La Légion étrangère à Touggourt (0003FH0009)


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Résumé


Visite du sous-lieutenant parachutiste Jean Albert à la garnison annexe de la Légion étrangère à Touggourt (Algérie).

Description


Touggourt 1958 (TB) ; Tunisie : le bordj (fort) de Remada, gazelles Mausolée ? Dans les montagnes algériennes Passage d'une calèche sous un tunnel Ville Pano parc avec palmiers Stèle "Piste orientale transsaharienne Niger" Scènes de rue à Touggourt, devant le sultanat Chameau portant du foin Porte de campement militaire gardée par un soldat Portrait soldat Différentes vues du fort de Remada ? Pano désert Maisons traditionnelles berbère ? Remparts fort de Remada Intérieur du fort Corbeau Végétation Voiture type Cadillac Gazelles Pano village du désert

Métadonnées

N° support :  0003FH0009
Date :  1958
Coloration :  Couleur
Son :  Muet
Timecode :  00:12:09
Durée :  00:04:39
Cinéastes :  Jean, Albert
Format original :  8 mm
Genre :  Film amateur
Thématiques :  Autres guerres : guerre d'Indochine - guerre d'Algérie, Conscrits, Vie rurale, Paysages naturels et transformés, Sites patrimoniaux et touristiques
Institution d'origine :  MIRA

Contexte et analyse


La Légion étrangère a permis dès 1831 d’intégrer à l’armée de Terre française des ressortissants étrangers s’engageant comme volontaires – historiquement, une forte majorité d’Allemands. L’histoire de cette unité possédant son commandement propre est étroitement liée à la colonisation, puisqu’elle ne peut être engagée qu’en dehors de la métropole, du moins jusqu’en 1914. Ses bataillons combattent en Algérie et en Espagne dans les années 1830, puis forment la colonne vertébrale des expéditions en Italie, au Mexique ou en Crimée. L’un de ses plus importants centres de commandement est situé en Algérie à Sidi-Bel-Abbès. Rudement éprouvée par la guerre perdue en Indochine, où elle a perdu 12% de ses effectifs, la Légion se replie sur ses bases en Algérie alors que s’embrase le conflit avec le FLN. Les « képis blancs » du 1er Régiment étranger de parachutistes formé en 1948, anéanti à Dien Bien Phu, font partie des unités les plus mobilisées dans la lutte à mort contre les fellaghas. Lors du putsch d’Alger d’avril 1961, le régiment conduit par Hélie Denoix de Saint-Marc se mutine contre de Gaulle. Certains officiers de ce régiment dissous rejoignent l’OAS, d’autres, comme Jean-Marie Le Pen, entrent en politique.

Les circonstances du déplacement de Jean Albert aux limites du Sahara restent inconnues. Sa caméra fixe ce qui ressemble fort à un voyage de tourisme, en consacrant de longs plans aux bâtiments de la base de Touggourt, au sultanat de cette cité et au fort de Remada. Le jeune conscrit s’attarde sur la stèle marquant le point de départ de la Croisière noire entreprise par Haardt et en 1922, sous le patronage des usines automobiles Citroën. Quelques plans enregistrent aussi les particularités de la population berbère locale, notamment leur costume, et soulignent l’exotisme des lieux avec un chameau dont la tête envahit l’écran.

Lieux ou monuments


Borne zéro de la Croisière noire; pont suspendu de SDI M'CID

Bibliographie


Jean-Charles Jauffret, Soldats en Algérie 1954-1962. Expériences contrastées des hommes du contingent, Paris, Autrement, 2000.


Article rédigé par

ALEXANDRE SUMPF, 11 décembre 2018


  1. En tant que partie d'une production amateur, cette séquence n'a pas reçu de titre de son réalisateur. Le titre affiché sur cette fiche a été librement forgé par son auteur dans le but de refléter au mieux son contenu.