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  Cependant, les nouveaux progrès sanitaires en histologie, bactériologie et sérologie outre de ce fait, les mesures prophylactiques ouvrent la voie aux fermiers par une maîtrise plus avancée des maladies. L’hygiène s’améliore dans les fermes ce qui permet d’augmenter les races et de maîtriser certaines maladies comme la tuberculose, la brucellose, ou la peste porcine qui ravageaient le monde rural. La vie rurale dans les années 60 est aussi marqué par le décor l’intérieur. La seule préoccupation n’est plus l’acquisition de matériaux agricoles mais les appareils électroménagers font leur rentrer. En effet, l’eau courante et l’électricité revigorent les campagnes de modernité. Depuis longtemps, en campagne les viandes sont souvent saumurées et salées pour des fins de conservation et gardées soigneusement dans le coin le plus humide de la maison. En hiver les choses étaient moins contraignants dans la mesure où les problèmes de garde ne se posent absolument pas. Mais, la diffusion de ces produits ménagers sont encore très limités le taux d’équipement des ménages dans les campagnes est au-dessus du quart pour des matériels comme le réfrigérateur. La voiture commence aussi à faire ses pas dans les campagnes, jusque dans les années 50 l’acquisition d’une voiture est jugé irraisonnée, le seul luxe était la terre et tout l’argent disponible devrait servir à détenir plus d’hectares. Toutefois à partir des années 60, certains commencent à acheter les R4 et pouvant posséder jusqu’à deux. L’habillement commence petit à petit à se métamorphiser. Les garçons sont souvent en culotte ou en pantalon accompagnés d’un pull-over, les jeunes dames portent des mini-vestes avec un mini-jupe qui ne dissimule pas leurs jambes. Les plus âgés continuent de se vêtir d’une robe longue.  
 
  Cependant, les nouveaux progrès sanitaires en histologie, bactériologie et sérologie outre de ce fait, les mesures prophylactiques ouvrent la voie aux fermiers par une maîtrise plus avancée des maladies. L’hygiène s’améliore dans les fermes ce qui permet d’augmenter les races et de maîtriser certaines maladies comme la tuberculose, la brucellose, ou la peste porcine qui ravageaient le monde rural. La vie rurale dans les années 60 est aussi marqué par le décor l’intérieur. La seule préoccupation n’est plus l’acquisition de matériaux agricoles mais les appareils électroménagers font leur rentrer. En effet, l’eau courante et l’électricité revigorent les campagnes de modernité. Depuis longtemps, en campagne les viandes sont souvent saumurées et salées pour des fins de conservation et gardées soigneusement dans le coin le plus humide de la maison. En hiver les choses étaient moins contraignants dans la mesure où les problèmes de garde ne se posent absolument pas. Mais, la diffusion de ces produits ménagers sont encore très limités le taux d’équipement des ménages dans les campagnes est au-dessus du quart pour des matériels comme le réfrigérateur. La voiture commence aussi à faire ses pas dans les campagnes, jusque dans les années 50 l’acquisition d’une voiture est jugé irraisonnée, le seul luxe était la terre et tout l’argent disponible devrait servir à détenir plus d’hectares. Toutefois à partir des années 60, certains commencent à acheter les R4 et pouvant posséder jusqu’à deux. L’habillement commence petit à petit à se métamorphiser. Les garçons sont souvent en culotte ou en pantalon accompagnés d’un pull-over, les jeunes dames portent des mini-vestes avec un mini-jupe qui ne dissimule pas leurs jambes. Les plus âgés continuent de se vêtir d’une robe longue.  
 
Des années passent, la mécanisation se mêle au quotidien des ruraux (électricité, tracteurs, moissonneuses-batteuses, habillements, voitures…). Mais, la vie continue d’être rythmer par les mêmes activités. les travaux liés à chaque saison continuent d’être exercé comme tel. Les labours, les semences, les fenaisons, les vendanges…n’impliquent ni répit, ni vacance c’est un dur labeur. Les volailles sont encore dans la cour de la ferme ils continuent de vivre à l’autarcie malgré que progresse la technologie et la mécanisation. Petit à petit cette modernisation rurale se fait plus ressentir avec les jeunes qui désormais sont plus aptes aux nouvelles innovations.
 
Des années passent, la mécanisation se mêle au quotidien des ruraux (électricité, tracteurs, moissonneuses-batteuses, habillements, voitures…). Mais, la vie continue d’être rythmer par les mêmes activités. les travaux liés à chaque saison continuent d’être exercé comme tel. Les labours, les semences, les fenaisons, les vendanges…n’impliquent ni répit, ni vacance c’est un dur labeur. Les volailles sont encore dans la cour de la ferme ils continuent de vivre à l’autarcie malgré que progresse la technologie et la mécanisation. Petit à petit cette modernisation rurale se fait plus ressentir avec les jeunes qui désormais sont plus aptes aux nouvelles innovations.
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  Pendant longtemps, les ruraux vivaient dans l’autarcie. Les principales activités exercées en milieu rural avaient pour fin la satisfaction des besoins quotidiens. En effet, l’élevage et l’agriculture constituaient les activités primordiales dans lesquelles chaque membre de la famille avait une tâche à y accomplir. Dès lors, les travaux étaient très bien organisés de sorte que tous les soins et les nourritures devraient aussi prioritairement être apportés aux animaux qui y participaient activement. En effet, la plupart des activités agricoles de cette époque portait sur des cultures vivrières très variées (potagères, fruitières, viticoles), quant à l’élevage elle était surtout volatile (coqs, canards, oiseaux) sans oublier (les bovins, les caprins, les ovins). Les conditions de travail étaient très dures dans la mesure où, le matériel agricole motorisé ne fut pas trop répandu. L’organisation du travail était une chaîne de maillon dans toutes les familles et tous les efforts physiques étaient au rendez-vous. Les femmes n’étaient pas épargnées des tâches agricoles, combinées à celles des travaux domestiques. Mais, plus les années passent d’important changement sont notés.
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Analyse
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Cependant, regardons les films tournés en milieu rural. Ainsi nous disposons trois (3) films l’un 9,5mm un véritable format amateur, et les deux autres des 8mm jusqu’à présent utilisé par ses qualités d’image sont réalisés par des amateurs différents. Ces différents amateurs apportent des témoignages sur la vie quotidienne en milieu rural. En effet, les films montrent que tout le monde a pris le plus grand plaisir à se trouver ensemble face à la caméra. Une séquence du premier film de Paul Muller réalisé dans les années 40-42 montre prés de quelques secondes, en plan séquence la joie familiale qui permet d’imager le statut des différents intervenants. Une grande complicité avec les animaux, du moment où les deux dames murmurent, chuchotent des mots aux chèvres, le (père) et submergé par la joie de jouer avec son ami (le cochon), lui tirant les oreilles tout en tenant compte de la caméra qu’il fixe de temps à autre. Le plus jeune fils joue avec son chiot au milieu de la cour. Cette dernière image est aussi valable pour le film d’Ernest Weber beaucoup plus récent (1961). Une série d’image montre les volailles qui défilent dans la cours de la ferme et les enfants qui prennent plaisir de jouer avec leur compagnon. Assise dernière un tas de bois cet image montre comment le bois était important qui une fois couper devrait être fendu et séché. Toutefois, le tournage montre les interactions euphorisantes. Le plus jeune qui chasse la caméra, la vieille qui admire les fleurs, et les dames marchant vers la caméra dans divers décors, dans des costumes (en tailleurs), des pull-over et pantalon pour les jeunes garçons. Dans un décor très frappant par la propreté des rues outre la liberté des volailles. La modernité y est encore présente par la présence de quelques voitures souvent rares en milieu rural. L’animation y est avec des pièces de théâtre organisés par les jeunes soit pour une commémoration, soit pour une fête quelconque.  Par ailleurs le film en 9,5mm tourné dans les années 37 témoigne la même vie mais dans des angles différents. Les séries d’images montrent une autre activité du milieu rural beaucoup plus dure. L’agriculture implique tous les membres de la famille, les plus jeunes (garçons-filles) les femmes. Dépourvu de matériel motorisé la préparation des champs, les récoltes, les semences, tous sont confiés aux membres de la famille.
 
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Version du 7 janvier 2020 à 15:26


Avertissement[1]

Résumé


Résumé

Les films mises à notre disposition sont des scènes réalisées en milieu rural avec des séquences biens prises. Les films mettent en exergue le quotidien, le déroulement de la vie rurale. Les films sont déterminés par la présence de deux éléments indissociables : l’agriculture et l’élevage domestique. Ainsi, les travaux champêtres y tiennent une place importante dans la mesure où, on note une intense activité champêtre avec la présence de charrues de bœufs prêtent à aider dans les tâches agricoles. Il y a aussi la présence d’une coupure massive de bois pour approvisionner le foyer (un signe de déforestation non négligeable). Le cours de la ferme se partage avec les chèvres, les chiens, et les volailles. Le plus important dans cette vie en milieu rural est marqué par les signes d’une vie en parfaite harmonie et une belle familiarité avec la terre et les animaux. En plus, le bonheur et la convivialité rythmèrent les modes vie. L’épanouissement est aussi un élément clés qui détermine la joie de vivre. Par exemple l’organisation d’une petite fête.
Développer

Métadonnées

N° support :  0093FH0002
Date :  Entre 1940 et 1942
Coloration :  Noir et blanc
Son :  Muet
Timecode :  00:04:42
Durée :  00:00:00
Cinéastes :  Muller, Paul
Format original :  8 mm
Genre :  Film amateur
Thématiques :  Vie rurale
Institution d'origine :  MIRA

Contexte et analyse


CONTEXTE

 Pendant longtemps, les ruraux vivaient dans l’autarcie. Les principales activités exercées en milieu rural avaient pour fin la satisfaction des besoins quotidiens. En effet, l’élevage et l’agriculture constituaient les activités primordiales dans lesquelles chaque membre de la famille avait une tâche à y accomplir. Dès lors, les travaux étaient très bien organisés de sorte que tous les soins et les nourritures devraient aussi prioritairement être apportés aux animaux qui y participaient activement. En effet, la plupart des activités agricoles de cette époque portait sur des cultures vivrières très variées (potagères, fruitières, viticoles), quant à l’élevage elle était surtout volatile (coqs, canards, oiseaux) sans oublier (les bovins, les caprins, les ovins). Les conditions de travail étaient très dures dans la mesure où, le matériel agricole motorisé ne fut pas trop répandu. L’organisation du travail était une chaîne de maillon dans toutes les familles et tous les efforts physiques étaient au rendez-vous. Les femmes n’étaient pas épargnées des tâches agricoles, combinées à celles des travaux domestiques. Mais, plus les années passent d’important changement sont notés.

Analyse

Cependant, regardons les films tournés en milieu rural. Ainsi nous disposons trois (3) films l’un 9,5mm un véritable format amateur, et les deux autres des 8mm jusqu’à présent utilisé par ses qualités d’image sont réalisés par des amateurs différents. Ces différents amateurs apportent des témoignages sur la vie quotidienne en milieu rural. En effet, les films montrent que tout le monde a pris le plus grand plaisir à se trouver ensemble face à la caméra. Une séquence du premier film de Paul Muller réalisé dans les années 40-42 montre prés de quelques secondes, en plan séquence la joie familiale qui permet d’imager le statut des différents intervenants. Une grande complicité avec les animaux, du moment où les deux dames murmurent, chuchotent des mots aux chèvres, le (père) et submergé par la joie de jouer avec son ami (le cochon), lui tirant les oreilles tout en tenant compte de la caméra qu’il fixe de temps à autre. Le plus jeune fils joue avec son chiot au milieu de la cour. Cette dernière image est aussi valable pour le film d’Ernest Weber beaucoup plus récent (1961). Une série d’image montre les volailles qui défilent dans la cours de la ferme et les enfants qui prennent plaisir de jouer avec leur compagnon. Assise dernière un tas de bois cet image montre comment le bois était important qui une fois couper devrait être fendu et séché. Toutefois, le tournage montre les interactions euphorisantes. Le plus jeune qui chasse la caméra, la vieille qui admire les fleurs, et les dames marchant vers la caméra dans divers décors, dans des costumes (en tailleurs), des pull-over et pantalon pour les jeunes garçons. Dans un décor très frappant par la propreté des rues outre la liberté des volailles. La modernité y est encore présente par la présence de quelques voitures souvent rares en milieu rural. L’animation y est avec des pièces de théâtre organisés par les jeunes soit pour une commémoration, soit pour une fête quelconque. Par ailleurs le film en 9,5mm tourné dans les années 37 témoigne la même vie mais dans des angles différents. Les séries d’images montrent une autre activité du milieu rural beaucoup plus dure. L’agriculture implique tous les membres de la famille, les plus jeunes (garçons-filles) les femmes. Dépourvu de matériel motorisé la préparation des champs, les récoltes, les semences, tous sont confiés aux membres de la famille.

Lieux ou monuments


Molsheim
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Article rédigé par

Wolimata Sarr, 05 novembre 2019


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