symbol des Nationalsozialismus, das Hitler selbst geschaffen hat. Die Farbe Rot stand für die den sozialen Gedanken der Bewegung, Weiß für den nationalistischen Gedanken und das Hakenkreuz für den Kampf für den Sieg des arischen Menschen. Einige Zuschauer bleiben stehen und beobachten, was in den Straßen ihrer Stadt passiert. Andere drehen sich kaum um und gehen einfach weiter. Nicht alle Deutschen unterstützten damals das Hitler-Regime, vor allem außerhalb der großen Städte, in denen die SA nach und nach die Straßen erobert haben. Die Zuschauer scheinen nicht besonders an der Veranstaltung interessiert zu sein. Es ist kein Film, der zur Unterstützung des Regimes gedreht wurde, sondern einfach der Zeuge eines Ereignisses, das einen elsässischen Kenner der Folklore nicht gleichgültig lassen kann.
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