Tabliers et textiles de Saint-Louis(0127FS0005)


Avertissement[1]

Résumé


Film de présentation de l’entreprise « Tabliers et textiles de Saint-Louis »
Développer

Métadonnées

N° support :  0127FS0005
Date :  Entre 1955 et 1955
Coloration :  Noir et blanc
Son :  Muet
Durée :  00:19:27
Cinéastes :  Ley, Lucien
Format original :  16 mm
Genre :  Documentaire
Thématiques :  Industrie
Institution d'origine :  MIRA

Contexte et analyse


Affiche promotionnelle des Tabliers et textiles de Saint-Louis, 1955. © Les Dernières nouvelles de Strasbourg, L’Alsace, son activité économique, Zürich, F. Brun, 1955.

À l’été 1955, l’entreprise « Tabliers et textiles de Saint-Louis » située rue de Bâle devient les « Tabliers de Saint-Louis ». Son fondateur, August Schneider-Berthod, propriétaire de trois usines en Allemagne, en Suisse et en France, confie l’établissement alsacien à Charles Messmer lorsqu’il décide de partir à la retraite. Né le 1er novembre 1914 à Mulhouse (décès le 12 décembre 1989) et issu d'une fratrie de cinq enfants (trois garçons et deux filles), Charles Messmer commence sa carrière au sein des Établissements Wallach comme dessinateur sur tissus. Après la guerre, il déménage à Saint-Louis, avec son épouse et leur fille, et est embauché dans l’entreprise de textile dirigé par M. August Schneider.

Lucien Ley, opérateur au cercle Saint-Joseph dans ses jeunes années © Michèle Gower-Messmer

À l’occasion de la reprise de la firme, Charles Messmer envisage la réalisation d’un film de présentation de l’entreprise dans lequel les employés, les patrons actuels (Monsieur Schneider) et futur (Charles Messmer) seraient filmés durant leur travail dans le cadre de l'usine.

Repas de noël aux Tabliers et textiles de Saint-Louis. Charles Messmer et Lucien Ley sont présents. ©Michèle Gower-Messmer

Ainsi, bien que cinéaste amateur, Charles Messmer confie la réalisation du film à son beau-frère Lucien Ley. Chef de fabrication chez ATELCO (entreprise de construction mécanique à Guebwiller), l’homme est également passionné de cinéma puisqu’il exerçait comme opérateur au cercle Saint Joseph de Mulhouse et possédait une caméra personnelle. Charles Messmer se chargea par la suite du montage du film et de l’ajout des intertitres, avant de le projeter à l’occasion de la fête de noël du personnel[2].


Saint Louis, Porte de France

Lucien Ley débute son film par une visite descriptive de la ville de Saint-Louis. Fondée par ordonnance de Louis XIV le 29 novembre 1684, celle-ci est devenue, au fil des siècles, la troisième plus grande ville du Haut-Rhin, favorisée par son statut de ville frontière et portée par une économie florissante. À la Belle Époque, Saint-Louis connaît un essor économique fulgurant du fait de son industrialisation : la défaite française en 1871, le protectionnisme allemand et les capitaux suisses permettent à Saint-Louis de se doter d’une industrie textile d’envergure.

Cette première partie du film donne à voir les grands bâtiments de la ville ainsi que les deux artères principales, les rues de Mulhouse et de Huningue. Le réalisateur s’attarde dans un premier temps sur la gare de type manoir construite en 1912. L'arrivée du chemin de fer en 1840 et de la ligne Strasbourg-Bâle a joué un rôle majeur dans le développement économique de Saint-Louis, ville frontière par excellence. Sous l’annexion impériale, une nouvelle ligne est créée vers le pays de Bade. Non loin de la gare se trouve l’hôtel Pfiffer. Construit en 1932 en plein cœur de la ville, ce Grand Hôtel-Restaurant a fait la fierté de Saint-Louis. Son fondateur, Jules Pfiffer (1896-1989) fut employé aux Carlton de Londres et de Johannesburg, ancien saucier du grand maître Auguste Escoffier et collègue du futur révolutionnaire Ho-Chi-Minh.

Carte postale représentant l'hôtel Pfiffer. ©delcampe.net


Situé au carrefour de la rue de Huningue et de la rue de Mulhouse, l'hôtel des Postes constitue l’un des joyaux architecturaux de la ville. À la suite du rattachement de l’Alsace à l’Empire allemand en 1871, les autorités impériales décident de doter Saint-Louis d’un bâtiment postal d’envergure. Le premier hôtel des Postes de Saint-Louis est inauguré le 17 décembre 1892. Six ans plus tard, le téléphone public entre en fonction. Jusque-là les Ludoviciens téléphonaient depuis la brasserie de Saint-Louis. À la Belle Époque, la poste de Saint-Louis devient de première importance quant aux volumes de ses expéditions, au même rang que Strasbourg et Colmar. En 1910 le bâtiment est agrandi: une aile gauche est construite. En 1947, au lendemain des deux conflits mondiaux qui ont vu l'hôtel des Postes être occupé tour à tour par les belligérants, un service manuel téléphonique est mis en place.
Carte postale représentant l'hôtel des postes de Saint-Louis, 1917. ©passionlaposte.blospot.com


La rue de Mulhouse constitue la principale artère commerçante de la ville. Outre les divers magasins, on y trouve les locaux de la gendarmerie ainsi que la succursale de la Banque Populaire, présente depuis 1910. L’activité des commerces est favorisée par la ligne de tramway traversant la rue. De 1900 à 1958 la ligne n°5 du tramway bâlois relie la ville suisse à Saint-Louis (Marktplatz-Saint Jean), avant qu’elle ne soit, pour des raisons budgétaires, remplacée par un service d’autobus. Les images de Lucien Ley donnent ainsi à voir une ville de Saint Louis dynamique, malgré une guerre mondiale qui n’a pris fin qu’une dizaine d’années auparavant. Cette vitalité s’explique par le tournant économique qu’opère la ville au lendemain de la Libération. Soucieuse de ne pas dépendre uniquement du secteur textile, la municipalité incite ses industries à se diversifier dans des secteurs porteurs d’avenir tels que les domaines métallurgiques et électriques.

Ville de commerce et d’industrie, Saint-Louis est également un lieu emblématique du catholicisme alsacien. En effet, la ville se rattache traditionnellement au patronage de Saint Louis, le roi Louis IX canonisé en 1297 par le pape Boniface VIII. La plus ancienne des deux églises catholiques de la ville porte son nom. Fondée en 1842, elle porte sur le porche l'inscription suivante : Elegi locum Istum Mihi Domum Sacrificii. 1842. ce qui signifie « J’ai choisi ce lieu pour moi comme maison du sacrifice 1842 ». À l’arrière de l’église Saint-Louis se trouvent le presbytère, construit en 1892 et le foyer catholique fondé en 1905 à l’initiative de Jean-Baptiste Dietsch (1852-1912), curé de Saint-Louis de 1894 à 1904. Enfin, une salle de gymnastique est construite en 1934.

Monument aux morts de Saint-Louis, image tirée du film. © MIRA

À quelques encablures de l’église Saint-Louis se dresse le monument aux morts de la ville. Inauguré le 9 novembre 1936 en présence du Général Jean Bouffet, il porte l’inscription suivante : « La ville de Saint-Louis à ses enfants victimes de la Grande Guerre » modifiée par la suite « La ville de Saint-Louis à ses enfants morts au champ d’honneur ». Au centre de la place ronde est érigée une statue représentant une femme en deuil accompagnée de son enfant. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs plaques commémoratives sont ajoutées notamment celles du comité de Libération, des forces françaises de l’intérieur tombées en novembre 1944 ainsi qu’un bronze du maréchal de Lattre de Tassigny.



L’industrie textile, fleuron économique régional en déclin

Le secteur textile — auquel appartient l’entreprise Tabliers et textile de Saint-Louis — figure avec les industries extractives, mécaniques et chimiques, parmi les plus importantes industries alsaciennes du XXe siècle. Cette activité remonte au XVIIIe siècle puisque c’est en 1746 que s’établit à Mulhouse la première manufacture d’impression sur étoffes. Dans les décennies qui suivent, des dizaines de manufactures similaires se développent dans la ville tandis que des fabriques de tissages et de filatures voient le jour dans le Haut-Rhin. Au cours du XIXe siècle et du début du XXe siècle, l’activité se développe et conduit à la création dans toute la région d’une série de centres textiles importants. L’essor du textile entraîne le développement des industries mécaniques et chimiques qui fournissent à cette industrie son équipement ainsi que ses colorants et ses matières d’apprêts.

Affiche publicitaire vantant les mérites des textiles et colorants alsaciens, 1938. ©BNUS

Les années d’après-guerre sont celles, pour l’industrie textile alsacienne, de la reconstruction. Le secteur souffre d’un retard d’autant plus conséquent par rapport aux autres régions françaises que l'Alsace a été libérée plus tardivement. Ainsi, en 1946, l’activité textile haut-rhinoise peine à atteindre 40% de sa production avant-guerre, contre 60 à 80% dans les usines du Nord. En dépit de ce retard, le textile-habillement occupait 65 000 travailleurs, soit près du tiers des salariés de l’industrie. Les premiers signaux de crise pour l’industrie textile alsacienne apparaissent dès 1951. La mévente des produits textiles est due à trois principaux facteurs : la saturation du marché intérieur, l’ouverture aux importations étrangères constituant une concurrence féroce, ainsi que la perte du débouché extérieur que constituait l’Union Française. Sur le marché intérieur, la demande de produits textiles arrive à une certaine saturation en raison de l’apparition de nouveaux besoins tels que l’automobile ou les biens électroménagers. En Alsace, la concurrence de l’industrie textile allemande est particulièrement dure. Celle-ci est partiellement équipée avec du matériel américain, ne voit pas sa durée du travail limitée à 40h et verse des salaires féminins 25% inférieurs au niveau français. Dès lors, les prix de sa production sont de 25 à 30% moins chers que ceux du voisin alsacien.

À la forte concurrence que doivent subir les industries alsaciennes sur le marché intérieur s’ajoute la perte de l’empire colonial français, principal débouché extérieur pour l’industrie textile alsacienne. En 1953, les industries alsaciennes et vosgiennes réalisent encore les trois quarts de l’exportation vers l’Union française. L’Indochine achète à elle seule 10% de la production cotonnière française. Néanmoins, la guerre débutée en 1946 a déjà conduit à une grande réduction des exportations. L’année 1954 marque le maximum des productions d’après-guerre. L’Alsace fournit alors 16% des filés et tissus de la France et le secteur regroupe 80 000 actifs, soit le tiers de l’emploi régional. Mais déjà les perspectives s’assombrissent. La signature des accords de Genève le 26 juillet, reconnaissant l'indépendance du Laos, du Cambodge et le partage temporaire du Viêt-Nam en deux zones de regroupement militaire, met fin aux relations commerciales privilégiées avec la France.

Dès lors, la perte des marchés coloniaux conjuguée à la libération des échanges entraîne un dépérissement progressif de l’industrie textile en Alsace. L’échec de concentration des grands acteurs du secteur ainsi que l’absence de spécialisation conduit à la fermeture de centaines d’entreprises et à des licenciements massifs. Les disparitions d’entreprises sont nombreuses, notamment au début des années 1960. Les premières à disparaître sont les plus petites, condamnées par l’obsolescence de leur outillage et de leurs méthodes. Les Tabliers et textiles de Saint-Louis n’échappent pas à la règle.

Annonce d'une vente aux enchères publiques des tissus des Tabliers de Saint-Louis, suite à la faillite de l'entreprise. ©Michèle Gower-Messmer

Au début des années 1960, les entreprises suisses, à la recherche de main d’œuvre qualifiée, n’hésitent pas à débaucher les meilleures ouvrières en proposant des salaires bien plus attractifs qu’en France. Afin de contrer cette « fuite » des meilleurs éléments en leur proposant des salaires équivalents, les dirigeants n’eurent d’autre choix que d’augmenter le prix de leurs tabliers. Cette stratégie entraina une mévente des produits, devenus trop chers pour le marché français et conduit à la faillite de la firme en 1966.

La suite pour l’industrie textile alsacienne n’est que déclin. Alors qu’en 1967 le secteur emploie 45 000 800 personnes, il n'en emploie plus que 31 460 en 1980 pour finalement tomber à 8 000 en 2003.


La confection, un secteur majoritairement féminin

Fête de noël du personnel des Tabliers et textiles de Saint-Louis. Cette photographie montre la prédominance des femmes au sein de l'entreprise. ©Michèle Gower-Messmer

L’industrie textile regroupe en son sein une multitude d’activités qui correspondent aux différentes étapes de la transformation de la matière première (coton, laine, lin) et de sa production : la filature, le tissage puis la confection, cette dernière catégorie étant celle à laquelle appartiennent les Tabliers et textiles de Saint-Louis. Si les filatures et les ateliers de tissage sont composés d’hommes et de femmes, la main d’œuvre employée dans les ateliers de confection est quasi exclusivement féminine. Cette différence s’explique notamment par l’absence de machines-outils de grande dimension, dont la gestion est souvent confiée aux hommes. De ce fait, comme le montre le film de Lucien Ley, les 80 employés que compte les « Tabliers et textiles de Saint-Louis » au début des années 1950 sont majoritairement des femmes. L'industrie textile est un secteur très rapidement investi par les femmes. Au fil du XIXe siècle, la part des femmes dans le secteur secondaire ne cesse de s'accroître pour atteindre 35% et rejoindre celle des hommes (36%) à la veille de 1914. Trois femmes sur dix sont alors ouvrières et deux sur trois travaillent dans le textile. Pourtant, le déclin de l’emploi industriel féminin débute dès l’entre-deux-guerres puisqu'elles ne comptent plus que pour 26% des effectifs occupés dans le secteur en 1936 et 19% en 2008. Au lendemain de la Libération, les secteurs traditionnellement employeurs de main-d'œuvre féminine, comme le textile ou l’habillement, périclitent alors que des branches comme la métallurgie — dont le personnel est plus masculin — progresse. Dès lors, les Trente Glorieuses voient une migration massive des femmes vers le secteur tertiaire.

Ouvrières en train d'assembler les bouts de tissus à l'aide de machine à coudre électrique, image tirée du film © MIRA

Étape finale de l’industrie textile, l’activité de confection est-elle même subdivisée en une multitude d’opérations dont Lucien Ley rend compte dans son film. En premier lieu, la coupeuse reçoit le tissu en pièces, avec une fiche indiquant le nombre et la taille des articles à confectionner. Elle choisit ensuite un patron et en dispose les différents morceaux sur une nappe de tissu. Elle dessine à la craie de tailleur le tracé des patrons sur le tissu, puis confectionne un « matelas » (elle déploie sur la table une nappe de tissu, qu’elle replie à longueur voulue, autant de fois que cela est nécessaire, en veillant à ce que les lisières se recouvrent exactement et qu’il n’y ait pas de plis). Elle place dessus la nappe patron, et découpe le tout avec une coupeuse électrique. Les différentes pièces d’un vêtement sont ensuite rassemblées en un paquet qui est envoyé à l’atelier de confection, où des ouvrières les assemblent avec des machines à coudre électriques. Puis, la surjetteuse garnit, au moyen de la machine à surfiler électrique, les bords des tissus coupés et destinés à être couturés afin d’en prévenir l’effilochage. Les boutonnières sont faites automatiquement en quelques secondes, tandis que le bouton correspondant est cousu à la machine. La visiteuse contrôle le travail effectué, et renvoie les pièces qui présentent une malfaçon. Les vêtements partent ensuite au repassage, sorte de pressing, manœuvré par des femmes. Enfin, quelques ouvrières procèdent à la marque, au pliage et à l’empaquetage.

Les conditions de travail d’une ouvrière du textile sont très variables, suivant le stade de fabrication auquel elle concourt et suivant la matière travaillée. En effet, les ateliers de confection propres et lumineux comme ceux des Tabliers et textiles de Saint-Louis offrent un cadre de travail bien plus agréable pour l’ouvrière que les filatures ou les usines de tissage où le froid, la poussière et le bruit rendent le travail des femmes difficile. De plus, au contraire des femmes travaillant dans la filature ou le tissage, les ouvrières employées dans la confection ont la possibilité de travailler assises. Une dernière différence entre le travail dans les filatures/ateliers de tissages et les ateliers de confection réside dans l’identité du supérieur hiérarchique. Dans les ateliers de filature et de tissage, où des connaissances mécaniques approfondies sont nécessaires, un contremaître commande les ouvrières. En revanche, dans la confection, où il n'y a que des femmes, une contredame (ou contremaitresse) dirige généralement le travail. Choisie parmi les ouvrières, elle doit attester d'une grande expérience et faire preuve d’une autorité naturelle, afin d’encadrer un personnel relativement jeune.

Une sténodactylographe en train de taper sur sa machine à écrire, image tirée du film. ©MIRA

Si les ouvrières représentent la majorité du personnel des ateliers de confection, des femmes sont également employées dans les bureaux. Jusqu’à la fin du XIXe siècle, le bureau est un monde masculinisé et il faut attendre le début du XXe siècle et l’introduction des machines pour que s’amorce un recrutement de personnel féminin à qui l’on confie des emplois techniques en lien avec les machines à écrire, les téléphones ou les télégraphes. Ainsi, entre 1906 et 1921 le nombre d’employées de bureau est multiplié par 2,5. Dans le secteur privé (banques, assurances, industries) les femmes représentent ¼ des emplois de bureau au début des années 1920. Cet accroissement est lié aux progrès de la scolarisation des filles, comme à la création de nouveaux postes.

Des métiers jadis réservés aux hommes se féminisent peu à peu, à l’image de la profession de sténodactylographe, masculine jusqu’à la guerre de 1914 et investie par les femmes après la guerre.

En dépit de ces évolutions, les tâches au sein des entreprises restent réparties selon les genres et les emplois à responsabilité continuent d’être confiés aux hommes. À eux l’encadrement, la comptabilité, les services techniques et commerciaux ; aux femmes, les services du courrier, la dactylographie ou l’établissement des paies. En ce sens, les Tabliers et textiles de Saint-Louis ne dérogent pas à la règle.

Personnages identifiés


Charles Messmer; August Schneider-Berthod

Lieux ou monuments


Saint-Louis; Gare de Saint-Louis; Hôtel Pfiffer; Église Saint-Louis; Poste de Saint-Louis; Atelier de confection "Tabliers et Textiles de Saint-Louis"

Bibliographie


Bulletin de la Société d'histoire et du Musée de la ville et du canton de Huningue, mai 1953.

BARD Christine avec EL AMRANI Frédérique et PAVARD Bibia, Histoire des Femmes dans la France des XIXe et XXe siècle, Paris, Ellipses, 2013.

DELESALLE Eliane, Le travail des femmes dans l’industrie textile et vêtement de l’arrondissement de Lille, Loos, L. Danel, 1951.

Les Dernières nouvelles de Strasbourg, L’Alsace, son activité économique, Zürich, F. Brun, 1955.

MUNSCH Paul-Bernard, Saint-Louis, Porte de France, Strasbourg, Éditions Coprur, 1995.

REYS Marie-Danielle, L’industrie textile en Alsace de 1945 à nos jours : crise ou évolution ?, Mémoire de maîtrise en histoire, sous la direction de Fernand L'huillier, Strasbourg, Université de Strasbourg, 1971.

STOSKOPF Nicolas et VONAU Pierre, « L’Alsace du second XXe siècle: la grande mutation industrielle », Revue d’Alsace, Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace, 2004, p. 159-192.

VOGLER Bernard et HAU Michel, Histoire économique de l’Alsace. Croissance, crises, innovations : vingt siècles de développement régional, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1997.
© OpenStreetMap contributors


Article rédigé par

Thomas Grandjean, 04 janvier 2021


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  2. Aller Informations recueillies auprès de Michèle Gower-Messmer, fille de Charles Messmer et nièce de Lucien Ley. Échanges par mail, le 12 décembre 2020.