La Légion étrangère à Touggourt (0003FH0009) : Différence entre versions
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Version du 8 mars 2019 à 23:19
Résumé
Description
Touggourt 1958 (TB) ; Tunisie : le bordj (fort) de Remada, gazelles
Mausolée ? Dans les montagnes algériennes
Passage d'une calèche sous un tunnel
Ville
Pano parc avec palmiers
Stèle "Piste orientale transsaharienne Niger"
Scènes de rue à Touggourt, devant le sultanat
Chameau portant du foin
Porte de campement militaire gardée par un soldat
Portrait soldat
Différentes vues du fort de Remada ?
Pano désert
Maisons traditionnelles berbère ?
Remparts fort de Remada
Intérieur du fort
Corbeau
Végétation
Voiture type Cadillac
Gazelles
Pano village du désert
Contexte et analyse
La Légion étrangère a permis dès 1831 d’intégrer à l’armée de Terre française des ressortissants étrangers s’engageant comme volontaires – historiquement, une forte majorité d’Allemands. L’histoire de cette unité possédant son commandement propre est étroitement liée à la colonisation, puisqu’elle ne peut être engagée qu’en dehors de la métropole, du moins jusqu’en 1914. Ses bataillons combattent en Algérie et en Espagne dans les années 1830, puis forment la colonne vertébrale des expéditions en Italie, au Mexique ou en Crimée. L’un de ses plus importants centres de commandement est situé en Algérie à Sidi-Bel-Abbès. Rudement éprouvée par la guerre perdue en Indochine, où elle a perdu 12% de ses effectifs, la Légion se replie sur ses bases en Algérie alors que s’embrase le conflit avec le FLN. Les « képis blancs » du 1er Régiment étranger de parachutistes formé en 1948, anéanti à Dien Bien Phu, font partie des unités les plus mobilisées dans la lutte à mort contre les fellaghas. Lors du putsch d’Alger d’avril 1961, le régiment conduit par Hélie Denoix de Saint-Marc se mutine contre de Gaulle. Certains officiers de ce régiment dissous rejoignent l’OAS, d’autres, comme Jean-Marie Le Pen, entrent en politique.
Lieux ou monuments
Bibliographie
Charles-Robert Ageron, "Un versant de la guerre d'Algérie. La bataille des frontières (1956-1962)", Revue d'histoire moderne et contemporaine, 46/2, p. 348-359.
Jean-Pierre Bertin-Maghit, Lettres filmées d'Algérie. Des soldats à la caméra (1954-1962), Paris, Nouveau Monde éditions, 2015.
Sébastien Denis, Le Cinéma et la guerre d'Algérie. La propagande à l'écran (1945-1962), Paris, Nouveau Monde éditions, 2009.
Jean-Charles Jauffret, Soldats en Algérie 1954-1962. Expériences contrastées des hommes du contingent, Paris, Autrement, 2000.
Frédéric Médard, Technique et logistique en guerre d'Algérie. L'armée française et son soutien 1954-1962, Paris, Lavauzelle, 2002.
Article rédigé par
ALEXANDRE SUMPF, 11 décembre 2018
- ↑ En tant que partie d'une production amateur, cette séquence n'a pas reçu de titre de son réalisateur. Le titre affiché sur cette fiche a été librement forgé par son auteur dans le but de refléter au mieux son contenu.