Breesé, Emile (1902 - 1987)
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Champ du Feu (1931)
Strasbourg (1932)
Noël chez les Breesé (1933)
Foire exposition au Wacken (1934)
Haut-Koenigsbourg (entre 1935 et 1938)
Baignade au Baggersee (1936)
Les Libellules de Strasbourg, un club de sport au féminin (entre 1936 et 1938)
Drôle de guerre à Bénestroff (1939)
Régiment dragon à Erstroff (1939)
Verdun (1939)
Communion à Cronenbourg (entre 1942 et 1943)
Défilé nazi place Kléber et boulevard Wilson Strasbourg (entre 1942 et 1943)
Jeunesses hitlériennes (entre 1942 et 1943)
Conscrits de Cronenbourg donnant aubade au maire (entre 1947 et 1960)
Visite à Ebersmunster et à Riquewihr (entre 1952 et 1953)
Lieu(x) de vie : Cronenbourg Caméra(s) utilisé(es): Format(s) utilisé(s) : 9,5 Nombre de supports dans les collections MIRA : 5 Date du premier film : 1930 Date du dernier film : années 1950
Mécanicien puis technicien radio, curieux de tout, Émile Breesé était un bricoleur de génie, qui a fait carrière dans un magasin de radio strasbourgeois. Professionnel du son, il se passionne aussi très tôt pour l’image : la photo d’abord, pendant la Grande guerre, alors qu’il était encore apprenti ; il s’agissait de photos sur plaques de verre, surtout des photos d’identité. Puis il a tourné des films dès 1930. Grand cinéphile, il organisait à la maison des séances de projection de films commerciaux loués aux magasins de la ville, Meyer et Wanner, Raab et Schoenfelder : il a ainsi fait découvrir à ses fils les Mickey, Charlot, Laurel et Hardy et autres comiques.
Après la guerre, toute la famille a continué à visionner des films avec amis et voisins. C’est l’époque où on liquide le matériel allemand : son père acquiert ainsi à bon prix un projecteur 16 mm AGFA, et des films allemands, des documentaires surtout. Un jour, ayant reçu un film sonorisé, il fabriqua lui-même un adaptateur pour lire la bande son optique. Cinéaste-photographe, Emile Breesé était aussi un mécanicien passionné d’automobile, à une époque où peu d’Alsaciens en possédaient. La dernière, une DKW de 1937 acquise à bon prix aux surplus après la guerre, avait une belle carrosserie en bois rouge et noire, était décapotable, avec un moteur 2 temps qu’il dut complètement changer. Avec cette DKW, il a parcouru avec sa famille les autoroutes allemandes jusqu’à Coblence, dans les années 50.