Breesé, Gilbert (1927 - )




Professions :  Ingénieur? au Service de la voirie de la ville de Strasbourg
Lieux de vie :  Strasbourg ;
Formats :  9,5 mm; Super 8 mm
Période d'activité cinéaste :  1948 - 1980
Bobines conservées par MIRA :  5
Gilbert Breesé
Profession : Ingénieur ? au Service de la voierie de la ville de Strasbourg

Lieu(x) de vie : Strasbourg

Caméra(s) utilisé(es) :

Format(s) utilisé(s) : 9,5 - Super 8

Nombre de supports dans les collections MIRA : 5

Date du premier film : 1948

Date du dernier film : années 1980

Gilbert Breesé est né en 1927 à Sarrebourg, mais a passé toute sa vie à Strasbourg. Il est employé à partir de 1942 par la Ville de Strasbourg ; il y travaillera 42 ans, dont 35 ans au service de la Voierie. Il hérite de son père la passion de l’image : lors des projections familiales, il découvre, enfant, les Mickey, Charlot, Laurel et Hardy et autres comiques. Et les films 9.5 que son père a tournés avec sa petite caméra Pathé Baby à manivelle, essentiellement des films de famille. Marié en 1960, père de deux filles, il continue la tradition paternelle en réalisant de nombreux films et photos, de belle qualité. En retraite depuis 1984, il est aussi l’auteur de 31 montages audiovisuels sur la ville de Strasbourg et le patrimoine alsacien.


Gilbert Breesé a vraiment débuté le cinéma lors de son service militaire à Bordeaux en 1948. Il filmera, en 9.5, pendant plus de douze ans. Il a tourné surtout en noir et blanc, même s’il s’essaie à la couleur dès 1949 ; car le film couleur était cher, et plus compliqué, - il fallait faire des réglages très précis. Il a filmé sa famille, mais aussi le folklore, les sorties et, en relation avec son métier, la voierie de la ville de Strasbourg. A partir des années 60, il se consacrera surtout à la photo : photo argentique avec développement et tirages, même en couleurs (plusieurs centaines, surtout sur la ville de Strasbourg) mais aussi des diapositives, et plusieurs dizaines de montages audiovisuels. C’était pour lui la fin des films argentiques : « Il y a eu la télé, et on s’est mis à la vidéo, avec des caméras encore un peu encombrantes mais sans réglages, et avec une vision immédiate sur le poste de télé. Plus besoin de projecteur ni d’écran à installer pour une projection dans l’obscurité ! ». De plus les projecteurs ne fonctionnaient plus, et tout le monde s’est mis au numérique… Conscient de leur valeur patrimoniale, Gilbert Breesé, en accord avec son épouse et ses enfants, confia ses images à des organismes capables de les conserver, et de les valoriser. Le producteur Carmin a utilisé plusieurs séquences dans ses documentaires historiques diffusés sur FR3. En 2014, M. Breesé a signé un accord avec MIRA pour que ses images continuent à vivre.

Filmographie