titre | Badefreuden |
sous_titre | Familienfilme Martin |
video | LFS_06056_1_Badefreuden |
dateDebut | 1927 |
dateFin | 1930 |
annee | 1,929 |
duree | 304 |
genre | Film amateur |
format_original | 35 mm |
coloration | Noir_et_blanc |
son | Muet |
langue | |
realisateurs | |
droits | Landesfilmsammlung BW |
lieuTournage | 47.82416, 8.14242 |
fonds | Landesfilmsammlung BW |
pieces_jointes | |
evenements_filmes_ou_en_lien | |
personnages_identifies | |
lieux_ou_monuments | |
etat | Non-Non |
institution_dorigine | Haus des Dokumentarfilms |
thematique | Body and Health • Sport • Swimming • Environment • Outdoor activities |
idSupport | LFS 06056 1 |
timecode | 0 |
apercu | LFS06056_1_Badefreuden.jpg |
resumefr | |
resumede | Familienbilder vom Baden, Segeln und weiteren Wasserspielen. |
resumeen | Family pictures of swimming, sailing and other water activities. |
descriptionfr | |
descriptionde | Halbtotale: Badende Frauen an einem Seeufer, im Hintergrund ein großer Badesteg mit Bootshaus. / Badende beim Schwimmen mit Hund. / Die Badenden planschen herum; eine Frau versucht einen Handstand; Hund schwimmt ins Bild. / Halbtotale: Drei Frauen und ein Mann in einem kleinen Segelboot; der Mann nimmt ein Seil auf. / Halbnahe: Mann mit Brille am Steg hält das Boot und geht lachend an Bord. / Totale: See mit Motorboot, das Segelboot erkennt man noch im Vordergrund. / Halbtotale: Leute auf dem Boot: junge Frau zieht sich ihr Badekostüm zurecht. / Totale: Blick in den Himmel auf eine kleine Propellermaschine. / Halbtotale: Frauen spielen Tischtennis. Im Hintergrund sieht man einen Kiosk. / Halbnahe: Tischtennisspielerin, an der Seite steht ein Mann und schaut zu. / Halbnahe: zwei Frauen am Beckenrand eines Pools beim Eincremen. / |
descriptionen | Half shot: Bathers on a lake shore, in the background a large jetty with boathouse. / Bathers swimming with a dog. / The bathers splash around; a woman tries a handstand; Dog floats in the picture. / Half shot: Three women and a man in a small sailboat; the man picks up a rope. / Half-close: Man with glasses on the jetty holds the boat and goes laughing on board. / Totale: See by motorboat, the sailboat can still be seen in the foreground. / Halftotal: People on the boat: young woman dressing up her bath costume. / Totale: Looking into the sky on a small propeller machine. / Halftotal: Women are playing table tennis. In the background you can see a kiosk. / Half-close: Table tennis player, a man stands by the side and watches. / Half-close: two women at the pool edge of a pool when creaming. |
contextefr | Ces films amateurs tournés entre 1927 et 1930 proviennent de la succession d’un dentiste de Fribourg, le Dr Erwin Martin (1901-1960). Les premières séquences montrent trois couples d’amis en pleine baignade, puis faisant de la voile. Ils semblent détendus et joyeux – nulle trace de la crise économique. Une famille de dentistes appartient à l’époque à la bourgeoisie aisée, et peut ainsi filmer ses hobbies plutôt onéreux et s’offrir de nombreuses activités de loisirs. Les autres séquences montrent ces femmes et ces hommes qui jouent au tennis de table. Un examen plus approfondi révèle une affiche publicitaire Nivea en arrière-plan. Cet indice nous permet de dater le film plus précisément, car cette affiche voit le jour en 1930. La famille Nivea s’agrandit et sa gamme s’élargit considérablement, tandis que certains produits deviennent des best-sellers dans le monde entier - notamment grâce à des publicités innovantes, conçues entre autres par Elly Heuss-Knapp, épouse du futur président de la République fédérale d’Allemagne, Theodor Heuss. Elle a compris l’attrait suscité par les couleurs (bleu et blanc) de la marque et les utilise habilement.
La bande d’amis sait nager, ce qui est le cas de seulement 3 % de la population au début du XXe siècle. Mais avec l’augmentation du temps libre, de nouvelles piscines sont construites. Les sports nautiques deviennent ainsi facilement accessibles aux citadins et la natation est de plus en plus populaire. Dans les années 1920, la gymnastique, la randonnée et la natation sont des passe-temps très prisés dans les milieux bourgeois. Le sport devient populaire tandis que l’économie renoue avec la prospérité. L’introduction légale de la journée de travail de huit heures en 1918 offre désormais aux travailleurs plus de temps libre. En 1900, il règne encore une stricte séparation entre les sexes pour toute baignade en public. Lorsqu’une piscine ou un lac n’offre pas de zones distinctes pour les hommes et les femmes, il y a des horaires à respecter pour les nageurs. Quelques années plus tard, les couples sont autorisés à se baigner ensemble.
La séquence suivante montre un homme sur un ferry du lac de Constance pour les voitures. Voyager en voiture ou à moto, le moyen de transport le plus populaire de la République de Weimar, est synonyme d’indépendance et de flexibilité. Dans les deux premières années suivant la Première Guerre mondiale, il ne reste pratiquement que des modèles d’avant-guerre sur le marché. Cependant, au début des années 1920, une nouvelle industrie automobile puissante se développe en Allemagne. Le parc et la gamme de véhicules ne cessent d’augmenter. Les constructeurs automobiles tels que Maybach, Horch, Wanderer et Adler, plus tard Bayerische Motorenwerke (BMW) et Daimler-Benz, respectent les normes de technologie et de sécurité internationalement reconnues. On peut admirer leurs derniers modèles chaque année au salon allemand de l’automobile de Berlin. Cette nouvelle mobilité rend possible des excursions à la campagne ou des vacances en voiture. Mais malgré l’augmentation de la production de petites voitures bon marché, ce luxe reste accessible à une minorité d’Allemands.
Dans les séquences suivantes, nous voyons à nouveau des gens qui nagent et barbotent. Plusieurs années séparent sans doute les images, car les couples ont vieilli et ont fondé des familles. Le style de prise de vue reste le même, et montre toujours le paysage environnant en plus des baigneurs. Point important : le maillot de bain. Pas trop de peau, s’il vous plaît ! Hommes et femmes portent des costumes de bain. Dans les années 1930, il est encore habituel de se couvrir chastement pour se baigner. Les costumes de bain féminin du milieu du XIXe siècle étaient en flanelle et pesaient jusqu’à cinq kilos lorsqu’ils étaient mouillés. Ils étaient en outre lestés pour ne pas flotter sous l’eau et découvrir trop de peau. Au fil du temps, les matériaux, les couleurs et les coupes ont changé, mais les costumes de bain sont surtout devenus plus courts – au grand dam des gardiens des mœurs. Vers 1910, les dames portent des tricots moulants pour nager. En 1932, les juges de la morale allemands adoptent le décret dit « du soufflet » : pour limiter les zones de peau à nu, les maillots de bain pour femmes et hommes doivent être pourvus à l’entrejambe d’une pièce de tissu triangulaire supplémentaire, un soufflet. Les hommes ne sont pas autorisés à porter des maillots de bain dans les bains publics, seulement des costumes de bain. Quant aux costumes pour femmes, ils doivent être chastement fermés.
Avec l’industrialisation et les mauvaises conditions de vie qui en résultent, en particulier dans les villes, de nombreux citadins ressentent le besoin de plus d’air, de lumière et de soleil. Les critères esthétiques applicables au corps ou à la couleur de la peau s’en trouvent changés. Si auparavant, on appréciait l’élégance de la pâleur, désormais les peaux brunies et saines ont la cote.
Jenny Oesterle |
contextede | Die Amateurfilme stammen aus dem Nachlass des Freiburger Zahnarztes Dr. Erwin Martin (1901-1960). Sie entstanden zwischen 1927 und 1930. Die ersten Sequenzen zeigen drei befreundete Paare. Sie werden beim Baden und Segeln gezeigt. Die Freunde wirken gelassen und freudig und von der Wirtschaftskrise ist bei ihnen wenig zu spüren. Als Zahnarztfamilie gehörten sie zum gehobenen Bürgertum, das sich sowohl das teure Hobby filmen als auch ein ausgiebiges Freizeitvergnügen leisten konnte. Die weiteren Sequenzen zeigen die Frauen und Männer beim Tischtennis spielen. Bei genauem Betrachten fällt im Hintergrund ein Nivea Werbeplakat auf. Anhand des Plakates kann die Entstehungszeit der Aufnahmen genauer definiert werden, denn das Plakat wurde 1930 veröffentlicht. Die Nivea Familie wächst und die Produktpalette wurde stark erweitert und Produkte wurden weltweit zum Verkaufsschlager. Nicht zuletzt dank der innovativen Werbung, die u. a. von Elly Heuss-Knapp, der Ehefrau des späteren Bundespräsidenten, Theodor Heuss, gestaltet wurde. Sie erkannte die positive Ausstrahlung der Markenfarben Blau und Weiß und setzte diese gekonnt ein.
Die Freunde können schwimmen, was Anfang des 20. Jahrhunderts erst drei Prozent der Bevölkerung konnten. Doch mit der Zunahme von Freizeit wurden neue Schwimmbäder gebaut. Wassersport war so für Stadtbewohner leicht zugänglich und Schwimmen wurde zunehmend beliebter. In den 1920er Jahren war das Turnen, Wandern und Schwimmen in bürgerlichen Kreisen eine sehr beliebte Freizeitbeschäftigung. Sport wurde populär und die Wirtschaft blühte wieder auf. Die gesetzliche Einführung des Acht-Stunden-Tages 1918 bot nun auch Arbeitern mehr Freizeit. Noch um 1900 gab es eine strikte Geschlechtertrennung beim öffentlichen Baden. Wenn ein Schwimmbad oder ein Badesee keine getrennten Bereiche für Männer und Frauen bot, gab es Stundenpläne, nach denen sich die Schwimmer richten mussten. Einige Jahre später durften Ehepaare gemeinsam baden gehen.
Die darauffolgende Sequenz zeigt einen Mann, der sich auf einer Bodensee-Fähre für Autos befindet. Mit dem Automobil oder dem Motorrad, dem beliebtesten Verkehrsmittel der Weimarer Republik, unterwegs zu sein, bedeutete Unabhängigkeit und Flexibilität. In den ersten beiden Jahren nach dem Ersten Weltkrieg waren fast nur Vorkriegsmodelle auf dem Markt. Zu Beginn der 1920er Jahre wuchs jedoch in Deutschland eine neue, leistungsstarke Automobilindustrie heran. Sowohl der Bestand als auch das Angebot an Fahrzeugen nahm kontinuierlich zu. Automobilhersteller wie Maybach, Horch, Wanderer und Adler und später die Bayerischen Motorenwerke (BMW) und Daimler-Benz erfüllten international anerkannte Technik- und Sicherheitsmaßstäbe. Ihre neuesten Modelle konnten jedes Jahr auf der Deutschen Automobilausstellung in Berlin bewundert werden. Durch die neue Mobilität wurden Fahrten ins Grüne oder in den Urlaub möglich. Doch trotz der erhöhten Produktion preisgünstiger Kleinwagen konnten sich dies nur wenige leisten.
In den nächsten Sequenzen werden erneut Menschen beim Schwimmen und Planschen gefilmt. Vermutlich liegen zwischen den Aufnahmen mehrere Jahre, die Paare sind älter geworden und haben Familien gegründet. Der Aufnahmestil ist der gleiche geblieben, nehmen Badegästen wird immer wieder die umgebenden Landschaft gezeigt. Ein Aspekt ist die Bademode. Ja nicht zu viel Haut, bitte schön! Männer trugen Badeanzüge und Frauen Badekleider. Noch in den 1930er Jahren war es üblich, sich zum Baden züchtig und bedeckt zu kleiden. Die Badekostüme der Damen waren Mitte des 19. Jahrhunderts noch aus Flanell und wogen im nassen Zustand bis zu fünf Kilogramm. Zusätzlich wurden Gewichte eingenäht, damit sie unter Wasser nicht aufschwammen und zu viel Haut zeigten. Mit der Zeit änderten sich Materialien, Farben und Schnitte, vor allem aber wurden die Badekleider kürzer – sehr zum Ärger der Sittenwächter. Um 1910 trugen die Damen zum Schwimmen bereits enganliegende Trikots. Deutsche Moralwächter verordneten 1932 den sogenannten „Zwickelerlass“: Damit weniger nackte Haut zu sehen war, mussten Badeanzüge von Frauen und Männern in der Naht im Schritt durch ein zusätzliches, keilförmiges Stück Stoff – einen Zwickel – ergänzt werden. Männer durften in öffentlichen Bädern keine Badehosen, sondern nur noch Badeanzüge tragen und die Damenanzüge mussten züchtig geschlossen sein.
Im Zuge der Industrialisierung und der daraus vor allem in den Städten resultierenden schlechten Lebensverhältnisse entstand bei vielen Menschen das Bedürfnis nach mehr Luft, mehr Licht, mehr Sonne. Und damit veränderte sich auch das Bild von einem schönen Körper bzw. einer schönen Hautfarbe. War in den vergangenen Jahren die vornehme Blässe angesehen, wollten die Menschen nun mit gesunder brauner Haut überzeugen.
Jenny Oesterle |
contexteen | The private films were shot by the Freiburg dentist Erwin Martin (1901-1960). They were created between 1927 and 1930. The first sequences show three friendly couples. They are shown bathing and sailing. The friends look relaxed and happy and they seem not affected by economic crisis. As a family of dentists, they belonged to the upper bourgeoisie, who could afford both the expensive film hobby and an ample leisure time pleasure. The other sequences show the women and men playing table tennis. If you look closely, you'll notice a Nivea billboard in the background. Based on the poster, the date of origin of the recordings can be defined more precisely, because the poster was published in 1930. The Nivea family is growing and the product range has been greatly expanded and products have become a worldwide bestseller. Not least thanks to the innovative advertising, the by e. g. Elly Heuss-Knapp, the wife of the later Federal President, Theodor Heuss. She recognized the positive aura of the brand colors blue and white and used them skilfully.
The friends can swim, which at the beginning of the 1920th century only three percent of the population could. But with the increase of free time new swimming pools were built. Water sports were so easily accessible to city dwellers and swimming became increasingly popular. In the 1920s, gymnastics, hiking and swimming in middle-class circles was a very popular pastime. Sport became popular and the economy flourished again. The legal introduction of the eight-hour day in 1918 also offered workers more free time. Around 1900, there was a strict gender segregation in public bathing. If a swimming pool or bathing lake did not provide separate areas for men and women, there were schedules the swimmers had to follow. A few years later, married couples were allowed to take a bath together.
The following sequence shows a man on a Bodensee ferry for cars. Traveling by car or motorcycle, the most popular mode of transport in the Weimar Republic, meant independence and flexibility. In the first two years after the First World War almost only pre-war models were on the market. At the beginning of the 1920s, however, a new, high-performance automobile industry was growing in Germany. Both the stock and the range of vehicles increased steadily. Car manufacturers such as Maybach, Horch, Wanderer and Adler and later the Bayerische Motorenwerke (BMW) and Daimler-Benz met internationally recognized technical and safety standards. Her latest models were admired every year at the German Motor Show in Berlin. The new mobility made it possible to travel to the countryside or to vacation. But despite the increased production of low-cost small cars, only a few could afford this.
In the next sequences people will be filmed again while swimming and splashing. Probably lie between the recordings several years, the couples have become older and have families. The recording style has remained the same, taking bathers is shown again and again the surrounding landscape. One aspect is the swimwear. Yes, not too much skin, please! Men and women hsd to wore bathing suits. Even in the 1930s it was customary to dress chubby and covered for bathing. The bathing costumes of the ladies were still made of flannel in the mid-19th century and weighed up to five kilograms when wet. In addition, weights were sewn in so they would not swell up under water and show too much skin. Over time, materials, colors and cuts changed, but especially the bathing dresses were shorter - much to the annoyance of the moral guards. Around 1910, the ladies were already wearing tight-fitting jerseys for swimming. German moral guards ordered the so-called "Zwickelerlass" in 1932: In order to show less naked skin, swimsuits of women and men in the seam had to be complemented by an additional, wedge-shaped piece of fabric - a gusset. Men were not allowed to wear swimming trunks in public baths, but only swimsuits and the ladies' suits had to be stately closed.
In the course of industrialization and the bad living conditions that resulted, especially in the cities, many people felt the need for more air, more light, more sun. And that changed the picture of a beautiful body or a beautiful skin color. If in the past years the noble pallor was considered, the people wanted to convince now with healthy brown skin.
Jenny Oesterle |