Breesé, Emile : Différence entre versions
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|deces=1987 | |deces=1987 | ||
− | | | + | |professions=Mécanicien ; Technicien radio .à la RTF puis à l'ORTF |
− | + | |lieux_vie=Strasbourg | |
− | Mécanicien puis technicien radio, curieux de tout, Émile Breesé était un bricoleur de génie, qui a fait carrière dans un magasin de radio strasbourgeois. | + | |premier_film=1930 |
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+ | |commentairefr=Mécanicien puis technicien radio, curieux de tout, Émile Breesé était un bricoleur de génie, qui a fait carrière dans un magasin de radio strasbourgeois. | ||
Professionnel du son, il se passionne aussi très tôt pour l’image : la photo d’abord, pendant la Grande guerre, alors qu’il était encore apprenti ; il s’agissait de photos sur plaques de verre, surtout des photos d’identité. Puis il a tourné des films dès 1930. Grand cinéphile, il organisait à la maison des séances de projection de films commerciaux loués aux magasins de la ville, Meyer et Wanner, Raab et Schoenfelder : il a ainsi fait découvrir à ses fils les Mickey, Charlot, Laurel et Hardy et autres comiques. | Professionnel du son, il se passionne aussi très tôt pour l’image : la photo d’abord, pendant la Grande guerre, alors qu’il était encore apprenti ; il s’agissait de photos sur plaques de verre, surtout des photos d’identité. Puis il a tourné des films dès 1930. Grand cinéphile, il organisait à la maison des séances de projection de films commerciaux loués aux magasins de la ville, Meyer et Wanner, Raab et Schoenfelder : il a ainsi fait découvrir à ses fils les Mickey, Charlot, Laurel et Hardy et autres comiques. | ||
Après la guerre, toute la famille a continué à visionner des films avec amis et voisins. C’est l’époque où on liquide le matériel allemand : son père acquiert ainsi à bon prix un projecteur 16 mm AGFA, et des films allemands, des documentaires surtout. Un jour, ayant reçu un film sonorisé, il fabriqua lui-même un adaptateur pour lire la bande son optique. Cinéaste-photographe, Emile Breesé était aussi un mécanicien passionné d’automobile, à une époque où peu d’Alsaciens en possédaient. La dernière, une DKW de 1937 acquise à bon prix aux surplus après la guerre, avait une belle carrosserie en bois rouge et noire, était décapotable, avec un moteur 2 temps qu’il dut complètement changer. Avec cette DKW, il a parcouru avec sa famille les autoroutes allemandes jusqu’à Coblence, dans les années 50. | Après la guerre, toute la famille a continué à visionner des films avec amis et voisins. C’est l’époque où on liquide le matériel allemand : son père acquiert ainsi à bon prix un projecteur 16 mm AGFA, et des films allemands, des documentaires surtout. Un jour, ayant reçu un film sonorisé, il fabriqua lui-même un adaptateur pour lire la bande son optique. Cinéaste-photographe, Emile Breesé était aussi un mécanicien passionné d’automobile, à une époque où peu d’Alsaciens en possédaient. La dernière, une DKW de 1937 acquise à bon prix aux surplus après la guerre, avait une belle carrosserie en bois rouge et noire, était décapotable, avec un moteur 2 temps qu’il dut complètement changer. Avec cette DKW, il a parcouru avec sa famille les autoroutes allemandes jusqu’à Coblence, dans les années 50. | ||
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Version actuelle datée du 7 février 2019 à 16:51
Professions : Mécanicien ; Technicien radio .à la RTF puis à l'ORTF Lieux de vie : Strasbourg Formats : 9,5 mm Période d'activité cinéaste : 1930 - 1950 Bobines conservées par MIRA : 5 |
Filmographie
Professionnel du son, il se passionne aussi très tôt pour l’image : la photo d’abord, pendant la Grande guerre, alors qu’il était encore apprenti ; il s’agissait de photos sur plaques de verre, surtout des photos d’identité. Puis il a tourné des films dès 1930. Grand cinéphile, il organisait à la maison des séances de projection de films commerciaux loués aux magasins de la ville, Meyer et Wanner, Raab et Schoenfelder : il a ainsi fait découvrir à ses fils les Mickey, Charlot, Laurel et Hardy et autres comiques.
Après la guerre, toute la famille a continué à visionner des films avec amis et voisins. C’est l’époque où on liquide le matériel allemand : son père acquiert ainsi à bon prix un projecteur 16 mm AGFA, et des films allemands, des documentaires surtout. Un jour, ayant reçu un film sonorisé, il fabriqua lui-même un adaptateur pour lire la bande son optique. Cinéaste-photographe, Emile Breesé était aussi un mécanicien passionné d’automobile, à une époque où peu d’Alsaciens en possédaient. La dernière, une DKW de 1937 acquise à bon prix aux surplus après la guerre, avait une belle carrosserie en bois rouge et noire, était décapotable, avec un moteur 2 temps qu’il dut complètement changer. Avec cette DKW, il a parcouru avec sa famille les autoroutes allemandes jusqu’à Coblence, dans les années 50.