Breesé, Emile : Différence entre versions
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|commentairefr='''Profession :''' Mécanicien - Technicien radio à la RTF puis à l'ORTF | |commentairefr='''Profession :''' Mécanicien - Technicien radio à la RTF puis à l'ORTF |
Version du 7 février 2019 à 16:51
Professions : Mécanicien ; Technicien radio .à la RTF puis à l'ORTF Lieux de vie : Strasbourg Formats : 9,5 mm Période d'activité cinéaste : - Bobines conservées par MIRA : 5 |
Filmographie
Lieu(x) de vie : Sarrebourg, Cronenbourg
Caméra(s) utilisé(es):
Format(s) utilisé(s) : 9,5
Nombre de supports dans les collections MIRA : 5
Date du premier film : 1930
Date du dernier film : années 1950
Mécanicien puis technicien radio, curieux de tout, Émile Breesé était un bricoleur de génie, qui a fait carrière dans un magasin de radio strasbourgeois. Professionnel du son, il se passionne aussi très tôt pour l’image : la photo d’abord, pendant la Grande guerre, alors qu’il était encore apprenti ; il s’agissait de photos sur plaques de verre, surtout des photos d’identité. Puis il a tourné des films dès 1930. Grand cinéphile, il organisait à la maison des séances de projection de films commerciaux loués aux magasins de la ville, Meyer et Wanner, Raab et Schoenfelder : il a ainsi fait découvrir à ses fils les Mickey, Charlot, Laurel et Hardy et autres comiques.
Après la guerre, toute la famille a continué à visionner des films avec amis et voisins. C’est l’époque où on liquide le matériel allemand : son père acquiert ainsi à bon prix un projecteur 16 mm AGFA, et des films allemands, des documentaires surtout. Un jour, ayant reçu un film sonorisé, il fabriqua lui-même un adaptateur pour lire la bande son optique. Cinéaste-photographe, Emile Breesé était aussi un mécanicien passionné d’automobile, à une époque où peu d’Alsaciens en possédaient. La dernière, une DKW de 1937 acquise à bon prix aux surplus après la guerre, avait une belle carrosserie en bois rouge et noire, était décapotable, avec un moteur 2 temps qu’il dut complètement changer. Avec cette DKW, il a parcouru avec sa famille les autoroutes allemandes jusqu’à Coblence, dans les années 50.