Professions : Ingénieur au Service de la voirie de la ville de Strasbourg Lieux de vie : Strasbourg ; Formats : 9,5 mm; Super 8 mm Période d'activité cinéaste : 1948 - 1980 Bobines conservées par MIRA : 5 |
Cortège de la fête de la bière à Schiltigheim (entre 1955 et 1960)
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Gilbert Breesé est né en 1927 à Sarrebourg, mais a passé toute sa vie à Strasbourg. Il est employé à partir de 1942 par la Ville de Strasbourg ; il y travaillera 42 ans, dont 35 ans au service de la Voierie. Il hérite de son père la passion de l’image : lors des projections familiales, il découvre, enfant, les Mickey, Charlot, Laurel et Hardy et autres comiques. Et les films 9.5 que son père a tournés avec sa petite caméra Pathé Baby à manivelle, essentiellement des films de famille. Marié en 1960, père de deux filles, il continue la tradition paternelle en réalisant de nombreux films et photos, de belle qualité. En retraite depuis 1984, il est aussi l’auteur de 31 montages audiovisuels sur la ville de Strasbourg et le patrimoine alsacien.
Gilbert Breesé a vraiment débuté le cinéma lors de son service militaire à Bordeaux en 1948. Il filmera, en 9.5, pendant plus de douze ans. Il a tourné surtout en noir et blanc, même s’il s’essaie à la couleur dès 1949 ; car le film couleur était cher, et plus compliqué, - il fallait faire des réglages très précis. Il a filmé sa famille, mais aussi le folklore, les sorties et, en relation avec son métier, la voierie de la ville de Strasbourg. A partir des années 60, il se consacrera surtout à la photo : photo argentique avec développement et tirages, même en couleurs (plusieurs centaines, surtout sur la ville de Strasbourg) mais aussi des diapositives, et plusieurs dizaines de montages audiovisuels. C’était pour lui la fin des films argentiques : « Il y a eu la télé, et on s’est mis à la vidéo, avec des caméras encore un peu encombrantes mais sans réglages, et avec une vision immédiate sur le poste de télé. Plus besoin de projecteur ni d’écran à installer pour une projection dans l’obscurité ! ». De plus les projecteurs ne fonctionnaient plus, et tout le monde s’est mis au numérique…